Bonjour,
Je suis étudiant en L1 de biologie et j'aime bien explorer les différents domaines des sciences en me posant des questions -parfois idiotes- que je décide parfois d'approfondir .
Me voilà donc aujourd'hui avec quelques unes de ces questions existentielles .
Ma première question:
Si la vie est en constante évolution et que les formes de vie primaires tendent à se complexifier, alors pourquoi, aujourd'hui encore, observe-on des espèces aux formes primitives.
Si, à un moment de l'histoire du vivant, une espèce s'est complexifié pour adopter une nouvelle forme, de nouveaux caractères, les individus non évolués auraient du disparaitre ?
Pourquoi peut-on toujours observer des protozoaires de nos jours ?
Est-ce parce qu'il sont toujours adapté au milieu de vie ?
Parce qu'ils ont une utilité dans le biotope et la biocénose ?
Deuxième question:
La vie adopte-elle toujours les mécanismes les plus efficaces ?
La vie est souvent comparée à une mécanique, dont les différents composants se doivent d'être les plus perfectionnés possibles contre la pression de sélection naturelle.
Partant de ce constat, est-ce que la vie adopte, par sélection donc, toujours les formes, structures, mécanismes les plus efficaces ?
Je m'explique, si on considère une espèce marine, cette espèce à évolué au cours du temps en acquérant des caractères évolutifs sélectionné naturellement et donc sensés être les plus efficaces dans un contexte donné (milieu de vie, contraintes physiques, prédation, etc...). Si, pour cette espèce marine, on prend l'exemple de la locomotion, alors ma question serait, est ce que la locomotion de cette espèce est la plus efficace qu'on puisse imaginer (au niveau structural, morphologique, énergétique,...) ?
Troisième question
Existe-il des impasse évolutives ?
Imaginons une espèce à un temps donné.
Parmi les individus de cette espèce, peut, de manière aléatoire et au grès de la génétique, apparaitre un individu avec un caractère inédit (disons un organe de préhension par exemple).
Dans ce contexte (milieu, prédateurs, contraintes physiques), ce nouveau caractère ne présente ni avantage ni désavantage par rapport à la sélection naturelle.
Notre individu parvient à se reproduire et, au bout de quelques générations, une partie de la population de base possède ce fameux organe préhensile.
Les deux types de population (avec et sans organe préhensile) vont continuer d'évoluer conjointement, le caractère supplémentaire n'ayant aucun impact sur la survie de l'une ou de l'autre.
Après plusieurs millions d'années, les descendants de cette espèce présenterons peut-être toujours cet organe, pourtant inutile ?
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