Oxydation/réduction
Bonjour à tous !
voici mon problème: Cu=> Cu²+ + 2 e- (oxydation) , Cu étant réducteur car capable de céder des e- .
Bref pourquoi 2 e- ? et pas 7? (car je lisais dans mon cours qu'on était capable de deviner ce que font les éléments en regardant les gaz parfait , et le plus proche du cuivre qui est égale à 29e- c'est le krypton à 36... je suis confus.
Quelqu'un pour m'éclairer ?
Pour que le Cuivre ressemble au Krypton, il faudrait lui ajouter 7 électrons, et non lui en enlever 7, comme tu le prétends. Et on n'a jamais vu d'atome qui puisse accepter plus de 4 électrons. Il semble que la répulsion électrostatique entre ces électrons en excès soit trop forte pour qu'on puisse en mettre encore plus. Par contre on peut toujours enlever des électrons, bien que cela devienne toujours plus difficile. Pour que le cuivre ressemble au gaz noble précédent, l'argon, il faudrait lui enlever 11 électrons. Et là encore, la nature montre qu'un ion chargé 11 plus n'existe pas.
Et dis toi bien que la loi de ressemblance aux gaz nobles est une première approche qui marche très souvent, mais qui souffre de nombreuses exceptions, en particulier avec les atomes de transition, dont le cuivre fait partie.
Merci beaucoup pour la réponse, Mais alors comment savoir le nombre d'électrons qu'un élément (telle que le cuivre ou le zinc) peut prendre ? Et comment se fait il aussi que des éléments peuvent prendre 2 voire 3 e- (comme le fer) ?
Encore une fois, tu t'exprimes incorrectement. Les éléments comme le cuivre et le zinc dont tu parles ne peuvent pas prendre des électrons. Ils peuvent en perdre, et en général ils en perdent deux. Mais pourquoi deux, et parfois moins ou plus, là .. Cette question fait partie des mystères non encore résolus de la chimie. Personne n'a la réponse. Personne ne sait pour quoi le manganèse peut avoir tous les degrés d'oxydation de zéro à 7, alors que ce n'est pas le cas pour ses voisins.
Il reste encore beaucoup de faits expérimentaux à expliquer, en chimie. Il y a du travail pour les générations montantes. Les anciens n'y sont pas parvenu.
