Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi pour certaines molécules, une seule forme de Lewis ne suffit pas de rendre comptre de la réalité. Je sais que par exemple pour le buta-1,3-diène, on constate que pour sa représentation classique les laisons doubles sont plus longues que la liaison double d'un alcène classique, et que la liaison simple est plus courte que celles des alcanes. Et alors?
Le buta-1,3-diène n'est pas toujours sous la forme classique CH2=CH-CH=CH2. En effet, quand on le traite par du brome élémentaire Br2, on ne peut pas dire que Br2 ne se fixe que sur l'une des doubles liaisons, puisque l'expérience montre que, entre autres, on obtient le 1.4-dibromo-but-2-ène : CH2Br-CH=CH-CH2Br.
pour completer ce que te dit moco :
Un schéma de Lewis pour une molécule doit représenter la molécule et expliquer ses propriétés. Dans un tel schéma un doublet de liaison liant ou non liant est représenté par un tiret. Mais toutes les molécules ne sont pas représentables par un schéma de Lewis : exemple le benzène . On n'a pas une alternance de doubles et simples liaisons entre les atomes de carbone ( les propriétés du benzène ne sont pas celles d'un tri alcène ) mais entre chaque carbone 6 liaisons parfaitement identiques qui sont intermédiaires entre simple et double liaisons. Un schéma de Lewis avec des tirets ne peut pas représenter une telle liaison . Solution : on représente ce que l'on appelle des formules mésomères et on dit que la molécule réelle est une "superposition " de ces formules ( écritures ) mésomères.
Et avec éventuellement un poids différent pour chacune des formules mésomères ... Si mes souvenirs sont exacts ?et on dit que la molécule réelle est une "superposition " de ces formules ( écritures ) mésomères.
SN2' sur le bromonium intermédiaire :Envoyé par moco
(les doublets sont en bleu pour ne pas confondre avec la charge négative)
il me semble que ça ne fait pas intervenir l'existence d'une forme mésomère sur le butadiène
cordialement
