Info : pomme de terre et tomate ont un lien génétique

[philippedelimoges]

Bonjour à tous,

Lu deux articles de presse :
- https://leblob.fr/actualites/une-etu...d-de-la-tomate
- https://www.sciencesetavenir.fr/natu...ate_187456.amp
L'étude source (2025) : https://www.cell.com/cell/fulltext/S...674(25)00736-6

Cordialement
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[Forhorse]

j'ai du mal à voir où est la découverte là dedans ? tous les botanistes doivent savoir que les 2 espèces sont de la même famille, donc le liens génétique est évident.

[philippedelimoges]

Bonjour Forhorse,

Mon titre peut induire en erreur ... c'est les conséquences d'une hybridation qu'il faut surtout considérer.

Cordialement

[Sifo-Dyas]

j'ai du mal à voir où est la découverte là dedans ? tous les botanistes doivent savoir que les 2 espèces sont de la même famille, donc le liens génétique est évident.

Ces deux espèces sont plus que de la même famille, elles sont carrément du même genre. La tomate était classée dans le genre Lycopersicon, elle est passée depuis quelques années dans le genre Solanum et a donc rejoint la pomme de terre comme une espèce de ce même genre.

L'article ne se borne pas à identifier des gènes communs, ce qui serait prévisible pour deux Solanum, mais à montrer que ce lien est un lien de descendance puisque c'est l'apport de gènes de la tomate qui ne produit pas de tubercules (la section Solanum lycopersicon du genre Solanum) à une espèce de pommes de terre (la section Solanum Etuberosum du même genre) ne produisant pas de tubercules qui a créé la lignée des espèces de pommes de terre qui produisent des tubercules et qu'on a élevée au rang d'espèce, Solanum tuberosum.
Ce travail permet de saisir que de nouvelles espèces peuvent naître par hybridation entre espèces voisines et non pas uniquement par une différenciation d'une souche suite à l'apparition spontanée d'un nouveau gène qui en fait une nouvelle espèce. Voir le lien entre la navette et le colza et le rutabaga.

Ça permettra peut-être de découvrir comment un beau jour est naît le genre Zea mays (le maïs), on va peut-être découvrir que c'est par l'apport de gènes de plantes voisines (qu'il faudra identifier) à une souche de téosinte plus que par mutations spontanées et création ex-nihilo des gènes qui permettent à l'espèce cultivée d'avoir de gros épis et de gros grains.

[A voir en vidéo sur Futura]