Combustion

[stonestar74]

Bonjour à tous !

Je me demandais s'il était possible de déterminer (pour un type de combustible bien sûr) la concentration d'oxydant (comburant = O2) minimum nécessaire dans l'air au début de la combustion en fonction de la température ? Y a-t-il une théorie sur le sujet ?
Pour replacer le cadre, je m'intéresse à l'inertage de four industriel pour éviter la décomposition des restes de lubrifiant de laminage (hydrocarbures type kérosène) pendant le recuit. On arrive à descendre à 0,2% de dioxygène, mais je me demande si on y arrive au bon moment...

Merci de vos - futures - réponses
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[moco]

Nous y a pas comprendre la relation laminage-oxygène-lubrifiant-combustion-recuit. De quoi s'agit-il ?

[stonestar74]

Toi y'en a pas oublier politesse, b'wana ?

Pour faire simple, on a un dépôt de lubrifiant constitué à + de 95% d'hydrocarbures (lubrifiant nécessaire pour le laminage = réduction d'épaisseur par écrasement = bobo le métal si frottements).
Après le laminage, pour avoir un état métallurgique recuit, on chauffe la bande sur laquelle on a le dépôt à 440 - 500 °C.
Or les lubrifiants utilisés ont un point éclair bien inférieur, et donc on a décomposition des hydrocarbures, sûrement par oxydation avec l'oxygène de l'air = combustion.
Mais j'imagine qu'il faut quand même un taux minimum d'O₂ pour que la réaction aie cinétiquement lieu, et que ce taux varie en fonction de l'énergie - ici température - apportée au système...

Encore merci

[Gramon]

est-ce que tu as essayé de chauffer ton lubrifier sous atmosphère inerte à 500 degrés?

ça te permettrais de savoir si l'oxygène a une influence ou non.

sinon le point éclair c'est la température à laquelle il y a suffisament de vapeur pour qu'elles puissent bruler (à pression atmosphérique et dans de l'air)

[A voir en vidéo sur Futura]

[stonestar74]

Merci pour ta réponse Gramon

En effet le recuit sous azote fait partie de mes projets, mais je n'arrive pas à avoir une étuve complètement étanche, c'est pour cela que je m'intéresse au taux minimum d'O₂ pour que la combustion d'un hydrocarbure aie lieu.

Le point éclair, je savais plus ou moins, mais cela m'intrigue... D'où viennent ces vapeurs inflammables, alors que l'on a pas encore atteint le point d'ébullition ?? Pareil lorsque je monte mon huile en température : je maintiens à 200 °C (inférieur au seuil minimum de distillation) et j'obtiens en quelque sorte mon huile "déshydratée"... plus exactement une sorte de résine visqueuse...
Cela aurait-il quelque chose à voir avec la pression de vapeur ?

Merci du coup de main qui serait fortement appréciable...

[benji17]

D'où viennent ces vapeurs inflammables, alors que l'on a pas encore atteint le point d'ébullition ??
Cela aurait-il quelque chose à voir avec la pression de vapeur ?

Bingo
Meme si ton composé n'es pas encore à sa température d'ébullition, tu as un équilibre qui se forme entre phase liquide et vapeur

[stonestar74]

T'es un chef

Maintenant, j'ai un soucis avec le résidu laissé par cette huile pendant la montée en température... Combustion ou pas... Quelle technique d'analyse me conseillez-vous pour évaluer la pollution de l'huile ? HPLC ? RMN ? spectro IR ?

[Gramon]

regarde si tu peux faire du DSC (differential scanning calorimetry),

tu peux utiliser ces analyses pour savoir à partir de quand un produit ce décompose (par exemple pour voire si un produit peut faire une décomposition autocatalytique)

[stonestar74]

mmmm...

Le soucis avec mon produit, c'est qu'il est liquide, et donc subit une évaporation... Donc pour le sens T décroissante, on risque d'avoir un soucis...
Remarque, ca me servirait sûrement d'avoir uniquement la montée^^

Cette technique est réalisable sur un liquide seul ? ou c'est mieux d'avoir une poudre imbibée de ce liquide ? Je pense surtout aux échanges thermiques creuset-lubrifiant...

[Gramon]

j'ai l'impression que c'est possible sur les liquides:

http://en.wikipedia.org/wiki/Differe...tive_stability