Solubilité des oses

[invitee0d179cc]

Bonjour !

Suite à un TP je dois analyser une chromatographie de partage (donc sur papier).
Je dispose de 6 oses témoins (ribose, xylose, arabinose, mannose, glucose et galactose) donc j'ai déjà défini plus ou moins les critères de comparaison :
PM - interaction base fixe et mobile - polarité - solubilité
ces critères peuvent se recouper mais je garde surtout en tête PM et solubilité.
Mais après des heures de recherche sur internet et dans des bouquins, je ne trouve rien qui m'éclaire sur les différences de solubilité de ces sucres.
Est-ce rapport à leur conformation spatiale ? Qui permettrais à certains de faire plus de liaisons H entre leurs OH et d'être donc moins solubles ?
Merci d'avance !
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[Sethy]

Je suis un peu "rouillé", mais je retiendrais les interactions entre les oses et le papier, qui n'est autre qu'un "super"-ose, la cellulose.

La différence de solubilité ne me parait pas immédiatement pertinente, car cela reviendrait à supposer que le sucre en phase stationnaire est "précipité" ce qui n'est pas le cas. Si cette différence intervient c'est plus comme une conséquences d'une meilleure interaction avec le solvant, la solubilité est indicative, mais sans plus.

Dans une chromatographie de ce genre, il faut raisonner par différences. Même peu importantes, c'est la multiplication des interactions phase fixe / soluté et phase mobile / soluté qui vont amener à la séparation.

[invitee0d179cc]

Merci pour ta réponse.

Pour ce qui est de la solubilité, je l'envisage en fait comme interaction avec la phase fixe (cellulose).
En effet, si j'ai bien compris, plus la solubilité de l'ose dans l'eau est grande, plus il sera "mêlé" à l'eau piégé dans la cellulose et, de fait, sera retenu et descendra moins loin (c'est une chromatographie descendante).
Ce qui impliquerait si c'est juste que plus cette solubilité est grande moins l'ose va loin sur le papier.

Après la réponse ne se limiterait pas à ce critère je suppose.
Par exemple il est clair que les trois aldopentoses que sont le ribose, le xylose et l'arabinose iront moins loin sur la cellulose que les adlohexoses (mannose, glucose, galactose). Ceci à cause du poids moléculaire plus élevé des hexoses (180 vs 150) et/ou de la taille de la molécule (C6H12O6 vs C5H10O5).
Mais cette hypothèse est perturbée par mon acide galacturonique (PM 194 - C6H10O7) qui décolle à peine de la zone de départ, ce qui ne colle pas avec les migrations précédentes.

De plus, pour pouvoir justifier tout ça, j'ai besoin de données claires et précises, ce que je ne trouve pas.

En bref je suis quelque peu perdu dans cette interprétation ...

[Sethy]

Je ne suis pas d'accord avec le premier paragraphe. A affinité égale pour la phase stationnaire, c'est le soluté ayant la meilleure affinité pour la phase mobile qui va éluer en premier.

Je ne crois pas qu'on puisse faire de réelles prédictions en la matière. Je prends l'exemple de l'acide acétique. Dans certains solvants il forme un dimère, avec deux ponts hydrogène (imagine deux homards qui se feraient face). Du coup, toute explication basé sur le PM devient caduque.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invitee0d179cc]

Ok.
Donc j'oublie la solubilité et le PM
Il me resterais donc un impact de la conformation spatiale de la molécule et les interactions avec la phase mobile (les deux pouvant être liés).
Comment justifier ?
Des différences de placement de groupements OH à tel ou tel endroit ? Différences dans le nombre de liaisons H ? Plus ou moins d'encombrement sphérique ?

Ps : l'éluant est du N-butanol-acétone-eau en proportions 4/5/1

[invitee0d179cc]

Compte rendu à rendre demain donc je le finis aujourd'hui, et de toute façon mon professeur m'a gentillement dit que : "on ne peut pas le savoir" ...
Donc ça c'est fait, merci pour ta réponse Selthy, et à une prochaine fois sur ce super forum !
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