C'est vraiment très simple. Prends par exemple la cylohexanone, tu viens l'attaquer avec une base (LDA ou NaOH, ou d'autres encore) et tu formes l'énol.
On parle aussi d'équilibre tautomère ou céto-énol. Regarde avec l'annexe, tu comprendras bcp mieux.
10/08/2009, 12h45
#3
invite855d83ac
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Re : forme énolique
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi.
L'équilibre céto-énol, et donc, la forme énolique en elle même ne découle pas de l'attaque d'un H en alpha d'une cétone par une base, mais plutôt d'une simple tautomérie. Le fameux H en alpha de la cétone est arraché MAIS par un doublet du O de la cétone.
Si l'attaque se fait en milieu basique, là on aura un énolate, et non pas l'énol de la cétone .
10/08/2009, 12h52
#4
invitea85ccf09
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Re : forme énolique
Envoyé par Barbarix2007
C'est vraiment très simple. Prends par exemple la cylohexanone, tu viens l'attaquer avec une base (LDA ou NaOH, ou d'autres encore) et tu formes l'énol.
On parle aussi d'équilibre tautomère ou céto-énol. Regarde avec l'annexe, tu comprendras bcp mieux.
Attention Barbarix, il me semble que tu confondes le concept de tautomérie cétone-énol avec la déprotonnation en alpha d'une cétone qui conduit à l'énolate, qui est la forme déprotonnée d'un énol.
La fonction énol est par définition une fonction alcool directement rattachée sur le carbone d'un alcène (un alcool vinylique en quelque sorte)
C'est une forme alternative de la fonction carbonyle contenue dans les aldéhydes, les cétones, les esters et les amides.