je voudrais savoir pourquoi l'ARN est plus dense que l'ADN double brun et mono-brun , et pourquoi le monocaténaire et plus danse que le bi et pourquoi le bi est plus dense que les protéines ?
comment on peut dire que une molécule est plu dense qu'une autre ????
Merci de bien vouloir me rependre , mm si sa vous semble bête comme question
Bonjour,
Ce n'est pas une question bête !
La mesure de densité de ce genre de macromolécules (ADN, ARN) s'effectue par centrifugation sur Chlorure de Césium (CsCl). Lorsqu'on centrifuge une solution de CsCl dans un tube, elle produit un gradient de densité (haut du tube : faible densité et bas du tube : forte densité). On utilise cette propriété pour séparer des composés de densités différentes en centrifugeant avec la solution de CsCl les composés qui nous intéressent. Ces composés vont alors migrer dans le tube dans la zone de densité (créée par le gradient du CsCl) qui leur correspond. Ainsi, on obtient une séparation des composés selon leurs densités avec les plus denses vers le bas du tubes et les moins denses vers le haut.
Les composés qui migrent facilement se lient d'autant plus facilement au Césium (Cs+) par liaison de charge. L'ADN et l'ARN, quand ils sont monocaténaires, créent plus de charges et donc plus de liens avec le Cs+ que le bicaténaire d'où leur migration plus importante (et donc leur densité plus importante). L'ARN monocaténaire crée plus de charges que l'ADN monocaténaire ou bicaténaire et les protéines sont celles qui en créent le moins.
J'espère t'avoir éclairé !
Bonjour,
Concernant le ClCs, est-ce qu'on prépare le gradient de la même manière qu'avec le saccharose (on dépose des phases de solutions plus ou moins concentrées?)?
Si oui, une chose que je ne comprends jamais : pourquoi la solution ne s'homogénéise-t'elle pas? La réponse est-elle : simplement parce-que les solutions sont visqueuses et qu'il faudrait ou mélanger, ou un certain temps avant qu'elles s'homogénéisent seules?
J'ai créé une discussion en chimie concernant le CsCl pour ceux que ça intéresserait
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
