Dérivés Halogénés et polarisation de la liaison

[invite4d695fd5]

Bonjour
Ma prof de Chimie de PCSI vient de commencer le cours sur les dérivés halogénés ; mon problème : plus on descend dans la colonne des halogènes, moins l'électronégativité est forte donc plus la liaison est longue, d'énergie faible etc . . .
A partir de là comment savoir qui réagit le plus : plus la liaison est faible en énergie, plus elle sera facile à casser mais plus la liaision est polarisée, plus il semble que les réactions nucléophiles seront importantes.
Voila mon problème, je n'arrive pas bien à cerner le rôle de l'électronégativité dans la capacité à réagir du dérivé halogéné.
En vous remerciant d'avance ^^
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[moco]

Tu peux te rappeler simplement que les dérivés fluorés sont pratiquement non réactifs, tellement la liaison C-F est solide (et c'est pour cela qu'on fait des casseroles en téflon ou polytétrafluoréthane), que les délrivés chlorés sont peu réactifs. Les dérivés bromés sont agréablement réactifs. Et les dérivés iodés sont presque trop réactifs. Ils sont difficiles à conserver : il suffit de peu de chose pour les détruire, comme la lumière du jour, ou l'oxygène de l'air. Les solvants iodés, en principe incolores, sont souvent colorés par l'iode en solution.

[invite4d695fd5]

Ok merci donc si je comprend bien l'électronégativité dans une liaison la renforce en rapprochant les deux éléments de la liaison (en gros).
Pourtant la grande différence d'électronégativité dans plusieurs cas nous est donné en cours comme argument d'une grande réactivité comme avec les organomagnésiens et la polarisation du carbone : dans ce cas comment concilier éléctronégativité donc liaison forte et additions nucléophiles ?
Merci