Dimensionnement solivage pour plancher en OSB

[Eden75]

Bonjour à tous,
Je souhaite réaliser un plancher complet (solivage + OSB).
Le plancher fait 4m50 sur 9m25
Pour se fixer dessus je dispose de 2 lamelé collé sur la longueur (9m25) et des murs en parpaing sur la largeur (4m50).
Les lamelé collé sont présents pour porter la charpente et ils mesurent 400mmx140mm.
Ce plancher devra supporter les faux plafonds ainsi que l'isolation. Sur ce plancher il n'y aura pas de cloison.
J'aimerai ne pas avoir de poteau et je vous joins 2 photos de la pièce en question.
MerciIMG20240120151703.jpgIMG20240120151744.jpg
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[Jeryko]

Bonjour,

Je ne comprends pas ta description, ton besoin.
Tu veux faire un plancher, tu montres des photos et tu parles de la charpente ?

[Eden75]

Salut,

Sur la photo il y a des lamelé collé qui supporte la charpente.
L'idée c'est de créé un plancher pour faire un "grenier" qui servira de stockage et de base pour fixer les faux plafonds.
Je comptais m'appuyer sur les murs et les 2 premiers lamelé collé (les 2 les plus bas).

Merci

[Jeryko]

Bonjour,

"... les 2 premiers lamelé collé (les 2 les plus bas)" ne sont pas au même niveau. Tu comptes faire un plancher en pente ?

Je verrais bien des bastaings posés sur les poutres lamelées, espacés de 50 cm mais :
- poids en l'ensemble et des charges prévues ?
- il va rester 1,60m au maxi et uniquement au centre du grenier ? Impossible de se tenir debout ?

" Je comptais m'appuyer sur les murs ..." Je ne comprends toujours pas ?
Désolé.

Nota : Ce n'est pas mon domaine, je laisse la main aux connaisseurs.

[A voir en vidéo sur Futura]

[yaadno]

bonjour:
Par rapport au plancher actuel que l'on voit sur la photo,tu veux faire un plafond qui s'appuie sur les 2 LC et mettre un isolant par dessus?

[ilovir]

Bonjour

Des portées de pannes de 9.25 m, c’est important en structure, surtout pour une villa. Il faut donc regarder ce qui s’y passe, d’abord sans l’ajout de plancher, puis avec.

Une première observation est que la flexion des pannes va faire que le haut des chevrons va baisser, ce qui mécaniquement va entrainer un déplacement en pieds de chevrons.

Ce déplacement sera partiellement horizontal, partiellement vertical, et dans des proportions qui dépendront de la façon est faite la liaison chevrons / sablière / mur d’encuvement.

On pourrait être dans des valeurs de l’ordre de 1.5 à 3 cm, donc visible et pouvant générer des fissurations.

L’ajout d’un plancher va non seulement solliciter les pannes dans leur flexion propre, c’est-à-dire leur ajouter de la contrainte et déformation, mais aussi accentuer les phénomènes de déplacement des chevrons avec répercussion sur les murs.

Il serait intéressant, pour essayer de quantifier, de faire un peu de calcul. Sans que cela ne soit une véritable étude ; juste pour préciser les idées. Pour cela, il faudrait quelques données, telles que :

Constitution de la toiture (poids, matériau)
Constitution des plafonds (poids) Il y en a un rampant dans la partie habitable, puis horizontal sous le grenier, mais dans le grenier ?
Es-ce qu’il y a un avant toit par prolongement des chevrons ?
Quelle est la région et l’altitude ?
Quelle charge d’utilisation aura ce plancher de grenier ?
Quelle est la section des chevrons ?

Est-ce qu’il est possible de déceler, visuellement, des déformations au niveau des pannes et des murs : par exemple une flexion de pannes, et un écartement des sommets de murs ?

[Eden75]

Bonjour
Merci pour ta réponse.
Pour le décalage de niveau je comptais poser les solives du côté le plus haut dans un sabot et de l'autre en faisant une encoche (comme on peut faire quand on prend appui sur un chevron cloué).

Les charges seront de faire des faux-plafond avec isolant et un plancher OSB. Dessus je compte m'en servir comme grenier, donc mettre quelques cartons. (Et y installer Vmc et climatisation gainablle. Mais ça sera suspendu donc pas de poids au plancher.

Pour la structure je pensais mettre deux madriers perpendiculaire aux lamelé collé et ensuite faire un solivage qui porterait sur le mur et sur les madriers. Mais je suis pas sûr de la section ainsi que de la charge que je peux ajouter sur les lamelé collé.

Merci

[Eden75]

Salut yaadno,

Je comptais mettre l'isolant entre le plafond et le plancher.

Cdlt

[Eden75]

Bonjour ilovir,

Merci pour ton intérêt.

Comme tout la charpente vient d'être installée ainsi que tuiles + velux, je ne pense pas que l'on puisse voir de déformation pour le moment.

Pour la liaison chevrons / sablière / mur d’encuvement, il y q sur le dessus du mur un chevron qui est fixé et les chevrons posent sur ce dernier.

Réponses aux questions posées :
Constitution de la toiture (poids, matériau) ? : Chevrons de 6x8 avec tuiles HP 10 (43kg/m2) sur une toiture de 60m2 par versant. Soit entre les vélux et la toiture (hors chevrons) un poid environ de 5.1T
Constitution des plafonds (poids) ? : En effet j'aimerai isoler le rampant jusqu'en haut de (isolant laine de roche 25cm + ba13) et faire les plafonds de la pièce avec isolant aussi. (donc j'imagine autour de 15kg/m2 soit 2.4T si le 15kg/m2 est bon.)
Es-ce qu’il y a un avant toit par prolongement des chevrons ? : Oui il y a une avancée de toit de 40cm
Quelle est la région et l’altitude ? Ile de France , altitude 80m
Quelle charge d’utilisation aura ce plancher de grenier ? Au minimum de quoi supporté plafond + isolant et le poid d'une ou deux personnes pour entretenir clim gainable et VMC. Au maximum jouant aussi rôle de grenier avec quelques cartons.
Quelle est la section des chevrons ? : 6x8cm

Est-ce qu’il est possible de déceler, visuellement, des déformations au niveau des pannes et des murs : par exemple une flexion de pannes, et un écartement des sommets de murs ? : Je peux regarder mais étant posé depuis moins de 1 mois j'ai peur que ca n'est pas eu le temps de bouger. Après si je peux regarder au besoin.

Je me demandais si une le fait de diviser la pièce en 3 avec deux madriers et donc se fixer en partie sur les murs avait un intérêt ou si un solivage de lamélé à lamélé ne revenait pas au même.

Merci

[ilovir]

Bon ça serait un peu compliqué de faire le modèle complet. Il faudrait toutes les dimensions exactes.

Mais on peut faire quelques premières remarques.

Dans un schéma simplifié (simpliste), les pannes fléchiraient verticalement sous les charges verticales.

De la toiture, la panne qui nous intéresse reçoit une bande chargement de 1.4 m (au jugé), pour une charge de toit de 50 daN/m² + poids de la panne + neige 20 daN/m² (pour la pente et le site).

Dans la section panne 14 x 40, cela induit une contrainte de flexion de 6 MPa. Ce n’est pas beaucoup pour du GL24 ; c’est donc confortable.
Si on vient appuyer un plancher, qui apporte une bande de chargement de 2.25 m de large, cela ajoute : 12 (osb) + solives (madriers 7.5 x 22.5 tous les 60 cm) 12 + plafond, isolation et divers 18, total : 44 daN/m².

Du coup, cela ajoute 5 MPa en flexion dans la panne, ce qui lui double pratiquement la contrainte. Cela pour uniquement un plancher qui sert de plafond, sans rien dessus.

Si on met une charge d’exploitation type habitation (ça peut arriver un de ces jours) 150 daN/m², le supplément de contrainte ajoute encore près de 15 MPa. Du coup, on sort de l’épure, car avec 6 + 5 + 15 = 26 MPa, c’est plus que 24 x 0.9 / 1.25 = 17.3 MPa.

Toujours, dans la même approche simpliste, nous aurions en déformation :
2.8 cm sans le plancher (soit L /330)
5.9 cm de plus avec le plancher chargé. On sort des clous.

L’idée qui vient peut-être c’est d’essayer, en s’appuyant sur ce mode de calcul, de déterminer jusqu’où on pourrait aller sans dépasser les capacités de la structure.

Mais désolé, cette démonstration est trop succincte pour être extrapolée. Si on veut rechercher les limites, il faut faire un modèle nettement plus compliqué dans lequel on verrait comment toutes les pièces travaillent et interagissent entre elles.

Et bien sûr, il faut faire intervenir les effets du vent.