Bonjour,
comment a t on mesurer l'énergie de liaison C=C?
J'ai par exemple dans un livre une valeur de DC=C = 615 kJ/mol
merci
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Bonjour,
comment a t on mesurer l'énergie de liaison C=C?
J'ai par exemple dans un livre une valeur de DC=C = 615 kJ/mol
merci
Out! Out! You, Demons Of Stupidity!!
personne ne peut m'aider?
Out! Out! You, Demons Of Stupidity!!
Bonjour!
Je n'ai qu'une hypothèse, à vérifier... Est-ce que ça ne viendrait pas directement du diagramme énergétique des orbitales moléculaires? Avec les solutions de l'équation de Schrödinger et tout le tuti?
Non? Je le savais, je suis
Allez, je m'y résous ...
Bon courage!
on fait bruler un alcane et un alcène
la différence énergétique tient à une molécule d'eau qui à nécessité un demi dioxygène
et bien non, ça tombe pas juste
le terme qui manque, c'est justement l'énergie de la double liaison
je ne comprend pas très bien. que mesure t-on dans la combustion?
Out! Out! You, Demons Of Stupidity!!
la chaleur dégagée, ce qui correspond à de l'énergie
on peut également procéder par hydrogénation plutôt que par combustion, cf les 36kcal/mol d'aromaticité du benzène
si tu as du mal avec ces notions, revois le cycle de Born Haber en thermo
désolé, j'ai vraiment une lacune à ce niveau là. Je ne comprend pas comment on peut mesurer la chaleur dégager au cours du temps.
Comment faites vous expérimentalement, avec quels instruments de mesure?
Par rapport au cycle de Born Haber, dois je comprendre qu'on peut aussi en déduire indirectement la valeur grâce au
J'ai le même problème, comme expérimentalement mesure t-on un par exemple??
merci d'avoir pris le temps de répondre.
Out! Out! You, Demons Of Stupidity!!
la réponse tient en un seul mot :
calorimètre
ok, merci pour vos réponses
Out! Out! You, Demons Of Stupidity!!
Tu as bien de la chance d'être satisfait des réponses données, Mamono. La plupart des intervenants cachent leur propre insécurité derrière de belles formules, genre cycle de Born-Haber, équation de Schrödinger. Mais ils ne vont pas beaucoup plus loin. C'est drôle qu'il n'y ait pas eu de référence à la théorie de Maxwell ou à la relation d'Einstein E = mc2. Rien de tel que d'étaler un vocabulaire brillant, quand on ne sait pas vraiment comment répondre. Cela a un avantage : on paraît savant. Et le poseur de question n'a d'autre ressource que d'afficher sa satisfaction, même s'il n'est pas beaucoup plus avancé pour autant.
La vraie question est : Comment mesure-t-on une énergie de liaison C-H ou C-C ? Ce n'est pas facile à répondre. Dire que la réponse tient en un seul mot, la calorimétrie (comme le fait Harley April) est si évident, que cela ne sert à rien. Cela revient à dire qu'il faut recourir à la comptabilité pour savoir si telle société est en faillite. Il faut être plus précis. Comment mesure-t-on cette énergie ? Donnez-moi des chiffres, des détails d'expérience, des résultats de mesure !
effectivement, on se demande d'où vient cette association au cycle de Born Haber
alors, histoire de vérifier l'état de mes neurones, je suis allé ouvrir le livre de P. Vogel chimie organique, méthodes et modèles (DeBoeck)
le chapitre 1.3 traite du sujet
en particulier, le premier paragraphe de la page 20 explique comment le cycle de Born Haber peut être utile
Un exemple chiffré vient ensuite compléter l'exposé
bien évidemment, on peut également procéder par calcul à l'aide la mécanique moléculaire* ou par calcul quantique**, mais il me semble que la question était sur la manière expérimentale de déterminer ces grandeurs.
* Ann. Rev. Phys. Chem. 19, 531 (1968) JACS 95 8005 (1973), Top. Curr. Chem. 45 (1974), Adv. Phys. Org. Chem 13 1 (1976) par Alinger lui même qui a également rédigé JACS 101 5111 (1979) et T 35 3 (1979)
** JACS 105 5915 et 6185 (1983), J. Comp. Mol. Des. vol4 (1990) pour MOPAC
je digère un peu tout cela, pas toujours facile, sans pour autant avoir compris à 100%. On croit aussi parfois avoir compris sur le moment...et finalement...Tu as bien de la chance d'être satisfait des réponses données, Mamono. La plupart des intervenants cachent leur propre insécurité derrière de belles formules, genre cycle de Born-Haber, équation de Schrödinger. Mais ils ne vont pas beaucoup plus loin. C'est drôle qu'il n'y ait pas eu de référence à la théorie de Maxwell ou à la relation d'Einstein E = mc2. Rien de tel que d'étaler un vocabulaire brillant, quand on ne sait pas vraiment comment répondre. Cela a un avantage : on paraît savant. Et le poseur de question n'a d'autre ressource que d'afficher sa satisfaction, même s'il n'est pas beaucoup plus avancé pour autant.
La vraie question est : Comment mesure-t-on une énergie de liaison C-H ou C-C ? Ce n'est pas facile à répondre. Dire que la réponse tient en un seul mot, la calorimétrie (comme le fait Harley April) est si évident, que cela ne sert à rien. Cela revient à dire qu'il faut recourir à la comptabilité pour savoir si telle société est en faillite. Il faut être plus précis. Comment mesure-t-on cette énergie ? Donnez-moi des chiffres, des détails d'expérience, des résultats de mesure !
Mais c'est claire, qu'une belle formule peut tromper, je ne dis pas ça pour incriminer les réponses de HarleyApril, qui sont très certainement juste, aux vu de ces sources.
En tout, je vous remercie de votre intervention. je vais donc pousser mes recherches.
merci
Out! Out! You, Demons Of Stupidity!!
si tu veux une copie des pages correspondantes du livre de Vogel, fais-moi parvenir ton adresse mail par message perso (pas sur le forum !)
normalement, la copie de quelques pages à titre individuel n'est pas une enfreinte au copyright
On considère que le "delta r H" d'une réaction est égale à l'enthalpie de formation des produits moins celle des réactifs.
La combustion d'un alcane ou d'un alcène donne du CO2 et de l'H2O.
Si on peut mesurer le "delta r H" (grâce au calorimètre), qu'on connait les enthalpies de formation des produits (CO2 et H2O), on peut calculer l'enthalpie de formation.
On calcule donc les deux enthalpies de formation, et on les compare. La différence entre les deux correspond à celle de deux liaisons carbone hydrogène, plus une liaison pi (c'est à dire les différences entre un alcène et un alcane).
Maintenant si on connait l'énergie de la liaison carbone hydrogène, on a l'énergie de la liaison pi.
Voilà, cette méthode reste à mon avis un peu approximative, et il doit surement exister mieux.
En fait, le problème vient de la difficulté de définir l'énergie de liaison dès que l'on sort du cadre diatomique.
On peut effectivement se servir de cycles thermodynamiques si on fait la supposition que l'énergie de liaison est transférable et additive...