Protection Cathodique, anode sacrificielle de zinc

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Bonjour, je suis élève de MP et dans le cadre de mon TIPE j'ai décidé d'étudier la protection cathodique des coques de bateaux avec anode de zinc.
J'ai réalisé une expérience avec des couples de plaque de zinc et d'acier. Avec pour variante la surface immergée des plaques (exemple : une plaque de zinc 10 fois plus grande que celle d'acier), dans une solution d'eau de mer. J'ai relié électriquement les plaques de zinc et d'acier. Pendant plusieurs jours, j'ai relevé l'intensité du courant entre les plaques. Malheureusement, les résultats ne sont pas concluants. L'intensité variait d'un jour à l'autre sans véritable raison et son signe variait selon la position des pinces croco utilisées pour mesurer l'intensité. Je ne peux donc pas tirer d'informations satisfaisantes de cette expérience... J'ai donc réalisé des recherches pour obtenir des relations qui me permettraient de donner le nombre d'anodes à utiliser, leur volume, leur durée de vie pour réaliser une protection cathodique efficace. Cependant, je n'arrive pas à y accéder facilement. Par exemple, j'ai trouvé la formule de Dwight qui permet de calculer la résistance entre le métal à protéger et l'anode mais celle-ci n'est ni expliquée ni utilisée dans un exemple...
Tout ça pour vous demander si vous seriez en possession de relations comme celles-ci et si vous seriez dans la capacité de m'expliquer leur provenance et utilisation.
Merci d'avance Yoanprépa
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Bsr,
Si le principe d'une protection cathodique par anodes sacrificielles s'énonce aisément, il en va tout autrement en ce qui concerne les applications de terrain. Par ailleurs, je doute que vous soyez en mesure d'extraire quelque chose d'exploitable en ne disposant que d'une instrumentation rudimentaire.
Il existe quantité de littérature technique traitant des aspects théoriques (diagrammes d'Evans), d'équipements de pointe (corrosomètres, travaux de Geary et Stern), du traitement de cas pratiques,.... permettant de définir la nature(*), le nombre et l'emplacement des anodes, sans oublier l'étude des réactions résultantes et destructrices (dégagement d'H2, alcalinisation du milieu par réduction de l'oxygène dissout,....inhérentes à une surprotection. Egalement des exemples de situations où la seule réponse est un mix protection cathodique par anodes sacrificielles et par courant imposé.
Sur les navires de haute mer dont l’immobilisation n'est pas envisageable l'objectif assigné pourrait se résumer à une protection cathodique couvrant les défauts des revêtements.
(*) à noter qu'en situation, il est plutôt employé des alliages élaborés, à base zinc tel le ZHg0.15, d'aluminium tels les AZ6 et AZ6HG 0.04 ou de magnésium G-A6Z3.
En termes de documentation, on peut citer également le milieu de la plaisance, mais je ne saurais pas vous dire quel est le sérieux des publications, c'est un milieu que je ne connais pas vraiment.
Désolé de ne pas être en mesure de vous indiquer quelques sources bibliographiques, mais je me trouve actuellement loin de "ma base"
Cdt