Bonjour, voilà ma question :
-- Dans une réaction dite "réaction nucléophile", c'est le réactif qui est nucléophile.
Si j'applique cela à la substitution nucléophile (SN1 ou SN2, peut importe), je sais que le groupe partant X (si le substrat d'origine était RX par exemple dans la réaction Nu + RX => RNu + X) est électronégatif et que R sera pauvre en électrons.
=> Mais que puis je dire de la nucléophilie du groupe partant X ? Puis je dire que le groupe partant X est d'une nucléophilie inférieur au réactif Nu pour expliquer le fait que la réaction favorise le Nu et non le X ?
J'en déduisais que : "le groupe partant est plus nucléophile que le réactif, car pour partir sélectivement, il doit avoir une énergie de liaison inférieur à celle que fera le réactif, or, plus un atome est nucléophile, plus son énergie de liaison est faible, et plus un atome est électrophile, plus son énergie de liaison est forte", mais j'ai peur d'avoir confondu électronégatif et électrophile.
Car dans les facteurs favorisant la perte du X, il y a la fragilité de la liaison RX, que l'on pourrait grossièrement classer comme cela pour différent X : I>Br>Cl>F.
On remarque donc que l'énergie de liaison est d'autant plus forte que l'atome est petit et que l'eléctronégativité est grande.
=> Mais je ne sais pas si cette observation empirique est juste, et de plus, je ne sais pas si on l'impute à la masse atomique ou à l'électronégativité (à supposer que l'on puisse théoriquement faire l'un sans l'autre), ou au deux ?
=>Ainsi, y a t'il une corrélation possible entre nucléophilie, électrophilie, et électronégativité, et si oui, pourriez vous m'aider à la formuler ? Electrophile et électronégatif varient dans le même sens ?
Aidez-moi, plus j'y réfléchi, et plus je m'embrouille
-----