Bonjour à tous
Je pense que ça, ce n’est pas trop difficile.
Le condensateur, se comporte comme une résistance, mais sans chauffer, et sa "résistance apparente" (en réalité son impédance), dépend de sa valeur et de la fréquence du secteur.
Le moteur n’est pas parfait. Muni de ses pales et de ses roulements, il a besoin d’un certain couple pour pouvoir être entraîné. Si ce couple est insuffisant, il s’arrête.
En dosant la bonne valeur, on peut trouver un équilibre qui l’entraîne et sa vitesse va dépendre de la résistance mécanique roulements/pales/densité de l’air...
Bien entendu, cette vitesse est très dépendante des conditions d’environnement, dont la température. C’est pourquoi j’avais prévu plusieurs valeurs car il est possible que l’hiver ou simplement suite à une usure ou un manque de lubrification, le moteur ne veuille plus démarrer.
Il faut savoir que les moteurs asynchrones (ç’en est un ici), la vitesse dépend de la fréquence du secteur (qui prévoit 3000 tours par minute), et du nombre de bobinages du moteur.
Il est probable que ce soit deux paires de pôles pour 1500 tours par minute, ou encore 1000 tours pour trois paires de pôles.
Il faut savoir aussi que mes vitesses annoncées sont impossibles, et atteignables seulement par les moteurs synchrones.
Précisément, les asynchrones se calent à un équilibre entre le couple résistant et le couple d’entraînement.
Par exemple, un 1500 tours va tourner à 1450. Si ça devient un peu plus dur, il va descendre à 1430, ce qui est imperceptible à l’usage.
Le condensateur, lui, va faire chuter très fort, mais aussi faire varier davantage au point de pouvoir décrocher (s’arrêter)
La solution idéale serait d’alimenter en tension nominale, mais à fréquence réduite, ce qui est bien plus onéreux et n´en vaut pas la chandelle.
La solution économique n’a rien d’industriel et ne peut pas disposer de réglage progressif. Un condensateur variable dans de telles valeurs n’existe pas.
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