Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la fusion
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Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la fusion



  1. #1
    invite8992e042

    Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la fusion


    ------

    Je propose de refaire l'expérience de la fusion froide en utilisant du palladium monoisotopique.

    -----

  2. #2
    invite3209aec3

    Re : les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Pourriez vou être plus claire e expliquer votre demarche scientifique ?

  3. #3
    invite8992e042

    Re : les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Citation Envoyé par JAJA MENPHIS Voir le message
    Pourriez vou être plus claire e expliquer votre demarche scientifique ?
    Bonjour. Les isotopes ont des volumes atomiques différents ;cela a pour conséquence de créer des défauts et des lacunes dans le maillage atomique du palladium, en utilisant du palladium monoisotopique ont n'aura plus ces défauts et la fusion froide fonctionnera beaucoup plus efficacement(ceci permet peut étre d'expliquer l'explosion du laboratoire ou travaillait un chercheur américain si celui-ci a utilisé du palladium monoisotopique en secret!)

  4. #4
    moco

    Re : les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    1. Quelle est la différence entre le volume atomique des isotopes du palladium ?
    2. Comment fais-tu pour isoler les isotopes du palladium à l'échelle macroscopique ?
    3. N'as-tu pas lu le rapport paru dans Nature disant que la fusion froide est une chimère ? L'Hélium dont on a prétendu qu'il s'était formé par pseudo fusion froide à partir d'Hydrogène avait été recueili dans un ballon qui avait précédemment été rempli d'Hélium.
    Dernière modification par HarleyApril ; 07/08/2009 à 18h28. Motif: coquille : l'hélium sont au lieu de l'hélium dont

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite8992e042

    Re : les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    1)La résolution de l'équation de SCHRONDINGER permet de déterminer les orbitales atomiques se tous les atomes; cette équation prend en compte la masse atomique de chaque élément; ceci implique que deux isotopes auront nécessairement des volumes différents.2)Je suis un agent EDF en retraite ;et j'ai personnellement réussi en 2002 a séparer les isotopes du plomb par voie chimique cette méthode de séparation chimique est depuis la propriété intellectuelle d'EDF et je ne peux donc pas la développer ici; reste, qu'elle est totalement applicable au palladium.3)Je n'ai pas lu ce rapport ;mais je suis certain q'on n'y parlait pas des isotopes du palladium et donc je suis d'accord avec ce rapport;car la différence entre les termes "palladium" et "palladium monoisotopique" est la méme que la différence qui existe entre les termes "désordre" et "ordre" du point de vue de la fusion froide.

  7. #6
    jgiovan

    Re : les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Bonjour,

    Avant de m'aventurer dans la composition isotopique du palladium, je m'interesserais d'abord à sa structure cristalline qui est à mon sens la première cause de différences entre deux electrodes en Pd.

    Cela-dit, comme Moco, je pense que la non-reproductibilité des expériences vient du fait que des zozos ont au mieux mal interprété leurs résultats et au pire les ont falsifiés...

  8. #7
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Bonjour michelkazus

    composition du Palladium 46
    102 01.02 %
    104 11.14 %
    105 22.33 %
    106 27.33 %
    108 26.46 %
    110 11.72 %

    composition du Rhodium 45
    103 100 %

    Je propose donc aux amateurs de fusion froide de faire leurs essais avec du rhodium.
    L'electronique, c'est fantastique.

  9. #8
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Citation Envoyé par curieuxdenature Voir le message
    Bonjour michelkazus

    composition du Palladium 46
    102 01.02 %
    104 11.14 %
    105 22.33 %
    106 27.33 %
    108 26.46 %
    110 11.72 %

    composition du Rhodium 45
    103 100 %

    Je propose donc aux amateurs de fusion froide de faire leurs essais avec du rhodium.
    merci pour le conseil; mais seul le palladium peut emmagasiner jusqu'a 200 fois son propre volume en hydrogéne.

  10. #9
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Citation Envoyé par michelkazus Voir le message
    merci pour le conseil; mais seul le palladium peut emmagasiner jusqu'a 200 fois son propre volume en hydrogéne.
    Bonjour

    c'était surtout une forme de plaisanterie, même avec une telle adsorption on n'observe pas de phénomène de fusion atomique. Ce n'est pas suffisant pour vaincre la barrière coulombienne.
    Quoi qu'il en soit, même en invoquant les stats il faudrait des tensions de plusieurs dizaines de milliers de volts pour supposer une telle fusion, ce n'est pas la structure du métal qui peut y changer quelque chose, le noyau se trouve encore 100 000 fois trop loin. (rayon de Bohr = 5 10-9 m, rayon du noyau ~ 10-15 m )

    Connais-tu le critère de Lawson ?
    A mon avis autant faire l'expérience avec du tritium ça me semble plus adéquat.
    L'electronique, c'est fantastique.

  11. #10
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expériencr de la f

    Citation Envoyé par curieuxdenature Voir le message
    Bonjour

    c'était surtout une forme de plaisanterie, même avec une telle adsorption on n'observe pas de phénomène de fusion atomique. Ce n'est pas suffisant pour vaincre la barrière coulombienne.
    Quoi qu'il en soit, même en invoquant les stats il faudrait des tensions de plusieurs dizaines de milliers de volts pour supposer une telle fusion, ce n'est pas la structure du métal qui peut y changer quelque chose, le noyau se trouve encore 100 000 fois trop loin. (rayon de Bohr = 5 10-9 m, rayon du noyau ~ 10-15 m )

    Connais-tu le critère de Lawson ?
    A mon avis autant faire l'expérience avec du tritium ça me semble plus adéquat.
    bonjour et merci pour l'intéret que tu porte au problème.je connais le critère de LAWSON (pour la fusion du tritium et du deutérium il faut 100 millions de degrés et ce que peu de gents savent est qu'il en faut 400 millions, à conditions égales, pour fusionner l'hydrogéne normale:m=1)et de fait c'est cette dernière réaction qui retient mon attention car elle ne génère pas d'émission de neutrons et n'active de fait aucun matériaux; de plus cet hydrogène est produit en trés grande quantité à l'électrode de palladium lors du passage du courant électrique .Enfin les forces colossales pour réaliser cette fusion sont à mon avis les forces interatomiques(exemples: la synthèse du diamant obtenu en refroidissant brusquement un acier sursaturé en carbone ou l'eau qui gèle ...)reste à savoir le mécanisme qui permet à la fusion de se réaliser:le passage d'un courant électrique dans un conducteur provoque le départ d'un ou plusieurs électrons de l'atome pd -] pd2+ ce ou ces électrons se retrouvent dans une bande de conduction entre les atomes et une partie non négligeable d'entre-eux vont aller se déplacer à la surface du conducteur (en formant une gaine d'électrons autout du fil conducteur)bref, l'essentiel est que l'ion pd2+ est plus petit que l'atome pd, en faisant le calcul de la diminution du vulume interatomique compris entre les sphères des atomes ou ions palladium on trouve (pour un réseau cubique et en estimant une diminution du rayon atomique de 10 pour cent) une diminution de ce volumes interatomique(c'est là que se trouvent les molécules d'hydrogène) de 27 pour cent! c'est énorme! car une molécule d'hydrogène qui fusionne ne disparait pas, mais devient un atome de deutérium qui posséde un volume non négligeable par rapport a la molécule d'hydrgène initiale.Que dire de plus,comparons la charge d'un noyau d'hydrogène à celle du noyau de paladium :1 à 46 ;comparons le volume d'un atome de pd et celui d'un atome d'H2 :un melon pour une olive; ah! un dernier détail,les électrons du courant électriques se déplacent avec une vitesse relativement lente (vitesse de groupe); par contre leur vitesse de phase est égale à la vitesse de la lumière (ceci est important pour évaluer l'inertie des molécules d'hydrogènes qui vont essayer de s'échapper des espaces interatomiques lorsquelles seront soumises a des pressions énormes; d'ou l'importance d'avoir des espaces interatomiques identiques entre-eux,donc des atomes identiques entre-eux, donc des monoisotopes; car dans le cas contraire ces espaces seraient de volumes variables et constitueraient des zones tampons ou pourraient se "réfugier" les molécules d'h2 pour échapper à la fusion .

  12. #11
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Bonjour

    il faut éviter de confondre rayon atomique et rayon du noyau, le premier concerne le cortège électronque qui se trouve à une distance énorme pour espérer invoquer la fusion.
    Transformer du carbone en diamant necessite une énergie ridiculement faible par rapport à ce qui te préoccupes.
    L'electronique, c'est fantastique.

  13. #12
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Citation Envoyé par curieuxdenature Voir le message
    Bonjour

    il faut éviter de confondre rayon atomique et rayon du noyau, le premier concerne le cortège électronque qui se trouve à une distance énorme pour espérer invoquer la fusion.
    Transformer du carbone en diamant necessite une énergie ridiculement faible par rapport à ce qui te préoccupes.
    bonjour. je ne confond pas rayon atomique et rayon du noyau;si on considère la molécule d'hydrogène, le systéme qu'elle forme (2 électrons + 2 protons) ressemble furieusement à un mini tokamak! Je ne désire pas développer davantage les arguments pour ou contre car il n'y a pas dans la littérature de données numériques concernant le domaine de fonctionnement de ce mini tokamak ,sauf peut-étre la fusion muonique. Bref, la diminution du volume d'un systéme 2e+2p nécessite beaucoup moins d'énergie que la réduction d'un systéme 2p. Enfin, en considérant le point de départ et le point d'arrivée(la molécule d'hydrogène devient un atome de deutérium en fusionnant) le volume de l'atome de deutérium est supérieure au volume d'un atome d'hydrogène et inférieure au volume de la molécule d'hydrogène; cette position intermédiare suggère qu'il suffirait de compresser la molécule d'hydrogène jusqu'à atteindre le volume de l'atome de deutérium pour provoquer la fusion de la molécule dhydrogène.

  14. #13
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Bonjour michelkazus

    j'aimerais penser croire que tu ne confonds pas et pourtant tu persistes et signes.
    Pour fusionner les atomes de deutérium (ou autres d'ailleurs) il faut leur faire franchir la barrière coulombienne.
    Pour ça ils doivent s'approcher à des distances environ 100 000 fois plus petite que le rayon de l'atome. (tu me parles de la réduire par 2 ou 10...)
    Autrement dit, tout ce qui passe à cette dernière distance met en jeu des énergies environ 100 000 fois plus grandes pour qu'ils s'interpénètrent en surmontant la force de répulsion de leurs charges positives.

    A notre echelle, on parvient à se contenter d'une température équivalent nettement moins grande, cela tient aux écarts statistiques des vitesses instantanées des noyaux. Certains ont une vitesse bien plus élevés et ils fusionneront pour un faible pourcentage.

    Dès que le point critique est atteint la réaction s'entretient d'elle même (comme dans le Soleil), mais pour nos essais ça se termine en explosion parce qu'on ne sait pas encore maitriser le confinement.

    Pour un mélange D+T il faut une température équivalent à environ 35 000 eV(40 000 000 K) pour que 0.004% des noyaux espèrent fusionner, trouve moi cette énergie équivalente dans un verre d'eau et tu fais fortune.
    L'electronique, c'est fantastique.

  15. #14
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Citation Envoyé par curieuxdenature Voir le message
    Bonjour michelkazus

    j'aimerais penser croire que tu ne confonds pas et pourtant tu persistes et signes.
    Pour fusionner les atomes de deutérium (ou autres d'ailleurs) il faut leur faire franchir la barrière coulombienne.
    Pour ça ils doivent s'approcher à des distances environ 100 000 fois plus petite que le rayon de l'atome. (tu me parles de la réduire par 2 ou 10...)
    Autrement dit, tout ce qui passe à cette dernière distance met en jeu des énergies environ 100 000 fois plus grandes pour qu'ils s'interpénètrent en surmontant la force de répulsion de leurs charges positives.

    A notre echelle, on parvient à se contenter d'une température équivalent nettement moins grande, cela tient aux écarts statistiques des vitesses instantanées des noyaux. Certains ont une vitesse bien plus élevés et ils fusionneront pour un faible pourcentage.

    Dès que le point critique est atteint la réaction s'entretient d'elle même (comme dans le Soleil), mais pour nos essais ça se termine en explosion parce qu'on ne sait pas encore maitriser le confinement.

    Pour un mélange D+T il faut une température équivalent à environ 35 000 eV(40 000 000 K) pour que 0.004% des noyaux espèrent fusionner, trouve moi cette énergie équivalente dans un verre d'eau et tu fais fortune.
    bonjour.Il me semble qu'on a du mal à se comprendre; aussi je vais te présenter le problème sous un autre aspect.Je suppose que tu connais la fusion catalysée par les muons, le muon a une masse 207 fois celle de l'électron et posséde la charge de l'électron, un atome muonique d'hydrgène a donc la taille d'une téte d'épingle comparée à une orange qui serait l"atome normal d'hydrogène; cete téte d'épingle peut pénétrer un atome d'hydrogène et arriver jusqu'au noyau pour fusionner. Mon problème ou ma question est si l'on pouver faire varier la masse du muon, qu'elle serait la masse atomique minimale du muon pour pouvoir pénétrer l'atome d'hydrogène et y fusionner? a cette masse minimale correspond un volume atomique maximal de l'atome muonique d'hydrogène;si on peut compresser un atome d'hydrogène normal jusqu'à ce volume alors cet atome pourra pénétrer dans un autre atome d'hydrogène et peut étre y fusionner si ....etc.

  16. #15
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Bonjour michelkazus

    la fusion qui est présumée avec l'atome muonique est un abus de langage, c'est plutot d'une molécule muonique qu'il faudrait parler.
    Un électron est théoriquement remplacé par un muon qui permet aux deux noyaux (D+D, D+T, T+T) d'avoir de meilleurs 'chances' de fusionner parce que le muon a une masse 207 fois plus grande que son petit frère et donc une orbitale bien plus serrée d'autant.
    Cela offre à la molécule formée 10 000 possibilités de forcer la barrière à chaque µS (107 essais de fusion par seconde)

    Mais bon, tu n'es pas sans savoir que le muon a une durée de vie très faible(2.2µS), pour que l'opération soit rentable il faudrait environ 1000 fusions par muon alors qu'on plafonne à 150, à cause de sa capture par l'hélium formé, ce qui stoppe la catalyse.

    Pour en revenir à nos moutons, on n'a pas du tout ce processus dans l'adsorption du palladium. Pour avoir un système similaire, il faudrait forcer la molécule à un niveau fondamental de 3000 eV au lieu des 13.6 habituels, aucun processus physique n'en est capable.
    L'electronique, c'est fantastique.

  17. #16
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Citation Envoyé par curieuxdenature Voir le message
    Bonjour michelkazus

    la fusion qui est présumée avec l'atome muonique est un abus de langage, c'est plutot d'une molécule muonique qu'il faudrait parler.
    Un électron est théoriquement remplacé par un muon qui permet aux deux noyaux (D+D, D+T, T+T) d'avoir de meilleurs 'chances' de fusionner parce que le muon a une masse 207 fois plus grande que son petit frère et donc une orbitale bien plus serrée d'autant.
    Cela offre à la molécule formée 10 000 possibilités de forcer la barrière à chaque µS (107 essais de fusion par seconde)

    Mais bon, tu n'es pas sans savoir que le muon a une durée de vie très faible(2.2µS), pour que l'opération soit rentable il faudrait environ 1000 fusions par muon alors qu'on plafonne à 150, à cause de sa capture par l'hélium formé, ce qui stoppe la catalyse.

    Pour en revenir à nos moutons, on n'a pas du tout ce processus dans l'adsorption du palladium. Pour avoir un système similaire, il faudrait forcer la molécule à un niveau fondamental de 3000 eV au lieu des 13.6 habituels, aucun processus physique n'en est capable.
    bonjour. Merci pour la réponse

  18. #17
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Citation Envoyé par michelkazus Voir le message
    bonjour. Merci pour la réponse
    A priori la probabilité de la fusion muonique est trés grande ; mais que deviendrait-elle si on parvenait à reduire le volume de l'atome d'hydrogène par un facteur de 2 à10 ? en supposant cette probabilité égale à 10-6 pour une durée de une seconde et en considérant le nombre total de sites pouvant dans une electrode de Pd génèrer cette fusion (ce nombre est de l'ordre du nb d'AVOGADRO) le calcul de l'énergie produite donne alors une valeur de quelques Joules valeur qui est significative à l'échelle macroscopique; quel est ton avis ?

  19. #18
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Bonjour michelkazus

    mon avis est qu'on ne peut faire 2 suppositions qui ne découlent pas l'une de l'autre.
    Si tu comprimes d'une valeur si faible tu ne peux espérer en même temps une probabilité de 10-6 alors qu'avec une compression de 200 tu n'a qu'une proba de 10-7.

    Ces probabilités se calculent et de très faibles variations entrainent des choses qui ne tombent pas sous le sens, un quart de poil de mouche et tout déraille. Voir effet tunel.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_tunnel

    Un exemple tout bête de transparance quantique :
    un électron animé d'une énergie cinétique de 100 eV placé dans un puits de potentiel de 200 eV, dont les bords sont à 3 10-10m mettra :
    0.4 mS pour traverser la barrière.
    pour 10 fois ces énergies (1000 et 2000 eV) on a :
    1025 secondes pour espérer le voir sortir de son trou !

    Les mêmes types de calculs expliquent l'instabilité des atomes radioactifs qui s'échelonnent de quelques µS à plusieurs milliards de milliards d'années.
    Les calculs des 'chances' de fission spontanées s'apparentent aux 'chances' de fusion spontanées.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Barri%C3%A8re_coulombienne
    L'electronique, c'est fantastique.

  20. #19
    invite8992e042

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Citation Envoyé par curieuxdenature Voir le message
    Bonjour michelkazus

    mon avis est qu'on ne peut faire 2 suppositions qui ne découlent pas l'une de l'autre.
    Si tu comprimes d'une valeur si faible tu ne peux espérer en même temps une probabilité de 10-6 alors qu'avec une compression de 200 tu n'a qu'une proba de 10-7.

    Ces probabilités se calculent et de très faibles variations entrainent des choses qui ne tombent pas sous le sens, un quart de poil de mouche et tout déraille. Voir effet tunel.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_tunnel

    Un exemple tout bête de transparance quantique :
    un électron animé d'une énergie cinétique de 100 eV placé dans un puits de potentiel de 200 eV, dont les bords sont à 3 10-10m mettra :
    0.4 mS pour traverser la barrière.
    pour 10 fois ces énergies (1000 et 2000 eV) on a :
    1025 secondes pour espérer le voir sortir de son trou !

    Les mêmes types de calculs expliquent l'instabilité des atomes radioactifs qui s'échelonnent de quelques µS à plusieurs milliards de milliards d'années.
    Les calculs des 'chances' de fission spontanées s'apparentent aux 'chances' de fusion spontanées.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Barri%C3%A8re_coulombienne
    Bonjour et encore merci pour ces explications.

  21. #20
    curieuxdenature

    Re : Les isotopes du Palladium peuvent-ils expliquer la non reproductibilité de l'expérience de la f

    Citation Envoyé par michelkazus Voir le message
    Bonjour et encore merci pour ces explications.
    Bonjour michelkazus

    content que cela te convienne.
    La chimie quantique est assez spéciale et on ne répéte pas assez l'ancienneté des expériences qui y ont menées.
    La théorie de l'effet tunnel existe depuis 1928 grâce à Gamov, l'application de ses recherches ont permis de vérifier, par exemple, que la physique classique se perd en conjectures pour expliquer comment il se fait qu'une particule Alpha n'a que juste un peu plus de 4 MeV d'énergie cinétique en sortant du noyau d'Uranium alors que classiquement cela devrait être de ~25 MeV.

    La notion de transparence quantique T, alliée à celle de reflectivité R (dont la somme est égale à 1) permet de considérer que la particule a un taux T qui n'est pas nul même si son énergie est inférieure à la profondeur du puits où elle se trouve.

    Après une tartine de calculs longs comme un jour sans pain, la formule de Gamov donne les périodes de demi-vies des isotopes du Thorium avec une précision remarquable. Précision portant sur plus de 20 niveaux (de 10-5 à 1018s.)

    Cela explique surement le peu d'intérêt que les hommes de science porte à la fusion froide, ils savent bien à quoi s'attendre : perte de temps & Cie.

    http://lpsc.in2p3.fr/gpr/Liatard/rad.pdf
    L'electronique, c'est fantastique.

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