Bonjour,
Partons du principe qu'une solution chimique se trouvant dans un bécher possède autant d'ions positifs que d'ions négatifs .
Si on verse une petite quantité de cette solution du bécher vers un erlenmeyer , aurions-nous toujours autant d'ions + que d'ions - dans les 2 contenants ?
Merci.
Bonjour,
Étrange question, bien évidemment la forme du contenant n'a aucune influence sur la composition du contenu.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Re ,
Vous n'avez pas bien compris ma question.
Sachant que les ions positifs se détachent des ions négatifs dans une solution chimique , peut-on isoler seulement des ions positifs et les enfermer dans un erlenmeyer ?
A bientôt.
Statistiquement, ce serait possible (a l'échelle de 1 pour 1000000...0000), mais la charge ainsi générée serait rapidement annulée par conduction.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
C'est une discussion intéressante. Admettons que ceci soit possible par un moyen quelconque. Par exemple, un "démon" situé à l'entrée d'un tuyau reliant les deux bouteilles, laisse passer les ions positifs mais refoule impitoyablement les ions négatifs. Alors, oui, on pourrait théoriquement séparer les deux types d'ions. En fait on pourrait alors penser qu'on a réalisé une machine extraordinaire : un générateur électrique qui fournirait indéfiniment du courant électrique ! Mais comme le mouvement et les machines perpétuelles n'existent que dans l'imagination des inventeurs farfelus, on peut être certain que le démon consommerait plus d'énergie que l'on pourrait en récupérer par ce moyen. Donc ça ne marche pas.
Pourrait-on se passer du démon énergivore pour faire la séparation ? Pourquoi pas. On imagine alors que les ions négatifs sont tous portés par de très grosses molécules, et les ions positifs par de toutes petites molécules (par exemple le sel de sodium d'un polymère acide). On remplace le démon par une membrane semi-perméable qui laisse passer les petites molécules comme l'ion sodium mais pas du tout les grosses molécules comme le polymère et hop! le tour est joué : seul les ions sodium pourraient passer d'un récipient à l'autre et à la fin on aurait une concentration moitié-moitié des ions sodium dans chaque compartiment. En recommençant l'opération plusieurs fois, on finirait par avoir tous les ions négatif dans un récipient et tous les positifs dans un autre...
Evidemment ça ne marche pasVous devinez pourquoi ?
La réponse est un non total et définitif même statistiquement quoiqu'en pense mach3Envoyé par ancien1957
et la discussion est sans intérêt malgré les démons de pchaumont.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Ben non, pas total, ni définitif. Il est en fait même impossible qu'il n'y ait pas au moins 1 ion qui se retrouve du mauvais côté, ne serait-ce que parce qu'en situation réelle, le champ électrique ambiant n'est nul nul part, donc il en résulte que dans les milieux matériels, la densité de charge n'est pas partout nulle, justement pour générer un champ interne qui va contrer le champ ambiant.La réponse est un non total et définitif même statistiquement quoiqu'en pense mach3
justement c'est très intéressant pour plusieurs raisons :et la discussion est sans intérêt malgré les démons de pchaumont.
1) comprendre pourquoi dans la pratique on a toujours des solutions neutres et étudier les mécanismes qui font que tout déséquilibre de charge va se résorber de lui même
2) exploiter ces mécanismes, par exemple, la solution de sel de sodium d'un polymère acide dont parle pchaumont, si on la met dans un récipient avec une membrane perméable aux ions sodium, et bien quelques ions sodium vont passer, et cela va créer une différence de potentiel entre les deux côtés de la membrane (qui va justement s'opposer au passage de plus d'ion sodium). Ce n'est qu'un exemple d'électrode.
Passer à côté de ça est à mon sens assez grave, et être péremptoire au point de dire que cela n'existe totalement et définitivement tient limite du dogme.
Exemple dans le même genre, d'où vient le potentiel d'une électrode de cuivre quand on la plonge dans une solution : et bien il se forme un très petit nombre d'ion cuivre II qui partent en solution, ce qui rend l'électrode négative et la solution localement positive. Ca ne va pas plus loin, parce que le champ électrique généré par ces charges s'oppose à la formation de plus d'ions cuivre II.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Vous avez gagné le droit de revenir en deuxième semaine
pour Vanos : on utilisait autrefois beaucoup l'osmomètre comme instrument de mesure des masses molaires moyenne (en nombre) des polymères et l'exemple que je donne de l'osmométrie d'un polymère chargé n'est pas anodin. L'expérience a été faite il y a longtemps au Centre de Recherche sur les Macromolécules de Strasbourg où j'ai fait ma Thèse... il y a longtemps
