liquide non miscible au lait - Page 2
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liquide non miscible au lait



  1. #31
    Cosmochimicher

    Re: liquide non miscible au lait


    ------

    Salut,

    finalement non je ne te conseille pas le detecteur refractométrique, c'était une première idée (la première idée n'est pas forcement la meilleure), en effet le détecteur réfractométrique présente plusieurs incoveignents : sensibilité peu élevée, mauvaise adaptation aux gradiants d'élution et nécessite un contrôle rigoureu de la température (+/- 0.001°C) pour obtenir la meilleure sensibilité possible, le dispositif doit comporter une pompe sans à-coups ou une pompe alternative équipée d'un atténuateur de pulsations. (bien que ces problèmes peuvent êtres pour la puls part résolus en utilisant un réfractomètre à déflexion).

    je pense que le détecteur conductimétrique ou ampérométrique est la meilleure option et la plus fiable.

    la sonde spécifique aux chlorures me parait aussi être une bonne solution. (à comparer avec le détecteur conductimétrique : sensibilité, linéarité, domaine de mesure, vitesse de réponse, durée de vie, entretient).

    @+

    -----

  2. #32
    abdelle

    Re : Re: liquide non miscible au lait

    Citation Envoyé par Cosmochimicher Voir le message
    Salut

    complément d'information sur la densité du lait :

    Interprétation :
    Densité supérieure : dans le cas de l'écrémage (de 1.034 à 1.038), mais ce peut être aussi un lait de vache fraîche vélée ou mauvaise beurrière.
    (L'écrémage augmente la densité puisque la crême est l'élément léger du lait.)
    Densité inférieure : dans le cas d'addition d'eau, (mouillage). Cependant, on peut être en présence d'un lait très riche en matières grasse.
    (L'addition d'eau abaisse la densité puisque l'eau est plus légère que le lait, la densité baisse de 0.003 pour 10% d'eau ajouté.)
    Nota :
    On peut donc, en écrémant d'une part, en ajoutant de l'eau d'autre part, retablir la densité normale.
    Pour la vente, cela constituerait une double fraude ; c'est pour quoi l'épreuve de la densité doit nécessairement être complétée par le dosage de la matière grasse (je ne sais pas si il existe des tolérances pour l'industrie : à voir avec les normes de l'AFNOR ou en s'adressant directement à la DGCCRF ou au CIALSO : Centre Interprofessionnel d'Analyses Laitières du Sud-Ouest à Auch).
    Pour la matière grasse (protocole Gerber) les normes sont (en g.L-1) :
    Lait entier : 30 à 55
    Lait entier standardisé : 36
    Lait 1/2 écrémé standardisé : 15 à 16
    Lait écrémé standardisé : inférieur à 0.5.
    Mais comme il est possible de tricher en ajustant la densité et le taux de matière grasse avec + ou - d'eau et + ou - de crème, en général on analyse le taux de chlorures du lait (méthode de Charpentier-Volhard), les normes sont :
    La teneur en chlorure de sodium du lait varie de 1.55 à 1.70 g.L-1 avec une moyenne à 1.65.
    Interprétation : la teneur en chlorure du est augmenté dans : le colostrum (3.5g.L-1), le lait de fin de lactation, les laits de rétention, les laits de mammites
    Mais comme on peut encore frauder en rajoutant du NaCl pour compenser la dilution, on analyse le taux de lactose (la sa devient plus dur pour frauder encore), Norme : un lait normal contient entre 47 et 52 g.L-1 de lactose hydraté ; Interprétation : la teneur en lactose est diminué : dans les laits de mammites, dans le colostrum, dans les laits de fin de lactation, dans les laits de rétention (mais en général ces laits sont mis de côté par le producteur car ils altèrent la qualité du lait et donc le prix de vente : payement à la qualité et attribution de notes) et lors du mouillage du lait.

    Le mouillage diminue le taux de chlorure que l'on peut masquer par addition de NaCl. Mais, une teneur élevée en NaCl et un faible taux de lactose sont une présomption de mouillage :
    Normalement :
    alpha = (Cl- en g.L-1) / (Lactose hydraté en g.L-1) x 100 < 4,5

    Dans le cas d'un mouillage :
    alpha < 1,6

    j'espère que ces info t'aiderons
    @+
    merci pour les explications

    comment peut on deceler l'ajout de lait en poudre dans le cru

    si qlq ajout de l'urée?

  3. #33
    abdelle

    Re : Re: liquide non miscible au lait

    Dans l'étude des laits -anormaux, ilest très important de consi-
    dérer l'indice de KOSTLER(Rapport entre le chlore et le lactose) que
    Cl X 100
    l'on peut calculer d'après l'équation: I.K. = C dans laquelle
    Cl et C représentent respectivement le 'pourcentage du chlore et du lactose dans le lait. Or, dans le cas du lait examiné, on a trouvé
    0,235 0i<> de chlore et 2,52 % de lactose; en calculant l'indice de K6s-
    tler nous trouvons 9,32. Cet indice est remarquablement élevé, si
    nous considérons que; dans le lait normal, ilne dépasse jamais 3,5.
    Cette élévation considérable s'explique par le taux élevé du chlore
    . coïncidant avec un notable abaissem'ent du lactose dans le lait exa-
    miné.

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