Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.
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Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.



  1. #1
    invitecce76093

    Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.


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    Bonjour à tous,
    Avant toute chose, merci à tous les intervenants qui font vivre ces forums, je les fréquente régulièrement pour lire des solutions techniques aux problèmes que je peux me poser.
    Cependant, aujourd'hui je me permets de créer un nouveau sujet, ne trouvant nulle part réponse à ma question.

    Contexte:
    Je prévois de fixer deux rails à un mur en béton afin de faire translater une sorte de "chariot" qui sera chargé à environ 1t5.
    La conception de ce chariot est de mon fait, mais j'ai réussi à calculer de manière satisfaisante (pour moi) les différentes composantes, donc aucun souci de ce côté.

    Mon problème se pose au niveau de la fixation du rail dans le mur. L'idée serait donc de fixer les rails de chaque côté d'une cage d'escalier, afin de pouvoir translater les pièces sans avoir à monter les marches. Il y a déjà un système de levage, et jusqu'à présent nous devions faire de nombreux rappels de charge (jusqu'à 4 selon la position de la pièce à sortir) pour pouvoir évacuer et ranger les différentes pièces.

    Le problème proprement dit:
    Mes rails, des UPN 140 "couchés sur le dos" de 4m de long, se verront adjoindre des platines soudées, 5 par rail, tous les mètres environ. Donc une à chaque extrémité, puis une à 1, 2 et 3m.
    Pour des raisons de simplicité et de disponibilité du matos, je pense mettre des chevilles femelles dans le mur, et des vis M16 qualité 8.8 pour faire tenir l'ensemble. Il y aurait 2 vis par platine.
    Pour facilité le montage, je prévois d'avoir des trous de passage dans les platines suffisamment grand pour pouvoir percer et mettre les chevilles en place sans poser le rail au sol. Si je ne me trompe pas, pour du M16, il faut des chevilles S20 (diamètre extérieur de 20). Il faut donc que mes trous de passage aient un diamètre d'au moins 21.
    Pour permettre la tenue des vis M16 dans des trous aussi grands, je compte mettre des rondelles M16 larges (diam intérieur 17mm, extérieur 40mm).
    Enfin, pour rigidifier le tout, il y aura une "nervure" sur les platines, pour reprendre une partie de la charge et changer sa direction (tenter de réduire le bras de levier). Cette nervure est pour le moment totalement "au pif", c'est instinctif, je ne l'ai pas encore dimensionnée.
    La question principale est donc la suivante: Est ce qu'un système de ce genre a des chances de tenir, et si oui, auriez vous des indications concernant la précontrainte (ou le couple de serrage) à appliquer à mes vis?
    En effet, il me semble qu'au vu de mes conditions, je dois maintenir les rails par adhérence. Cependant mon mur est peint (site industriel, je ne connais pas le coeff de frottement de la peinture).

    Récapitulatif: -10 vis M16 de chaque côté pour tenir une charge d'1t5 répartie équitablement sur les deux rails.
    -Est ce viable, ou faut il rajouter des vis/augmenter le diam/changer totalement d'idée?
    -Quel couple de serrage?

    Je joins un schéma de principe résumant (je l'espère) les indications permettant de visualiser le problème.
    Nom : Schema principe rail.JPG
Affichages : 711
Taille : 35,2 Ko

    Si vous n'avez pas assez d'informations, n'hésitez pas à poser des questions, j'essayerais d'y répondre le mieux possible.

    Merci d'avance,

    Hegemonie.

    -----

  2. #2
    trebor

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour Hegemonie et bienvenue sur le forum,

    Si tu-as la possibilité de percer entièrement le mur, il serait préférable d'utiliser des tiges filetées plutôt que des chevilles.

    Si cela est possible, à chaque extrémité de la poutre renforcer la fixation au mur sur le dessus de la poutre en U ou en encastrant les deux extrémités de la poutre dans les murs latéraux.

    Mais voyons d'autres avis ?

    Bonne suite
    Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous

  3. #3
    invitecce76093

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour Trebor,
    Merci de ta réponse, je vais essayer d'apporter de plus amples renseignements!

    Pour la première partie, j'ai oublié un détail: l'ensemble des rails doit être amovible, et les murs font plus d'un mètre de largeur.
    En effet, il faut enlever une porte pour cette manutention, et pour la remettre il faut retirer les rails.
    D'où le choix des chevilles, pour permettre une fixation démontable, par rapport à une fixation "ad vitam aeternam" (via cheville chimique, goujon ou cheville mâle, par exemple).

    Pour la deuxième partie, c'est tout à fait possible de fixer les extrémités, pas de les encastrer : le "couloir" est ouvert à ses deux extrémités.

  4. #4
    trebor

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Re,
    Oui, une vue de l'endroit d'implantation (un schéma ou plan ) serait bien pour que les pros puissent te conseiller.

    Les tiges filetées existent en longueur de 2 mètres.
    https://www.google.be/search?q=longu...s+filet%C3%A9s

    Je laisse ma place aux pros du forum pour la suite.
    Faire tout pour la paix afin que demain soit meilleur pour tous

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invitecce76093

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Voici un plan sommaire de l'installation.

    Nom : schéma plan implantation.JPG
Affichages : 719
Taille : 31,0 Ko

    Au niveau de l'épaisseur des murs, je ne peux pas me permettre de mettre des tiges filetées, je n'ai pas accès à l'autre côté du mur.

    Pour le moment, en considérant une seule vis pour soutenir chaque rail, et en prenant un couple de précontrainte de 150Nm (tables facom), je trouve un coeff de frottement qui doit être supérieur à 0,15 pour mon interface mur/rail.
    D'après les tables, ça ne me semble pas trop incohérent d'imaginer qu'il sera supérieur à cette valeur. De plus, il n'y aura pas qu'une vis, mais 10, donc il me semble qu'on peut diminuer la charge exercée sur chaque vis, et donc "diminuer" le coeff de frottement statique nécessaire au maintien de la charge.

    C'est cohérent?

    Merci.

  7. #6
    invite21e9323e

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour Hegemonie, Bonjour trebor, Bien à Toi,

    Est ce qu'un système de ce genre a des chances de tenir,
    Si mon décodeur est correct :
    Chaque UPE 140 correspond à un rail horizontal uniformément chargé (?) de 750 kg et maintenu par 5 platines suivant schéma détaillé au post 1...
    * Les platines seront-elles centrées par rapport aux extrémités des rails ou au contraire, l'extrémité de la platine sera-t-elle alignée sur celle du rail (1 cheville ou 2 chevilles)
    Quelle contrainte le chariot appliquera-t-il sur les rails > Contrainte verticale uniquement et je suppose aucun efforts latéraux...
    Les rails n'ont qu'un rôle de guidage > Le chariot se déplace donc quel est l'entre-axes des moyeux des roues > Cela change les charges sur les platines > Si on admet 1,2 m (à vérifier), ~400 kg par platine à l'emporte-pièce au maximum et 200 kg par vis > Cela m'apparaît assez raisonnable...
    Une cheville M16 doit bien accepter 2500 daN peut-être un peu moins du fait d'une certaine résilience en cas de choc (chute d'une pièce lourde par exemple)...

    En fait, ce qui est important, c'est de connaître la qualité du béton...
    Choisir des chevilles para-sismiques avec certificat de conformité et charges admissibles données par le fabricant en fonction du type de béton (béton 25 MPa, 40MPa... etc).
    En l'absence d'infos, partir sur le béton le plus faible...
    A+

  8. #7
    invitecce76093

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Citation Envoyé par AMATY Voir le message
    Bonjour Hegemonie, Bonjour trebor, Bien à Toi,
    Bonjour, et merci pour ta réponse.
    Voici les éléments que je peux apporter:

    Si mon décodeur est correct :
    Chaque UPE 140 correspond à un rail horizontal uniformément chargé (?) de 750 kg et maintenu par 5 platines suivant schéma détaillé au post 1...
    Le rail ne sera pas uniformément chargé: le chariot se déplace sur quatre rouleaux (des patins rouleurs) type déménagement.
    Par conséquent, la charge sera concentré en deux points espacés d'environ 1500mm.

    * Les platines seront-elles centrées par rapport aux extrémités des rails ou au contraire, l'extrémité de la platine sera-t-elle alignée sur celle du rail (1 cheville ou 2 chevilles)
    Je dois avouer ne pas très bien comprendre la question. Les cinq platines seraient identiques, avec les platines situées aux deux extrémités alignées avec le début du rail.

    Quelle contrainte le chariot appliquera-t-il sur les rails > Contrainte verticale uniquement et je suppose aucun efforts latéraux...
    Tout à fait, je me base sur un effort vertical uniquement.

    Les rails n'ont qu'un rôle de guidage > Le chariot se déplace donc quel est l'entre-axes des moyeux des roues > Cela change les charges sur les platines > Si on admet 1,2 m (à vérifier), ~400 kg par platine à l'emporte-pièce au maximum et 200 kg par vis > Cela m'apparaît assez raisonnable...
    Pareil, pas sûr d'avoir compris la question. Il me semble que j'y ai déjà répondu (1500mm)? Du coup, les efforts seraient, dans le pire des cas, repris à moitié par une platine et au quart par deux platines supplémentaires => dimensionner pour la moitié de la masse totale admissible, soit, comme tu l'as dis, environ 400 kgs.
    Une cheville M16 doit bien accepter 2500 daN peut-être un peu moins du fait d'une certaine résilience en cas de choc (chute d'une pièce lourde par exemple)...

    En fait, ce qui est important, c'est de connaître la qualité du béton...
    Choisir des chevilles para-sismiques avec certificat de conformité et charges admissibles données par le fabricant en fonction du type de béton (béton 25 MPa, 40MPa... etc).
    En l'absence d'infos, partir sur le béton le plus faible...
    A+
    Je n'ai pas à ce jour d'informations concernant le béton, j'attends de voir si cette solution est applicable en prenant les extremums avant de voir où on peut optimiser en prenant moins de marge.

  9. #8
    invite21e9323e

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Par conséquent, la charge sera concentré en deux points espacés d'environ 1500mm.
    Entre-axes = distance entre les axes des patins rouleurs > 750 kg par axe ou par paire de "patins rouleurs" (1 sur chaque rail ou 2 patins espacés de 1500 mm sur un même rail)...
    A quelle position la charge sera la plus névralgique???
    Côté charges centrées en un point (charge isolée nettenent plus pénalisant) sur 1 m d'UPN140, celui-ci doit avoir du mal à prendre L/1000 = 1 m/1000 = 1 mm...
    Côté charge sur une platine (Patins positionnés à 0,75 m de part et d'autre de la platine) > ~400 kg par empirisme et 200 kg par vis...

    Les cinq platines seraient identiques, avec les platines situées aux deux extrémités alignées avec le début du rail.
    Désolé, je voyais la possibilité d'aligner la "nervure" sur le bout du rail...
    Cela change un petit peu les distances entre platines...Mais bon...

    Il me semble que j'y ai déjà répondu (1500mm)
    Exact...

    En relisant ton 1er post, je crois comprendre par déduction, que ce chariot de manutention doit servir à approvionner des pièces de rechanges dans une entreprise...
    Alors, attention, ce genre de chariot surélevé (sûrement très peu) correpond à un chariot de levage et manutantion (à vérifier, je n'ai plus les textes)... Cet engin doit être validé par un BE (même de ton entreprise) en justifiant les différents calculs et réceptionné par un organisme de l'Etat (APAVE, AINF, etc, etc)
    En cas d'accident, la pièce tombe bêtement sur un intervenant (par exemple absence de butée sur rails) et on recherche aussitôt tous les documents relatifs à l'engin (conception, validation, certification annuelle ou quinquénale,...) et bien sûr les Responsables (en général les chefs qui donnent leur aval...)
    A+

  10. #9
    invitecce76093

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Il y a bien 4 patins, deux par rail, avec un entre axe de 1500 mm.

    La charge est également répartie sur le chariot, donc chaque patin transmet 1t5/4 = 375kg au point d'application dudit patin.

    Effectivement, ce chariot serait effectué pour une entreprise. Cependant, je n'en suis actuellement qu'au document "brouillon".
    Je modéliserais la totalité du projet sous un logiciel de CAO dont les notes de calcul sont reconnues pour effectuer une certification CE.
    Pas de souci de ce côté là, donc.
    Pour la petite histoire, je suis alternant, et c'est un petit projet afin de comprendre les bases de la manutention. Ne voulant pas rester bloqué sur ce point, je me suis donc permis de vous demander conseil pour "valider" par empirisme mes hypothèses.

  11. #10
    invite21e9323e

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Vraisemblablement, tu pourras redescendre le dimensionnement de tes pièces...

    Je vais demander à Meister Jaunin qu'il vérifie le dimensionnement de ton UPE :
    UPE positionné en "U" (voir schéma) > Charge isolée 4000N centrée (0,5/0,5 m) sur 1 m en appuis libres... Flèche admissible L/1000...

    Ainsi on validera ton profilé...
    Je suppose que tu as choisi un UPE 140 pour la largeur de 122 mm des galets...???
    A+

  12. #11
    ilovir

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour à tous.

    Je viens mettre mon grain de sel.

    Je vous confirme d’abord ce que dit Amaty : obligation d’un contrôle technique pour cet engin de levage, surtout en local recevant des travailleurs.

    Je vous donne ci-après un avis indicatif, avec des hypothèses de principe, qui sera à valider par les professionnels, avec les données réelles, avant réalisation éventuelle.

    Je considère que la charge sur le U peut se trouver sur le bord de son aile, donc à 14 cm du mur : cas le plus défavorable qui puisse se produire.

    Lors du passage d’une roue sur une platine, celle-ci reçoit :
    16 kg poids du rail
    375 kg poids d’une roue ( je ne tiens pas compte d’une réduction par la continuité)

    Soit à l’ELU : 16 x 1.35 + 375 x 1.5 = 584 DaN

    Je ne connais pas les dimensions de votre platine, mais je vais supposer qu’il y a 10 cm entre l’axe des boulons et le talon bas de la plaque. Il en résulterait alors :

    Effort de traction (arrachement) dans les vis : T = 584 x 0.14 / 0.10 = 818 DaN
    Effort de cisaillement : V = 584 DaN

    Soit pour une vis : T = 409 DaN et V = 292 DaN

    Cas de vis HR, pour fixation par frottement

    Il faut vérifier (selon Eurocode 3) :

    Fv < F s , avec Fs (résistance au glissement) = Ks x m x µ x (Fp – 0.8 x Ft) / gamma s
    Ce qui s’écrit aussi, puisqu’on va chercher quelle précontrainte il faut donner : F p > Fv/(Ks x m x µ) x gamma s + 0.8 x Ft

    Pour le trou surdimensionné, on prendra Ks = 0.7 et gamma s = 1.4
    m = 1 (un seul plan de glissement)
    µ = 0.2 (surface acier non traitée / béton brut - à confirmer)

    On cherche Fp, la force de précontrainte minimale à prévoir dans la vis :

    Il faut donc F p > V / (0.7 x µ) x 1.4 + 0.8 x T
    Soit F p > 292/0.14 x 1.4 + 0.8 x 409 donc : F p > 3 247 DaN

    Mais il convient de prendre une marge de sécurité, pour tenir compte des incertitudes sur le coefficient de frottement et sur le comportement de la cheville entre autres en présence des vibrations dues au roulage. Je prendrais 20 %, sauf donnée contraire du cahier des charges des chevilles.

    Soit précontrainte nécessaire pour une vis : 3 247 x 1.2 = 3 896 DaN

    La résistance de calcul (admissible) dans une vis est :

    F p = 0.7 x f ub x A s avec pour une vis M16 HR 8.8 :

    Fub = 800 MPa (ou N/mm²) As = 157 mm² (noyau)

    Soit Fp maxi autorisé = 0.7 x 800 x 157 = 87 920 N = 8 792 DaN

    La précontrainte serait largement supportée par la vis (taux 3 896 / 8 792 = 45 % << 100 %), ce qui permettrait même de prendre une vis de moindre résistance.
    Mais il peut être difficile de trouver une cheville dont la tenue à cet effort serait justifiable dans le béton.

    Cas d’une vis travaillant sans précontrainte :

    Il faut vérifier dans ce cas : V/Fv + T / (1.4 x F t) < 1

    De mon point de vue, cependant, il convient de conserver dans la vis une force de précontrainte, qui maintient en place avec certitude la platine même lorsque l’effort de traction dans la vis atteint la valeur de 409 DaN calculée précédemment.
    Je pars délibérément sur 25 %, soit arrondi 500 DaN en traction dans la vis.

    Exemple avec une Vis M12 qualité 4.6 – fub = 400 MPa et As = 113 mm² et une cheville taraudée Wurth M 12 x 50 (parce que j’ai trouvé son ATE sur le web)

    Valeurs de résistance de calcul (admissibles) pour la vis :
    Fv = 0.5 x fub x As/gamma mb = 0.5 x 400 x 113 / 1.25 = 18 080 N = 1 808 DaN
    Ft = 0.9 x fub x As/gamma mb = 0.9 x 400 x 113 /1.5 = 27 120 N = 2 712 DaN

    Donc : 292 / 1 808 + 500 / ( 2 712 x 1.4) = 0.30 << 1 Vérifié

    Pression diamétrale (dans le métal de la platine) :
    Valeur de calcul de la force sur la vis : Fb = 2.5 x alfa x fu x d x t / gamma mb

    Avec :
    Alfa = 0.25 (minimal)
    Fu = 360 MPa (pour platine acier S 235 )
    D = 14 mm t = 10 mm (épaisseur platine supposée)

    Soit Fb = 2.5 x 0.25 x 360 x 12 x 10 / 1.25 = 21 600 N soit 2 160 DaN
    F = V = 292 N << 2 160 Vérifié

    Pour la cheville :

    Nrk,s en traction : 33 700 N et gamma s = 2, soit Nrd = 1 685 DaN
    Vrk, s en cisaillement : 16 800 N et gamma s = 1.67 soit Nrd = 1 006 DaN

    On a : 292 / 1 685 + 500 / 1 006 = 0.67 < 1 Vérifié

    Conclusion :

    L’utilisation de vis ordinaires 4.6 paraît plus avantageuse que l’emploi de vis HR de classe 8.8.

    Pour rechercher les contraintes dans la platine elle-même, il faudrait avoir ses dimensions précises. De même pour vérifier la pression sur le béton.

    NB : les trous surdimensionnés perturbent le fonctionnement du serrage. Je n’en vois pas l’utilité si vous partez de l’idée que les rails peuvent être déposés et reposés, c'est-à-dire donc reposés après pose des chevilles. De plus, le forage en place va envoyer de la poudre dans le plan entre platine et béton, pouvant encore perturber le serrage.

    Donc, tout ceci à titre indicatif, pour vous faire une idée, car je ne peux pas vous tenir lieu de bureau d’études professionnel

  13. #12
    Jaunin
    Animateur Technologies et Bricolage

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour, AMATY, Ilovir,
    Magnifique démonstration.
    Cordialement.
    Jaunin__

  14. #13
    bobflux

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Perso je mettrais les boulons en haut du U plutôt qu'en bas, car cela diminuera fortement l'effort en arrachement. D'ailleurs, il est peut-être possible d'utiliser un L plutôt qu'un U.

    Solutions alternatives :

    1) Chevilles chimiques femelles :

    http://www.legallais.com/quincailler...mate/8983.html
    http://www.visseriefixations.fr/scel...e-femelle.html

    Si tu scelles ça dans le béton avec un produit pour scellement chimique, tu auras donc des trous taraudés solidement fixés et prêts à recevoir des bon gros boulons (au lieu d'utiliser des chevilles nylon par exemple). L'installation est toujours démontable.

    2) Installation à demeure d'un plat acier

    Boulonner dans le mur un plat acier (mettons 10mm d'épaisseur) qui restera à demeure. Pour plus de solidité, il peut être collé au mur à l'epoxy ou au scellement chimique aussi. Le rail vient se poser sur le bord de ce plat (qui porte donc le poids) avec un épaulement. Pas facile à faire.

  15. #14
    invitecce76093

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Citation Envoyé par AMATY Voir le message
    Vraisemblablement, tu pourras redescendre le dimensionnement de tes pièces...

    Ainsi on validera ton profilé...
    Je suppose que tu as choisi un UPE 140 pour la largeur de 122 mm des galets...???
    A+
    On peut très certainement descendre le dimensionnent des pièces, cependant elles sont aussi dimensionnées en fonction de ce que nous avons en notre possession.
    Le UPE de 140 est également choisi selon ce critère.

    Citation Envoyé par ilovir Voir le message
    Bonjour à tous.


    Conclusion :

    L’utilisation de vis ordinaires 4.6 paraît plus avantageuse que l’emploi de vis HR de classe 8.8.

    Pour rechercher les contraintes dans la platine elle-même, il faudrait avoir ses dimensions précises. De même pour vérifier la pression sur le béton.

    NB : les trous surdimensionnés perturbent le fonctionnement du serrage. Je n’en vois pas l’utilité si vous partez de l’idée que les rails peuvent être déposés et reposés, c'est-à-dire donc reposés après pose des chevilles. De plus, le forage en place va envoyer de la poudre dans le plan entre platine et béton, pouvant encore perturber le serrage.

    Donc, tout ceci à titre indicatif, pour vous faire une idée, car je ne peux pas vous tenir lieu de bureau d’études professionnel
    Wow. Merci.

    Pour les vis, pareil qu'au dessus, j'ai de pleines caisses de vis en 8.8, aucune en 4.6.
    Pour le trou surdimensionné, il va remplir plusieurs fonctions, la première étant la mise en place initiale (il suffit de percer/fixer une attache pour fortement simplifier l'installation de toutes les autres), la deuxième étant le réglage ultérieur du niveau des rails.
    Pour la poussière entre la platine et le béton, cela n'aurait il pas tendance à améliorer le coeff de frottement, en abrasant la peinture (et donc en retrouvant un coeff de frottement béton/acier qui lui est à peu près connu?)

    Citation Envoyé par bobfuck Voir le message
    Perso je mettrais les boulons en haut du U plutôt qu'en bas, car cela diminuera fortement l'effort en arrachement. D'ailleurs, il est peut-être possible d'utiliser un L plutôt qu'un U.

    Solutions alternatives :

    1) Chevilles chimiques femelles :

    http://www.legallais.com/quincailler...mate/8983.html
    http://www.visseriefixations.fr/scel...e-femelle.html

    Si tu scelles ça dans le béton avec un produit pour scellement chimique, tu auras donc des trous taraudés solidement fixés et prêts à recevoir des bon gros boulons (au lieu d'utiliser des chevilles nylon par exemple). L'installation est toujours démontable.

    2) Installation à demeure d'un plat acier

    Boulonner dans le mur un plat acier (mettons 10mm d'épaisseur) qui restera à demeure. Pour plus de solidité, il peut être collé au mur à l'epoxy ou au scellement chimique aussi. Le rail vient se poser sur le bord de ce plat (qui porte donc le poids) avec un épaulement. Pas facile à faire.
    Merci pour les chevilles chimiques, je n'avais jusqu'à maintenant trouvé que des chevilles aciers.
    Cependant, en regardant les calculs d'ilovir avec la plus grande attention pour être sûr de bien tout comprendre, je pourrais sans doute diminuer la taille de mes vis, et donc faciliter le choix de mes chevilles.


    Un grand merci à tous, vous êtes vraiment bons.

  16. #15
    invite69483f5c

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour,

    Je pense à la même chose que bobfuck, pourquoi ne pas mettre des vis tête fraisée directement en haut des fer U, cela diminuerait les contraintes dans les vis et leur travail mécanique serait meilleur.

    Point important : ne pas oublier qu'en maçonnerie les surfaces ont rarement la droiture, le parallèlisme et la planéité d'une pièce de ferraille. Vouloir courber les U pour qu'ils épousent la surface du mur risquent d'engendrer des efforts énormes.

  17. #16
    invite21e9323e

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Ben, moi je n'en étais qu'à L'UPE 140...

    Choisir des chevilles para-sismiques avec certificat de conformité et charges admissibles données par le fabricant en fonction du type de béton (béton 25 MPa, 40MPa... etc).
    J'ai marqué ceci dans le post#6...
    Pourquoi tenir compte de la résistance du béton :
    Celui-ci permet de connaître les dimenions approximatives du cône d'arrachement et donc de la longueur et du diamètre de la cheville (et sous-entendu celui de la vis) ainsi qu'également la valeur du couple de serrage (d'où une tête hexagonale) donné par le fabricant type "poisson anglais" par exemple...

    Pour définir les charges à l'ELU :
    Il faut vérifier la position (distance et profondeur) des ferraillages des murs...
    Du fait de la superposition de deux machines de levage, il est préférable de tenir compte d'un coefficient de 3 et d'y ajoindre les forces d'accélération en cas de séisme (à minima 3 ms-2 du Zonage sismique français en métropole soit 4 > ~7 magnitude de Richter ou le niveau de risque du bâtiment).
    - Il sera préférable de faire un système démontable (et immobilisable) pour ne pas toucher au serrage des vis des chevilles)
    - Vérifier si le chariot doit comporter des patins anti-envol...
    A+

  18. #17
    invitecce76093

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Bonjour à tous.

    Merci pour vos réponses, toutes plus complètes les unes que les autres.

    Cependant, je me rends compte que je n'ai pas assez de paramètres connus pour dimensionner selon "les règles de l'art" mon montage, je vais donc sans doute changer de solutions.

    De plus, il s'agit d'un montage dans un cadre un peu particulier (unitaire, de "dépannage"), c'est pourquoi je préfère ne pas me lancer dans des calculs que je ne maitrise pas du tout.

    Encore un grand merci pour vos partages, j'ai pu beaucoup apprendre, et me rendre compte que mon idée, simple au début, soulevait de plus en plus de questions à mesure qu'on l'approfondissait, questions pour lesquelles je ne comprends pas forcément les réponses dans le détail. Belle leçon d'humilité.

    Bonne continuation à vous, et bonnes fêtes de fin d'année.

  19. #18
    ilovir

    Re : Fixation d'un rail à un mur en béton par adhérence.

    Plus on regarde une chose simple, plus on voit comment elle est compliquée.

    Malgré ça, c'est un tout petit ouvrage. Un métallier devrait s'en sortir.

    A propos du coefficient de sécurité évoqué par Amaty, je reste sur 1.5 à l'ELU, mais en fonction du "groupe" de ce pont roulant, il y a une majoration dynamique à prendre en compte (+ 5 à + 15 %), et aussi les efforts de freinage. Avec les dimensionnements examinés, cela devrait passer, et c'est à vérifier.

    S'il y a une exigence parasismique en plus, cela devrait passer aussi, mais il faudrait le justifier.

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