Ecrire :[Fe(SO4)2(NH4)2] = [Fe 2+] = 2 [SO4 2-] = 2 [NH4 +]

[invite922b42dd]

À propos de la solution de Fe(SO4)2(NH4)2 est-ce qu'on peut écrire :

[Fe(SO4)2(NH4)2] = [Fe 2+] = 2 [SO4 2-] = 2 [NH4 +]

Je dois répondre vrai ou faux, mais je ne comprend pas ce que l'équation représente.
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[Kemiste]

Bonsoir.

On te demande si ces concentrations sont égales (concentration en soluté apporté et concentration des ions en solutions). Il faut donc que tu commences par écrire l'équation de dissociation.

[moco]

J'imagine que Gallylove n'a peut-être pas compris la notion de moles. Auquel cas, je vais tenter de l'aider avec une image quelque peu ridicule, je sais. Mais c'est parlant.
La formule qu'il donne est celle du "sel de Mohr". On peut se représenter cette substance et cette formule comme formée d'une sorte de pantin dont Fe désigne le corps, SO₄ chaque bras, et NH₄ chaque jambe. Selon la formule, le pantin est formé d'un corps auquel est attaché 2 bras SO₄ et deux jambes NH₄. En réalité ces corps, bras et jambes sont chargés, comme l'indique la donnée : Fe est chargé 2+, SO₄ est chargé 2-, et NH₄ est chargé 1+. Il faut donc dire que ce "pantin" est formé d'un corps Fe²⁺, de deux bras SO₄^2-, et de deux jambes NH₄⁺. On peut vérifier que le tout (le pantin) n'est pas chargé du tout. Les charges plus et les moins se compensent.
Mis dans de l'eau, le sel de Mohr se dissocie. Le corps du pantin se sépare de ses bras et de ses jambes. La solution obtenue est un mélange d'ions indépendants de formule Fe²⁺, SO₄^2- et NH₄⁺.
Si on dissout une molécule de sel de Mohr, on produit l'apparition de 1 ion Fe²⁺, de deux ions SO₄^2-, et de deux ions NH₄⁺.
Si on dissout 1000 molécules de sel de Mohr, on produit l'apparition de 1000 ions Fe²⁺, de 2000 ions SO₄^2-, et de 2000 ions NH₄⁺.
Quelle que soit la quantité de sel de Mohr dissous, le nombre de moles de Fe²⁺ est égal au nombre de moles de sel dissous, et le nombre de moles des ions SO₄^2- et NH₄⁺ est le double du nombre de moles de sel dissous.
C'est aussi vrai pour les concentrations. D'où l'égalité à l'origine de la question.