Eilura, je pense avoir bien compris ton explication...j'ai quand même fait un Bac S spé bio, je crois avoir compris le principe des mutations et de la séléction naturelle (cette dernière, j'insiste, semble essentielle dans l'évolution pour moi).
Corrigez moi si je me trompe,svp.
On peut dire qu'il y a deux possibilités en ce qui concerne les mutations :
- soit elles sont progressives (le cétacé qui étaient sur 4pattes, pour avoir des nageoirs, est passé par des étapes intermédiaires)
-soit il y a des "sauts" d'évolution (comme j'ai pu le lire, me demandez pas qui a dit ça, je me rappelle pas), par exemple un jour, d'un cétacé avec pattes donne naissance à un autre qui a des nageoires (dont l'hydrodynamisme (j'espère que ce mot existe) est finement étudiée pour la nage à grande vitesse).
Prenons l'hypothèse des sauts qui joue en faveur de la théorie des mutations hasardeuses.
Imaginons des cétacés qui commencent à revenir dans l'eau. Un jour, un des nouveau-nés arrive avec des super-nageoires. Et comme il est plus rapide + il a de la chance, il survit alors que tous les autres (sauf quelques uns du sexe opposé) se font bouffés par un monstre des mers.
Du coup, la population de cétacés est majoritairement d'individus avec nageoires.
Mais entre un cétacés qui a des super-nageoires et un cétacé avec tout le système respiration ultra adapté à la vie océanique, il y a plein d'autres mutations à faire, on est d'accord.
Mais du point de vue de la probabilité, chaque individu a une infinité de mutations possibles, dont (je crois) celle de revenir au point de départ, cad des pattes au lieux des nageoirs.
Je ne suis pas contre le principe de la séléction naturelle couplé au la mutation du hasard. Mais c comme si vous vouliez jouer avec des dés (imaginaires) qui ont une infinité de face.
Même au loto, il n'y a pas une infinité de combinaisons, même si le nombre semble gigantesque.
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