Bonjour à tous,
J'ai plusieurs questions à vous poser concernant le métabolisme:
-Au niveau de la phosporylation oxydative,
Chez les procaryotes tout comme chez les eucaryotes (dans les mitochondries) c'est un gradient électrochimique qui crée une force protomotrice permettant à l'ATP synthase de phosphoryler l'ADP en ATP.
Je voulais savoir comment ce gradient de protons était possible car, (pour les procaryotes) gradient va de l'extérieur à l'intérieur de la membrane.
Quand les protons s'accumulent à l'extérieur de la membrane plasmique, ils sont tout simplement libre de se diffuser passivement au quel cas, le gradient n'existerait plus?
De même chez les eucariotes, dans la mitochondrie, les protons s'accumulent dans l'espace intermembranaire où ils ne sont pas retenus par la membrane externe car celle-ci est largement parsemée de porines (protéines transmemebranaires toujours ouverte et très peu spécifique qui laisse à peut près tout passer), donc ici aussi, les protons sont libre de se diffuser passivement dans le cytosol de la cellule...
-En ce qui concerne le rendement net en ATP pour une molécule de glucose:
On parle soit de 38 ATP soit de 36 ou encore 30 ou 32...
Donc c'est simple, je voudrais savoir comment ces chiffres ont été trouvés, et la différence du rendement entre les procaryotes et les eucariotes (rapport avec un système de navette mais j'ai pas trop bien compris)
-Enfin, au niveau de la photosynthèse: question très vaste: Quelle est son utilité réelle pour la plante elle même, vu que la synthèse d'ATP créée durant la phase claire, est directement utilisé pour la phase sombre pour la synthèse de glucose?
Moi je vois ce système comme: utiliser la lumière pour réduire du CO2 en glucose, et ensuite (mitochondrie) oxyder ce glucose en CO2 pour phosphoryler de l'ATP.
Pourquoi ne pas tout simplement utiliser la lumière pour synhétiser de l'ATP et basta???
Merci à ceux qui auront eu la peine et le courage de lire mon poste, ainsi qu'à ceux qui me donneront des éléments de réponses
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