Bonjour a tous
Je veux connaître les paramètres d'un rejet après osmose par membranes.
J'aimerai bien connaître tout les caractéristiques de ce genre de rejet ( type de sels + et - ....ect).
Merci a vous.
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Bonjour a tous
Je veux connaître les paramètres d'un rejet après osmose par membranes.
J'aimerai bien connaître tout les caractéristiques de ce genre de rejet ( type de sels + et - ....ect).
Merci a vous.
Vu que ça va dépendre de ce qui rentre, comment répondre ?
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
Bonsoir.
Le genre d'eau a traité qui rentre c'est une eau de forage.
En volume, c'est entre 3 et 5 pour 1 à 3 bars, et ça varie peu en fonction du type d'eau sauf si forte turbidité.
Moins de pression => plus de rejet
Merci pour votre réponse.
Et par rapport u rejet esque vous avez une idée des types de sels qui peux contenir ?
Bonjour,
l'osmose inverse retient les sels quelqu'ils soient. Tu ne pas avoir d'information sur leur nature par ce moyen. La pression dépend de la concentration totale de TOUT ce qui est en solution matières organiques comprises.
Je pense qu'avant d'envoyer en osmose inverse l'eau est débarassée de toutes ces matière en suspension et (pour bien faire) des colloïdes type hydroxydes métalliques.
Tu n'explique pas pourquoi faire appel a cette technique couteuse?
Bsr,
A l'évidence ici le problème est pris à l'envers et sans disposer du prérequis indispensable.
La première action est de caractériser cette eau par un laboratoire dûment équipé. A noter, qu'il est simplement impossible de se passer des opérations intermédiaires telles les filtrations, conventionnelle, microfiltration et ultrafiltration. Ensuite, mais seulement ensuite il est possible de raccorder un osmoseur. Les techniques de filtration utilisent des membranes poreuses, à contrario celles d'osmose inverse sont de type dense dont la sélectivité résulte d'un mécanisme de solubilisation-diffusion.
Quelques grandeurs à considérer.
Les techniques de dessalement d'eau de mer soit NaCl env. 35g/l. La pression nominale est de 2.5MPa soit 25 bars et la tenue maximale actuelle des membranes est de l'ordre de 7MPa soit 70 bars. Si cette eau est destinée à la consommation, elle ne doit pas être considérée comme consommable en sortie d'osmoseur (sauf à être passée et stockée sous UVC). La chloration et l'ozonification sont d'autres options
Tailles, dimensions des "indésirables possibles" (on parle également d'encombrement stérique). Exprimons les en A c'est plus simple à écrire.
les ions minéraux 1-3 A
les antibiotiques : 10
les colloïdes : de 10 à 10 000
les protéines : 50 à 100
les virus : 50 à 500
les bactéries : 5000 à 100 000
On ne sait pas produire d'eau ultra pure (à la valeur limite théorique de résistivité de 18.2 mégohms.cm à +25°C) par simple osmose inverse, il faut "finir" cette eau par des traitements complexes d'adsorption sur charbon actif.
On admet aujourd'hui que le mieux que l'on sache faire sont des membranes d'OI dont les "pores" (ce qui n'a guère de sens, le mécanisme étant de type diffusionnel ) sont </= à 0.5 micron. Ceci fait qu'il est strictement impossible de bloquer la totalité de certains anions monovalents tels NO3-
Cdt
Merci pour vos réponses...
Pour Bien vous expliquer ma question est pour savoir pourquoi je la pose permettez moi de m'expliquer en détails :
A côté d'une station d'épuration il y'a une lagune qui reçoit de l'eau qui provient de l'osmose cette eau c'est de l'eau rejeté après le procédé d'osmose inverse (saumure) cette eau est généralement saline.
Nous avons pensé a mélanger cette eau avec notre eau usée a traiter histoire de diluée notre rejet d'eau usée (un rejet de production textile chargé de colorants).
Avant de faire cette procédure on a voulu savoir:
1- Si ce mélange (rejet usée+rejet saumure) ne va pas perturber notre traitement.
2- que pensez vous?
Merci a vous
bjr,
Je ne suis pas exactement un spécialiste de la détoxication ni des aspects règlementaires qui s'y rattachent. Ecolami est autrement plus affûté sur ces questions.
Si je vous ai bien compris, en résumant, vous souhaitez "diluer" vos rejets colorés pour les rendre plus "furtifs"?
Ce qui suit existe, est bien réel et j'ai eu l'occasion de visiter les installations en tout début 2000 via un ami ingé de "L'air Liquide". Ca se passe en Toscane à 20 km de Florence à Prato, donc une des activité principale mondialement connue est la teinture des tissus, donc des rejets associés.
A Prato a été installé par Ozonia la plus grande unité mondiale de détoxication d'eau résiduaire par l'ozone, 5000 m3/h et 160 kg/h d'ozone généré à l'oxygène (ce qui est énorme). La totalité des usines textiles de luxe de Prato sont raccordées à cette unité. Ces effluents sont particuliers par la palette de couleur et la présence à haute concentration de tensioactifs.
Il était retenu une concentration résiduelle de 1.5-2 ppm et le recyclage des eaux traitées en eau industrielle. Un recyclage complet en fait.
Que dire de plus sur les rejets colorés, il s'agit essentiellement des secteurs de la papeterie et du textile haut de gamme. Les colorants solubles "directs" acides ou basiques sont sélectivement et rapidement détruits par l'ozone car les groupes chimiques à l'origine de la coloration (ou chromophores) sont constitués de liaisons insaturées facilement oxydables par l'ozone.
On a constaté avec l'affaire Péchiney que les rejets colorés même quasi inertes ne sont plus acceptés par les populations.
Vous avez un problème qui industriellement a sa solution. Il est toujours question d'argent, mais peut être que des financements existent.
Si vous persistez dans votre idée, il vous faut caractériser la salinité de cette eau de dilution et disposer de conseils d'un spécialiste en chimie tinctoriale. Il y en a sans doute ici ?
Cdt
Merci beaucoup a vous tous vos réponses m'ont beaucoup aidé à comprend beaucoup de chose. Je vais panser et suivre tout les conseils que vous m'avez donné.