parce que c'est la colle qu'il nous a posé, relis les posts precedant tu compendra.
-----
parce que c'est la colle qu'il nous a posé, relis les posts precedant tu compendra.
Je vous suggère une piste de raisonnement : demandez-vous pourquoi on est obligé de procéder de la sorte.
Il y a-t-il un lien avec l'état physique ?
Pas au sens liquide/solide, changement de phase, etc.
Après comme tout en chimie est basée sur de la physique, oui bien sûr la raison est "physique".
Tout se passe à t° ambiante et à pression ambiante, bon d'accord quand on rajoute l'eau, ça chauffe !
Dernière modification par Sethy ; 30/12/2015 à 13h55.
Le sujet étant tombé en page 2, je donnerai la solution de l'énigme demain soir.
Dernier délai pour vous creuser les méninges
Quand on dissout du sulfate de cuivre (hydraté ou non)dans l'acide sulfurique, on obtient une solution de sulfate de cuivra anhydre dans l'acide. L'adjonction d'eau permet l'hydratation du sel, phénomène endothermique. Non?
La dessiccation du sulfate de cuivre hydratée est très simple et ne nécessite pas l'emploi d'acide sulfurique, ni surtout l'ajout d'eau postérieur à celui de l'acide.
On est encore assez (pour ne pas dire très) loin de la solution, mais c'est un peu ce genre de raisonnement.
Est ce que ca serait pas pour determiner la demande chimique en oxygene ? DCO
Non, il n'y a rien d'autre que le sulfate, l'acide et puis l'eau.
Par la suite, je ne dis pas qu'on ne pourrait pas utiliser la solution obtenue pour mesurer une DCO, mais je ne l'ai jamais vue utilisée pour cela.
Ne serait-ce pas le sulfate de cérium IV?
Si le ph est trop élevé, il y a formation d'hydroxydes, d'où la dissolution d'abord dans l'acide (sulfurique, car il y a aussi une réaction parasite avec l'acide chlorhydrique)
En rajoutant ensuite un peu d'eau on aurait formation d'un ion solvaté qui ralentit la réduction spontanée en CeIII
Si ce n'est pas le cérium, peut-être un autre lanthanide?
Dernière modification par Resartus ; 03/01/2016 à 09h29.
Et voilà, nous avons notre sulfate !
En effet, c'est bien de lui dont il s'agit. Le sel est bien en partie hydrolysé par l'eau comme tu le suggères, ce qui impose de partir d'acide concentré. Il y a donc bien une raison chimique (empêcher l'hydrolyse) à procéder de la sorte.
Malgré tout, la totalité du sulfate de Cérium ne se dissout pas dans l'acide, l'ajout d'eau (idéalement par portion) a comme effet de solubiliser le sel, mais fourni aussi l'énergie nécessaire à sa solubilisation. Après chaque ajout, on profite de cette chaleur pour dissoudre un maximum de sulfate et quand la t° diminue, on rajoute un peu d'eau. Cette mise en solution dure plusieurs heures.
Certaines sources parlent d'une complexation avec les sulfates, d'autres de dépôt d'oxyde de Cérium (CeO2). J'ai réalisé cette manip il y a une bonne vingtaine d'années, mais je ne me souviens pas d'un quelconque dépôt. Dans cette source, ils ajoutaient assez peu d'acide et toute l'eau en une fois. Ceci explique peut être cela.
Le but est aussi d'obtenir une solution utilisable, notamment pour des dosages. La solution de sulfate de Cérium est un excellent oxydant, très sensible au pH, mais qui dans les conditions optimales peut avoir un E0 de 1,87 V.
A noter qu'il existe un sulfate double de Cerium (IV) et d'ammonium qui est un peu plus facile à mettre en solution.
P.S. : j'avais mis en garde que j'utiliserais le manque de précision de la manière qui m'arrangerait le mieux. Si quelqu'un avait dit au hasard "sulfate de Cérium", j'aurais évidemment considéré qu'il parlait du sulfate de Cérium (III) qui n'a rien à voir (ou si peu) avec celui qu'on cherchait
Quand on dit "on ne met jamais d'eau dans l'acide sulfurique, mais toujours l'inverse", vous saurez qu'il y a au moins une exception !
Dernière modification par Sethy ; 03/01/2016 à 14h01.
Ah oui j'oubliais Résartus, à toi de relancer !
Ouh la la , je ne connaissais pas cette partie de la règle du jeu! Je veux bien passer mon tour à quelqu'un de plus compétent...
Sinon, il va me falloir lire toutes les 231 pages pour savoir quelles ont été les questions déjà posées...
OK. Je me lance...
Je suis une molécule contenant un des éléments les plus abondants sur terre. Un chimiste français m'avait produit sans le savoir dès 1927. Puis un futur prix nobel Américain a prédit mon existence en 1931, mais c'est seulement dans les années 1960 que les chimistes ont commencé à s'intéresser sérieusement à moi. Aujourd'hui, on parle surtout de moi chez les biologistes et les médecins, qui me considèrent comme une ennemie de la jeunesse...
Je dirais l’hémoglobine car elle contiens du fer et le structure a été trouvé dans les années 60.
Non. Je vais préciser qu'il s'agit d'une "molécule" très simple et inorganique
alors je dirais le silicone pour le silicium, et les prothèses esthétiques^^ mais je ne trouve ni le chimiste français, ni le prix nobel...
Tout ses électrons sont-ils appariés ?
Tu brûles déjà! Oui, ils le sont...
Il y avait de l'idée (notamment pour "ennemi de la jeunesse"). Encore un petit effort...
S'agit-il d'un ion ?
Ni ion ni radical...
Est-ce quelle contient seule deux types d'atomes different ?
Il y a moins de trois types d'atomes différents...
C'est bien l'indice qui m'avait mis sur la voie. Le radical hydroperoxyde étant détruit la glutathion-peroxydase (qui possède d'ailleurs un Sélénium dans son site actif), et qui causait (selon moi) mutations et vieillissement.
J'ai ma petite idée. Je suis tout excité à l'idée de savoir si c'est la bonne
Allez, pour ceux qui n'ont pas encore trouvé, un dernier indice (presque de saison) :
Il m'arrive d'apparaitre aux enfants (et aux autres) dans le ciel scandinave, mais, malgré ma couleur, je ne suis pas le père noël....