Soudure par point d'acier phosphaté

[invited1be3975]

Bonjour à tous,

Je ne savais pas dans quelle partie physique ou chimie poster mais comme je suis chimiste j'ai choisi celle là !
Je travaille dans une société qui fabrique de l'électro-ménagé.
Nous utilisons différents type d'acier et de finition (électro-zingué, galvanisé, passivé, etc).

Certaines de nos pièces sont soudées par un procédé de soudure par point.
La matière qui est soudée ainsi est commandée sans phosphatation.

La question est : quel serait l'impact de la phosphatation sur notre procédé de soudure ?
Pas de tenue de soudure ? Paramètres de soudures très différents ? Usure prématurée et/ou pollution des électrodes ?

Je reste à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire.

Hehelow
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[40CDV20]

Bjr,
C'est une question pour un spécialiste du ferrage.
Il n'y a quasiment aucun souci à utiliser de la tôle nue, ou électro-zinguée en assemblage de structures par cette technique de soudure. Pour la galva c'est un peu particulier et ça demande des ajustements. Mais pas de réelle difficultés, les tubes d'acier galvanisés pour le transport du gaz sont soudés par différentes techniques. A noter, le cas de l'Espace de Matra était sans rapport, le zingage (galvanisation) participait structuralement. Pour la phosphations ca va dépendre de son type, de la technique de mise en œuvre donc de sont épaisseur (au zinc, au manganèse, alliées,..etc). L'écart sera conséquent entre une phosphatation à la lance ou au tunnel d'une structure ou de ses éléments (avant cycle peinture) et des tôles phosphatées sur automate en continu. Ceci étant certains aciers au carbone moyennement alliés se phosphatent mal.
Cdt

[invited1be3975]

Bonjour,

Merci pour ce retour.
Pour être plus précis il s'agit d'un acier épaisseur 0.8 DC01+ZE25/25 A PCE.
Historiquement nous commandons cette matière sans phosphatation car il paraîtrait que la phosphatation pose problème pour la soudure.

[40CDV20]

Bjr,
Pour résumer en faisant court, l'acier électrozingué se soude sans difficulté au simple motif que le courant ne se trouve pas être perturbé. Bien entendu au niveau des points, il intervient quelques phénomènes qui relèvent de l'analyse métallographique.
Ici, sans plus de renseignements :
phosphatation amorphe ?
phosphatation cristalline ? laquelle ?
poids/épaisseur de couche ? ça relève de la devinette.
L'étude des couches phosphatées est complexe (densité, nuance de l'acier, état métallurgique, état de surface,..etc), fait retenir les phosphates (exempt de finition, huile, vernis graisse,...)soit comme des céramiques soit comme des diélectriques. Donc d'entrée, ce n'est pas très bon.
De mon avis, s'il s'agit d'une phosphatation amorphe le problème doit pouvoir se régler facilement, par contre si c'est une cristalline zinc ou manganèse c'est une autre histoire !
Un électrométallurgiste ne s'intéresse que peu ou pas du tout à la mise en œuvre de ce type de produit (un chimiste encore moins j'imagine). Je persiste à dire que l'expérience de terrain se trouve auprès d'un ferreur et de son robot. Peut être un forum dédié à la transformation des métaux, rubrique tôles minces
Désolé !
Cdt

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