Bonjour,
Je me demandais lorsque du chlore, ou n'importe quel autre liquide ou matériaux se retrouvait à l'état gazeux, quels étaient le comportement des électrons ? Comment se fait-il qu'un liquide devienne gaz par échauffement ? Les connexions des atomes entre eux se perdent et ils se retrouvent isolés ? Mais dans ce cas que font les électrons ? Ils ne "quittent" pas l'élément chimique j'imagine...
Voilà, j'espère que ma question n'est pas trop confuse.
Bonjour,
Etrange question ! Qu'on parle d'état solide, liquide ou gazeux, les électrons restent au même endroit, à proximité du noyau. Soit ils entourent le noyau atomique, soit ils servent de jonctions entre deux atomes, donc entre deux noyaux. Mais de toute façon, ils restent à proximité du noyau. Et l'état physique (solide, liquide ou gazeux) n'influe pas sur cette situation.
Pour que les électrons quittent un atome, il faut une intervention énergique. Il faut par exemple, heurter une cible avec un rayonnement lumineux énergique comme on en trouve dans l'ultra-violet, ou dans le domaine des rayons X ou gamma.
On peut aussi arracher des électrons d'une pièce métallique en la chauffant à haute température, pourvu qu'il y ait une autre plaque à proximité qui attire ces électrons (donc une plaque chargée positivement). Il y a d'autres possibilités, comme le simple frottement, ou le pouvoir des pointes.
Vous vous vous étonnez aussi qu'un liquide se vaporise par échauffement. Cela n'a rien à voir avec les électrons. Mais cela peut tout de même s'expliquer. Dans un solide, un liquide et un gaz, les atomes et molécules s'entrechoquent constamment. Ils ont une vitesse moyenne qui croît avec la température. Au zéro absolu (-273°C), ils sont au repos, ou quasiment, et la matière est un solide. Mais quand la température croît, ils vibrent autour de leur position moyenne. Quand l'agitation devient assez grande, l'agitation permet de vaincre leur attraction. L'empilement s'effondre, et on obtient un liquide. Le tout se comporte comme une espèce de fourmilière faite de fourmis qui trottent sans cesse les unes sur les autres.
Dans un liquide, les atomes et molécules s'entrechoquent constamment. Leur vitesse moyenne est constante, et dépend de la température. Mais ils n'ont pas tous la même vitesse. Il arrive donc que certaines collisions donnent beaucoup d'énergie à l'un des acteurs de cette collision, et bien sûr moins d'énergie à l'autre. Si cette circonstance se produit à la surface du liquide, il se peut que la particule soit assez rapide pour vaincre la force de cohésion qui les lie dans le liquide, et s'échappe dans l'espace libre au-dessus de la surface. On dit qu'il y a évaporation du liquide. Cela va d'autant mieux que le liquide s'échauffe. Mais je le répète, les électrons n'interviennent pas dans ces changements de phase.
Merci pour votre réponse détaillée ! L'image de la fourmilière et de l'évaporation me parlent beaucoup.
Lorsqu'on a par exemple une molécule de dioxygène, ce sont deux atomes d'oxygène liés entre eux par deux électrons communs, et moi je me représentais comme ça comme la nature du fluide, à savoir des atomes liés entre eux par une petite quantité d'électrons (les halogènes qui n'ont qu'un seul électron à lier pour être électriquement neutre par exemple) permettant une sorte de "création fluide" par ces liaisons ne laissant aucun électron seul qui "densifierait la matière". Suis-je dans le vrai ou non ? (quant à l'association de la nature liquide à un partage léger et fini des électrons des atomes entre eux.) Ou bien les atomes sont-ils attirés les uns aux autres hors de leur partage d'électron ? (ce que j'ai cru comprendre dans votre explication.)
Bonjour,
Désolé. Mais je ne comprends pas votre prose.
Que veut dire : la nature du fluide, à savoir des atomes liés entre eux par une petite quantité d'électrons ? C'est quoi cette petite quantité d'électrons ? Les atomes sont liés entre eux par en général deux électrons. Est-ce que deux est, pour vous, une petite quantité ?
A part cela, les molécules sont liées entre elles par des forces très faibles, dites forces de van der Wals, qui sont de nature électrostatiques, et qui sont dues au fait que n'importe quel proton attire à lui tous les électrons de l'univers, et repousse tous les autres protons de l'univers. Et que la résultante de toutes ces forces n'est juste pas nulle, mais crée une très très faible attraction, dite attraction de van der Wals. C'est cette attraction qui maintient les molécules en contact dans l'état liquide.
Que veut dire : les halogènes qui n'ont qu'un seul électron à lier pour être électriquement neutre . Que dites-vous là ? Les halogènes sont électriquement neutres avant d'être liés. Leur atome contient autant de protons que d'électrons. L'électron unique par lequel ils peuvent se lier ne les rend pas électriquement neutres, au contraire !
Que veut dire "création fluide par les liaisons" ? Cela, c'est du délire terminologique. Ces trois mots (création, fluide et liaison) n'ont aucun rapport entre eux.
Que veut dire "un électron seul qui densifie la matière" ? Rien ne peut densifier la matière, même pas un électron !
Que veut dire "partage léger et fini des électrons" ? Qu'est-ce qu'un partage léger ? Qu'est-ce qu'un partage fini ?
BonjourJe vous ai fait une première réponse mais le message s'est effacé -_- Je recommence donc.
Tout d'abord, désolé pour mon langage, je vais essayer de faire attention aux mots que j'emploie. Alors :
*"La petite quantité d'électron", désignait en effet les atomes liés entre eux par un ou deux électrons. Mais j'ai dit "petite quantité" parce que je n'étais pas bien sûr, il me semble qu'ils peuvent aussi avoir 3 ou 4 liaisons.
* Je ne connaissais pas les forces de van der Wals, je vais me renseigner dessus ! Merci
* Je me suis trompé pour les halogènes en effet. Cela veut dire qu'ils se ionisent d'eux-mêmes en formant des pairs avec un électron de partage ? (Comme il me semble que dans la nature l'oxygène est majoritairement sous forme de dioxygène, le chlore de dichlore, etc...)
* "création fluide par les liaisons". En fait, je me demandais si la vue d'un liquide à notre échelle était la conséquence à l'échelle atomique d'un certain comportement des électrons, selon la manière avec laquelle ils se lient entre eux, etc... . ("création fluide" : je pensais à l'état liquide que nous voyons).
* "un électron seul qui densifie la matière" : Je pensais aux électrons de la bande de conduction qui ferait qu'à notre échelle nous voyons un solide. "densifier" ici veut dire "donner l'apparence d'un solide à notre échelle". (même si en fait je n'en sais rien, même question que pour le fluide.)
* "Partage léger et fini des électrons", "léger" voulait dire seulement entre deux atomes un ou deux électrons mis en commun. "fini", c'était pour parler de la saturation de la couche de valence.
Bonjour,
Vous avez créé un langage extraordinairement maladroit et inadapté pour parler de chimie. Vous parle de quantité d'électron, alors que vous devriez parler de nombre d'électrons.
Vous continuez à parler de création fluide, ce qui ne correspond à rien. Création de quoi ? Peut-être qu'un poète peut parler de création fluide. On lui pardonnerait ! Et encore ! Je ne vois pas bien ce qu'il voudrait suggérer ainsi.
Tout le reste est à l'avenant. Je crois que je ne vais pas m'attarder davantage à essayer d'abord de comprendre, puis de corriger en vain ce que tu écris. Désolé !
Bonjour,
Ma question était de savoir si le fait de voir un liquide à notre échelle avait pour cause à l'échelle atomique un certain type d'agencement des électrons, ou bien si cela n'avait pas de rapport et que le fait de l'état liquide de la matière était dû à une autre forme de liaison, différente des électrons.
