SALUT A TOUS !!!
Est-ce que quelqu'un parmis vous connait un liquide non miscible au lait ? (qui ne soit pas toxique si possible !)
merci d'avance !!
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SALUT A TOUS !!!
Est-ce que quelqu'un parmis vous connait un liquide non miscible au lait ? (qui ne soit pas toxique si possible !)
merci d'avance !!
Toutes les huiles alimentaires.
C'est peut être jouer sur les mots, mais les graisses du lait ne sont pas dissoutes, elles sont en émulsion
Blague à part, tu as raison. Cela dit, peut être qu'avec du la écrémé on a nos chances... rien de tel qu'un petit essai
Que veut tu faire exactement Vinouchka ?
Slt !
tout d'abord merci pour vos réponses
pour résumer, je dois faire passer le lait dans des conduites ; ce lait est destiné à la consommation.
le problème c'est que dans ces conduites, il reste toujours de l'eau ( due aux nettoyages du système par exemple), et que par conséquent, du lait se mélange à cette eau, et est perdu (car il doit être pur pour être conditionnable)!
donc mon idée, c'était de faire passer un liquide non miscible au lait, avant celui ci ! ça éviterait ainsi que le lait et l'eau se mélange !
mais je ne sais pas si c'est réalisable ! c'est juste une hypothèse à méditer...
Encore merci !!
Le problème c'est que si tu fais passer un liquide non miscible au lait, il sera non miscible à l'eau et tu risques de ne pas bien chasser l'eau, notamment au niveau des points bas.
il faudra que je me renseigne, mais je pense qu'il y aura assez de pression pour pousser le tout !
sinon il me faudrait être sure qu'il n y aura pas de traces d'huile dans le lait!
j'avais déjà pensé à l'huile ... mais j'avais peur qu'elle laisse des traces aux parois des conduites, encrasse ...etc !
mais bon toutes les idées sont bienvenues !
Salut
essaye un jus de fruit, le mieu c'est du jus de citron. L'acidité précipite les protéïnes contenues dans le lait. Il lme semble;...
mais c'est assez ignoble
M
amha, le mieux c'est encore de faire comme tu le fais : de chasser l'eau avec le lait. De toutes façons, même si tu chasses avec autre chose, il faudra tout de même que tu repasse du lait pour chasser ton autre produit.
Je pense qu'au niveau coût ça sera encore pire... et même si tu avais un léger mieux, il faudra de toute façon que tu analyses ton lait pour déterminer que tu n'as pas d'huile. Ca veut dire mise au point de méthode + validation de méthode + analyses en routine... ce que te coutera beaucoup plus cher que quelques dizaines de litres de lait partant à la station.
Bonjour
Je suis bien d’accord, les particules de graisse sont en émulsion mais elles ne sont pas isolées pour autant et risquent de s’imbiber d’huile. En plus une partie de l’huile ou de n'importe quel autre produit, sera plus ou moins dispersée en très fines gouttelettes dans le lait, la décantation risque d’être longue. Pollution certaine !
Quelle est la taille de ton installation ? Labo, pilote, industrielle ?
Normalement ce genre de problème doit être résolu à la conception du circuit et je suppose que toutes les laiteries ont les mêmes contraintes.
Si le tu peux, essaye un soufflage musclé à l’air comprimé, à condition d’avoir de l’air propre.
c'est quoi du lait pur pour toi??? le lait est un mélange, on ne peut le qualifier de "pur". De plus le lait contient beaucoup d'eau, donc le fait que l'eau s'y mélange ne change quasiment rien (tout dépend des proportions). 100L de lait + 1 litre d'eau pour moi c'est 101 litre de lait, et c'est pas 1% d'eau supplémentaire que va changer grand chose.le problème c'est que dans ces conduites, il reste toujours de l'eau ( due aux nettoyages du système par exemple), et que par conséquent, du lait se mélange à cette eau, et est perdu (car il doit être pur pour être conditionnable)!
Par ailleurs tu ne pourras pas trouver de liquide simultanément non miscible avec les deux phases que comporte le lait. Soit ce sera un liquide polaire que sera miscible avec la phase aqueuse du lait mais pas la phase lipidique, soit ce sera un liquide gras qui sera miscible avec la phase lipidique et pas la phase aqueuse.
Le mieux a mon avis est de passé dans tes conduites un solvant non toxique, miscible avec l'eau et qui s'évapore facilement. Tu passes en suite de l'air sous pression dans les conduites pour évaporer les résidus de solvant, ton tuyau est alors tout propre pour faire passer le lait
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Dans toute entreprise alimentaire les conduite sont prevues pour pouvoir passer un racleur, donc ta question m'etonne un peu.
En tout cas utiliser un solvant non miscible ne feras que deplacer le probleme; il faudrat bien retirer ce solvant, donc le rincer avec quelque chose, et ce quelque chose vas se meler au lait.
La solution (en dehors du racleur) est de passer de l'air comprimé comme le preconise m@ch, il n'y a pas besoin d'utiliser le moindre solvant.
je vais faire une réponse groupée :
- je suis à l'echelle industrielle (chez candia)
- je ne savais pas que l'on pouvait utilisé des racleurs ! ( en fait la production s'est tout nouveau pour moi!donc jy connais strictement rien !! lol)
- j'avais déjà pensé à l'air comprimé, mais ils ont peur que ça fasse "de la chantilly" !
d'autant plus qu'il faudrait une pression énorme pour pousser 1000 L de lait !!(je dis 1000, mais c'est peut etre plus !).
- pour les analyses, on les fait en interne !donc c'est moins cher ! mais c'est vrai que ce facteur n'est pas à négliger !je ferai de toute façon une étude pour estimer les coûts, et choisir la méthode la plus rentable !
- pour l'histoire de retirer le solvant, ça n'est pas utile ! je vois les choses comme ça : l'eau est dans les conduites . on rajoute dans les conduites le solvant. puis le lait.donc, le solvant sera pousser en meme temps que l'eau par le lait.
j'avais pensé à un solvant organique effectivement; se serait bien si il pouvait etre évaporé, ou recyclé facilement (pour limiter les couts!). mais je ne sais pas comment trouver un solvant alliant toutes ces conditions...
j'appelle du lait "pur", du lait non mouillé !(lol c'est comme ça qu'on l'appelle ici) car pour être mis en vente, il faut respecter certains critères,notament le taux de matières grasses ! donc si il y a trop d'eau dans le lait, il ne sera plus conforme !c'est quoi du lait pur pour toi??? le lait est un mélange, on ne peut le qualifier de "pur". De plus le lait contient beaucoup d'eau, donc le fait que l'eau s'y mélange ne change quasiment rien (tout dépend des proportions). 100L de lait + 1 litre d'eau pour moi c'est 101 litre de lait, et c'est pas 1% d'eau supplémentaire que va changer grand chose.
Par ailleurs tu ne pourras pas trouver de liquide simultanément non miscible avec les deux phases que comporte le lait. Soit ce sera un liquide polaire que sera miscible avec la phase aqueuse du lait mais pas la phase lipidique, soit ce sera un liquide gras qui sera miscible avec la phase lipidique et pas la phase aqueuse.
m@ch3
Je sais que le lait est amphiphile ! mais je pense qu'on peut trouver un liquide avec lequel il aura moins d'affinité qu'avec l'eau!
le problème s'est qu'en se mélangeant avec l'eau, le lait est perdu ! En fait, un capteur mesure le "degrès de pureté" du mélange eau-lait dans les conduites! et tant qu'il n'est pas conforme, ce mélange est jetté ! donc on perd du lait ...
l'air ne fera pas de Chantilly
il faut sécher ta tuyauterie avec de l'air
puis faire passer ton lait
c'est exactement ce que je voulais dire. Pour donner un exemple concret, dans mon labo nous utilisons de fins tuyaux en Téflon pour acheminer des solvants divers d'une seringue à un tube de manipulation. Lorsqu'on change de solvant, il suffit de faire passer de l'acétone pour rincer le tuyau, puis de l'air comprimé, qui va chasser l'acétone et sécher le tuyau qui sera alors prêt pour être utilisé avec le nouveau solvant sans risque de mélange avec le précédent.il faut sécher ta tuyauterie avec de l'air
puis faire passer ton lait
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Dans ton cas, vu qu'on est dans l'agroalimentaire, il n'y a pas 50 solutions pour le solvant : éthanol.
Pas besoin de solvant, il suffit de faire passer de l'air pour évaporer l'eau
Si on nettoie avec un solvant, quel qu'il soit, il va falloir prouver qu'on ne le retrouve pas ensuite dans le lait (et donc dosages couteux).
Sèche à l'air. On n'est pas en train de faire de la chimie organométallique, s'il reste une trace d'eau, ça ne polluera pas le lait qui en contient déjà, et pas qu'un peu.
ok !
mais j'ai oublier de vous préciser un truc, c'est que pour ammener le lait d'un tank de stokage à un autre faut le pousser ! pour l'instant on le fait à l'eau !
donc pb : comment faire pour éviter que l'eau et le lait se mélange ?
sinon je sais que ça ne va pas faire de la chantilly lol mais disons qu'on a peur que ça mousse... enfin, faudrait essayer de voir comment réagit le lait sous 10bars d'air comprimé !
Et je ne sais pas si on pourra générer une pression suffisament importante pour pousser les 5000 L de lait par exemple ! Vu qu'on est sur du gros volume ...c'est pas évident !
Salut
Je suis étudiant en hydraulique. Pour ton problème de transport de lait, il faut calculer la pression nécessaire à l'amont du réseau en fonction du DEBIT et non du VOLUME de lait.
En alimentatione en eau potable, on utlise la formule de lechapt et Calmont. Elle doit etre à peu de chose près valable pour le lait (fluide quasiment identique à l'eau).
Je te suggère donc de chercher un cours hydraulique en charge (HEC). je n'en ai pas sur moi mais tu peux me contacter pour que je t'en envoie un par mail.
Il te reste juste à connaitre précisément le linéaire de conduite, les matériaux (et leur rugosité) ainsi que le nombres de coudes (u changement de direction).
Avec tout ça et excel tu sera la pression qu'il te faut à l'amont et fonction de ta côte dans ton bassin à l'aval.
Di moi si tu veux en savoir plus, M
Bonjour,
il me semble que d'insulfler de l'ai chaud est le système le plus simple, si l'eau est pure, il n'y à pas de problène, par contre si il reste du détergent (ou autre chose) il peut être interessant de se placer en régime d'écoulement turbulent (pour éviter le dépôt eventuel de résidus solide à la surface de la conduite, car en régime laminaire la vitesse d'écoulement sur le bord est nulle se qui peut produire un dépôt du type dépôt de tartre).
il me semble qu'il y à également une certaine marge de maneuvre avant de nouiller le lait (se n'est qu'à partir de d=1.028 que l'on parle de lait mouillé, alors qu'un lait entier se situe en général aux alentours de 1.032) une simple mesure au thermolactodensitomètre permet de le vérifier (on peut également faire la mesure du degrès Brix au réfractomètre : taux de matière sèche) il faut évidament comparer les mesures en sortie de réseau à celles de dépotage du tanck (ou à celles après ultrafiltration si il y à un écrémage).
slt !!
ma réponse à stagiaireengalere :
Je veux bien tes cours !! je vais en parler avec mon chef voir ce qu'il en pense ! mais ça pourra toujours m'être utile !! En tout cas merci !!!
ma réponse à Cosmochimicher :
déjà j'aimerai bien savoir dans quel secteur tu es pour connaitre ses valeurs de densité? ça m'impressione !!!!
sinon, pour savoir si le lait est mouillé (donc jetté), ou non, on utilise une "sonde de triage" , sauf qu'on a pas su me dire qu'est ce qu'elle mesure ! il faut que je me renseigne davantage ! mais peut etre que tes méthodes de mesures seraient + fiables que celle que nous utilisons !
quant à l'eau que nous utilisons, elle est stérile ! y'a pas de soucis de ce coté là !
en tout cas merci pour toutes ces idées !!
Salut,
pour répondre à ta question sur les valeurs de densité du lait, j'ai apris sa il y à pas mal d'années en BEPA (Brevet d'Etudes Professionnelles Agricole) Spécialité : Analyse de Laboratoire et Contrôle de la Qualité des Produits Agro-alimentaires en cours de TP de chimie analytique en 2ème année.
pour ton capteur en ligne, je ne sait pas pour le quel ils ont opté dans ton entreprise, mais si j'avais eu à choisir un capteur pour ce genre d'analyse en flux j'aurais opté pour un détecteur réfractométrique (compensé en température par une sonde type Pt100 ou avec un réfractomètre à double cellule se servant de référence de déviation thermique sur de l'eau distillée à même température, du type des détecteurs réfractométrique utilisé en HPLC pour l'analyse des sucres, cela permettrait d'éviter une sonde de température qui peut toujours tomber en panne bien que assez fiable tout de même) pour mesurer la variation du Degrès Brix (taux de matière sèche du lait).
Salut
complément d'information sur la densité du lait :
Interprétation :
Densité supérieure : dans le cas de l'écrémage (de 1.034 à 1.038), mais ce peut être aussi un lait de vache fraîche vélée ou mauvaise beurrière.
(L'écrémage augmente la densité puisque la crême est l'élément léger du lait.)
Densité inférieure : dans le cas d'addition d'eau, (mouillage). Cependant, on peut être en présence d'un lait très riche en matières grasse.
(L'addition d'eau abaisse la densité puisque l'eau est plus légère que le lait, la densité baisse de 0.003 pour 10% d'eau ajouté.)
Nota :
On peut donc, en écrémant d'une part, en ajoutant de l'eau d'autre part, retablir la densité normale.
Pour la vente, cela constituerait une double fraude ; c'est pour quoi l'épreuve de la densité doit nécessairement être complétée par le dosage de la matière grasse (je ne sais pas si il existe des tolérances pour l'industrie : à voir avec les normes de l'AFNOR ou en s'adressant directement à la DGCCRF ou au CIALSO : Centre Interprofessionnel d'Analyses Laitières du Sud-Ouest à Auch).
Pour la matière grasse (protocole Gerber) les normes sont (en g.L-1) :
Lait entier : 30 à 55
Lait entier standardisé : 36
Lait 1/2 écrémé standardisé : 15 à 16
Lait écrémé standardisé : inférieur à 0.5.
Mais comme il est possible de tricher en ajustant la densité et le taux de matière grasse avec + ou - d'eau et + ou - de crème, en général on analyse le taux de chlorures du lait (méthode de Charpentier-Volhard), les normes sont :
La teneur en chlorure de sodium du lait varie de 1.55 à 1.70 g.L-1 avec une moyenne à 1.65.
Interprétation : la teneur en chlorure du est augmenté dans : le colostrum (3.5g.L-1), le lait de fin de lactation, les laits de rétention, les laits de mammites
Mais comme on peut encore frauder en rajoutant du NaCl pour compenser la dilution, on analyse le taux de lactose (la sa devient plus dur pour frauder encore), Norme : un lait normal contient entre 47 et 52 g.L-1 de lactose hydraté ; Interprétation : la teneur en lactose est diminué : dans les laits de mammites, dans le colostrum, dans les laits de fin de lactation, dans les laits de rétention (mais en général ces laits sont mis de côté par le producteur car ils altèrent la qualité du lait et donc le prix de vente : payement à la qualité et attribution de notes) et lors du mouillage du lait.
Le mouillage diminue le taux de chlorure que l'on peut masquer par addition de NaCl. Mais, une teneur élevée en NaCl et un faible taux de lactose sont une présomption de mouillage :
Normalement :
alpha = (Cl- en g.L-1) / (Lactose hydraté en g.L-1) x 100 < 4,5
Dans le cas d'un mouillage :
alpha < 1,6
j'espère que ces info t'aiderons
@+
Salut et dsl pour le retard, mais le We pas d'internet...
Je te conseilles deux ou trois liens pour les cours d'HEC.
http://www.thermexcel.com/french/ressourc/pdc_line.htm
http://www.mecaflux.com/
Je vais tenter de retrouver mes cours d'hydraulique ce soir, je te les envoies demain en MP.
A mon avis, il ne faut surtout pas négligé les pertes de charges singulières sur ton réseau (il y a surement de nombreux changement de direction).
M
Merci pour toutes ces infos !
En cours on nous a jamais parlé de ça! pourtant je fais un IUP qui axé sur la nutrition-qualité-analyse !
Par contre on nous a justement déconseillé l'utilisation du détecteur réfractométrique (j'ai oublié pourquoi, mais ce soir je chercherai et je te le dirai) !
J'irai faire un tour à mon labo, voir qu'est ce qu'ils réalisent comme dosage ! mais il me semble qu'ils dosent juste les MG !
Et si j'ai un soucis pour les cours d'HEC, je te ferai signe stagiaireengalere !! (j'espère qu'il n y a pas trop de math, car ça fait 3 ans que j'en fais plus !! lol)
*note: ne pas acheter de lait CANDIA pendant environ 1 an *
Salut,
oui effectivement on à tendance à déconseiller le détecteur réfractométrique (on me la aussi déconseillé en cours de BTS) mais moi c'était pour une application en HPLC du fait que l'on ne puisse utiliser ce détecteur qu'en mode isocratique (même en mode différenciel avec deux cellules mes et réf) j'ai quand même eu à l'utiliser plus tard pour la chromato des sucres (le principal problème que j'ai rencontré s'est qu'il avait tendance à s'encrasser).
d'autres détecteurs que tu pourrait utiliser sont les détecteurs conductimétriques ou ampérométriques (basé sur la conductivité des ions qui serait diminué en cas de dilution par mouillage)
tu pourrait également utiliser des sondes spécifiques type sonde spécifique au chlorures ou au lactose (du type enzymes immobilisés sur une membrane à diffusion, comme la béta - galactosidase, en mesurant la différence de potentiel électrochimique, du type glucomètre pour diabétique si je me souvient bien) mais mon choix porterais plutôt vers l'électrode spécifique au chlorures car la sonde enzymatique ne serait pas très réactive à cause de la cinétique d'hydrolyse du lactose par la béta-galactosidase.
@+
mais il me semble aussi qu'on nous avait dit que le détecteur réfractométrique était peu sensible ! mais tu as raison, c'était pour son application avec l'HPLC !
Je me suis renseignée, et nos sondes sont de type conductimétrique ! tu penses que un détecteur réfractométrique serait tout de meme mieux ?(vu que tu m'avais dit que c'est cela là que tu choisirait)
Pour répondre à dudulle au sujet des racleurs, chez nous ce serait trop compliqué, vu qu'il y a des vannes, et pleins de diamètres de tuyaux différents !