Bonsoir, petite question bête mais on ne sait jamais.
Est ce qu'une ampoule de 100w enfermée dans une boite quelconque dégagera une chaleur de cette même puissance, puisque la lumière ne sort pas?
Merci.
Ps: je parle d'ampoule incandescente mais ma question vaut pour n'importe quel type d'ampoule, même éco.
Bonsoir yox14 et tout le groupe
Hum hum! La vérité est que parce que il y a forte température du filament, cela fait de la lumière, et c'est ce phénomène que l'on utilise pour s'éclairer.Envoyé par yox14
Donc, c'est la puissance dissipée qui chauffe le filament, que la lumière soit diffusée ou confinée.
Pour t'en convaincre, enferme l'ampoule dans un gros carton, et tâte le carton après 10 minutes. S'il est chaud, c'est que la consommation électrique continue.
Quel que soit la technologie utilisée, la conclusion est la même.
Bonsoir gienas, je comprend bien ton raisonnement mais ça ne repond pas à ma question(enfin je crois, c'est peut etre moi qui n'ai pas compris).
En fait une ampoule à incandescense émet 15% de lumière par rapport à l'énergie consommé et 85% est "perdu" en chaleur. Mais si j'ai besoin de 100w de chaleur, est ce que le fait d'enfermer cette ampoule me permet d'avoir 100% de chaleur?
Merci.
Bonjour,
Le procédé a été utilisé dans certains photocopieurs pour chauffer le tube de cuisson du toner par une lampe halogène, mais dans ce cas, il s'agit de chauffer l'extérieur du tube rotatif depuis l'intérieur.
S'il s'agit de chauffer l'atmosphère de la boîte, il faudrait que celle-ci soit bien isolée, mais il y aura toujours absorption, par la boîte elle-même.
S'il s'agit de chauffer avec la boîte, comme pour le tube de photocopieur, le problème est que le confinement génère une chaleur que l'enceinte ne transmet pas entièrement et cette chaleur stagnante s'attaque à l'ampoule, au support... l'exemple en est les luminaires à verrine très fréquents en collectivités. Une grande partie de la chaleur est effectivement dissipée par "l'emballage" mais il y en a une partie qui est absorbée par le processus de dégradation des matériaux. Je serai malheureusement bien en peine de dire en quelle proportion mais je peux dire qu'au bout de quelques années, un luminaire de ce type voit sa douille en plastique partir en miettes, son réflecteur alu passablement grillé, les gaines des fils électriques complètement craquelées/brûlées et l'ame en cuivre cassante tellement recuite. L'énergie "utilisée" à toutes ces dégradations n'est peut-être pas mesurable en instantané mais fait qu'il n'y aura pas 100% de rendement pour ce procédé.
J'imagine que d'autres intervenants plus pointus en électricité et conductivité thermique trouveront également une autre approche pour démontrer un rendement inférieur à 100%.
Cordialement,
Nicolas.
slt,
la réponse est extrêmement simple: le principe de la conservation de l'énergie fait que si tu introduit 100 wh dans une boite fermée, ils y resteront, quelle que soit la forme de cette énergie... la boite chauffera donc à proportion de cette énergie...
inutile de se demander quel est son "rendement" lumineux, cela n'a, dans le cas d'une boite fermée, aucune importance ( l'énergie lumineuse se dégrade instantanément en chaleur); il en serait différemment en cas de boite transparente, puisque l'énergie lumineuse pourrait s'échapper, au moins en partie, la boite ne pouvant plus être considérée comme fermée.
le principe de la conservation de l'énergie est valable pour toute situation, quelle que soit la forme d'énergie en cause. Par contre, on ne peut pas conclure à chaque fois par une augmentation de température...
Bonjour,
Ça a été beaucoup employé dans les couveuses fabriquées 'maison'.
Une boite, un thermostat, une ampoule standard, et ça marche!
Bonjour, merci pour toutes ces réponses.
Donc si je coule un beton autour d'une ampoule elle risque de fondre de partout?
Re,
Elle risque surtout d'éclater par choc thermique: brusque montée de chaleur et expansion thermique bloquée par un béton froid qui ne suivra pas la dilatation. Fondre de partout, peut-être pas jusque là, mais il y aura bien défaillance prématurée quelque part causant l'extinction.
Si l'expérience devait être tentée (pour démontrer quoi ?), je suggèrerai l'utilisation de demi-coquilles en béton moulées et démontables pour autopsie des ampoules, histoire de savoir ce qui casse en premier et si c'est toujours le même élément. Une seconde ampoule en série servant de témoin de claquage.
Du côté des apoules fluocompactes, il faut distinguer la puissance apparente et la puissance consommée, la première est issue du rendement du procédé utilisé et sert à comparer avec les ampoules à incandescence pour la "quantité" d'éclairage obtenu. L'aspect thermique des fluocompactes est radicalement différent, la chaleur produite ne servant qu'à vaporiser le mercure dans le tube, le reste étant dégagement parasite. L'impact d'une immersion de fluocompacte dans du béton aurait probablement un effet nettement moins sensible.
Quant aux LEDs (standard, pas de puissance), ça ne leur ferait rien du tout, leur puissance dissipée étant extrêmement faible, l'encapsulage plastique rayonnerait dans le béton sans trop de difficulté.
Voilà, on ne sait pas où est la finalité de la question mais je pense qu'on comprend que l'intérêt de la chose n'est pas gagné d'avance.
Cordialement,
Nicolas.
Bonjour à toutes et à tous,
Yox14 il n'aurait pas été aussi simple de poser le problème à résoudre ?
Cordialement,
Marc.
bonjour,
Cram 64, oui cela aurait était plus simple sauf qu'il n'y a pas de réel problème à résoudre.
Juste quelques idées qui s'entrechoquaient+un peu de curiosité.
Le béton autour de l'ampoule était juste un exemple.
Désolé si toutes vos réponses ne servent à rien en soi, je n'ai rien à réparer, modifier ou créer, mais ce n'est que pour l'instant.
Vos réponses m'ont bien informé, me serviront surement plus tard et je vous en remercie.
