Dans le chapitre précédent (voir ce sujet , j'ai reçu de précieux conseils, d'AMATY et quelques autres (merci encore à eux), sur un changement de solivage que j'envisageais pour créer deux chambres dans un grenier.
J'en suis maintenant à des questions plus concrètes : comment fixer ces solives au mieux, notamment pour obtenir l'alignement par le haut le plus parfait possible (je vais les habiller d'un parquet traditionnel directement cloué dessus). Ces solives doivent, d'un coté être scellées dans un mur en briques (en gros dans les logements qu'a laissé le démontage des vieilles solives qu'elles remplacent), et de l'autre s'appuyer sur une grosse poutre centrale de section 20 x 20, qui traverse le bâtiment de part en part (et s'appuie un peu partout sur des cloisons porteuses de fait). J'ai en fait une question pour les deux cotés, sur l'emploi de techniques que d'aucuns jugeront peu orthodoxes mais qui me tentent...
1/ Coté "scellement dans le mur en brique"...
En fait, les anciennes solives s'appuyaient dans le bas non pas directement sur la brique, mais sur une sorte de gros chevron (environ 100 x 100) lui-même scellé longitudinalement dans le mur (ça doit être un grand classique). Pour des raisons d'alignement par le haut et de niveau, la plupart des nouvelles solives ne pourront s'appuyer directement sur ce chevron mais doivent être scellées 10 à 20 mm plus haut. Plutôt que de faire le scellement des solives avec du mortier, je suis tenté de le faire avec un matériau que j'ai pas mal utilisé pour faire des calages de pièces en bois : du "Map fibré", c'est à dire ce matériau classique de fixation des plaques et carreaux de plâtre, renforcé de fibres de verre ("touffes" de 1 à 3 cm de long, vendues en vrac et qu'on mélange au Map avant mouillage). L'avantage à mes yeux sur le ciment est que ça sera plus facile de bien faire pénétrer le map fibré jusqu'au fond du scellement à remplir - et que du mortier en épaisseur de 10 à 20 mm pris entre deux pièces de bois me paraît pouvoir être plus friable. Qu'en pensez-vous ?
2/ Coté "appui sur la poutre centrale"...
Dans la mesure où cette poutre passe d'un appartement à l'autre (elle fait plus de 11m de long...), j'ai peur qu'elle constitue un trop bon véhicule phonique des déplacements sur mon futur plancher de chambre, vers l'appartement voisin. D'autre part, comme sa surface est un peu irrégulière et que je dois rattraper de la hauteur, j'envisageais de l'habiller d'abord, avant d'y appuyer les solives, par une solide planche posée dessus (avec rattrapage des irrégularités par... du Map fibré). Mais quitte à "habiller ma poutre", je me demande si je ne pourrais pas en profiter pour poser dessus, non pas une simple planche, mais un "complexe obtenu" par le collage en dessous de cette planche d'une bande de cet "aggloméré de caoutchouc" très résilient que propose l'industrie de recyclage des pneus (on en trouve facilement en 10 et 15 mm d'épaisseur). J'en ai déjà utilisé, avec de très bons résultats phoniques, pour faire une "dalle flottante" en aggloméré épais (que j'ai posé sur un réseau de cales en bois de niveau recouvertes chacune d'un carré 10x10 de cet aggloméré de caoutcouc).
Là aussi, qu’en pensez-vous ? Il y a peut-être des inconvénients prévisibles auxquels je ne pense pas...
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