Bonjour à toutes et à tous, tout d'abord je vais expliquer ma venue ici.
Pour commencer, j'ignore si je suis au bon endroit, il n'est vraiment pas dans mes habitudes de demander de l'aide sur les forums, merci de m'aiguiller si je ne suis pas au bon endroit !
Bref, ma question concerne les OGM et plus particulièrement la première méthode d'insertion d'un plasmide dans une cellule végétale grâce à la bactérie "Agrobacterium tumefaciens".
En résumé, les scientifiques dans les années 90 ont réussi à insérer un gène de résistance aux herbicides dans le soja grâce à la bactérie citée plus haut. Cependant, il fallait trier les cellules génétiquement modifiées, car elles n'avait pas toutes "accepté" le gène de résistance au roundup. Pour se faire, on mettait en contact la culture avec des herbicides ou des antibiotiques en concentrations élevées afin de faire mourir les cellules qui n'avaient pas intégré le gène d'intéret. Cependant, il suffisait d'une cellule n'ayant pas intégré le gène de résistance pour qu'elle meure et empoisonne par la même occasion toute la culture, ce que les scientifiques ont appelé "mort collopérative". Depuis, les scientifiques ont du dans la plupart des cas changer de méthode d'intégration de gène suite à ce désagrément.
Voilà, j'espère que je vous ai déjà situé plus précisément dans mon problème, désolé du blabla, passons à ma question :
Pourquoi est ce que l'utilisation de l'agrobactérium tumefaciens provoque ce désagrément lors du tri aux antibiotiques alors que l'utilisation du canon à gène ne pose aucun soucis. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi la mort d'une cellule végétale non protégée contamine et tue à son tour des cellules protégées à la base (c'est à dire que si les antibiotiques avaient été libérés de la même manière sans la présence de cellules non immunisées, il n'y aurait eu aucun problème) ?
Je suis conscient que je pose une question à la fois précise et vague, mais n'hésitez surtout pas à me poser de plus amples questions. Je vous donne déjà la source qui est à l'origine de mon affirmation : "Le monde selon Monsanto", de Marie-Monique Robin, Arte éditions (page 155).
Merci d'avance et merci de m'avoir lu !
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