Salut tout le monde , voila j'ai une question concernant l'électrolyse de l'eau salée , est ce que je peut utiliser une anode en cupronickel et une cathode en fer pour dissocier l'eau salée sans détérioration de mon anode ?
Merci beaucoup.
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Salut tout le monde , voila j'ai une question concernant l'électrolyse de l'eau salée , est ce que je peut utiliser une anode en cupronickel et une cathode en fer pour dissocier l'eau salée sans détérioration de mon anode ?
Merci beaucoup.
Bonsoir,
Du fer dans une solution saline et du courant électrique, je crains le pire..
perso, je pense que la solution va rapidement virer à la saturation en oxyde de fer !
pour quoi pas des électrodes en inox ?
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
Alors les deux cathode et anode en cupronickel ?
Bonjour,
Le dégagement de CHLORE sur du métal lui est fatal , il faut une électrode en graphite. Si la solution saline ne contient pas d'ions halogènures tu peux trouver des métaux qui résistent.
Merci Ecolami , quelle solution en dehors de l'eau salée peut convenir dans mon cas si je veux strictement utiliser du cupronickel pour l'anode et la cathode ( ce que j'ai en main et préfère utiliser ) pour faire une électrolyse et former du gaz hydrogène ( ce qui m’intéresse ) notamment ?
l'hydroxyde de sodium avec électrodes inox 316L convient bien, les connexions devront être noyées dans une résine pour éviter que le cuivre des fils ne pollue le bain,
par contre il faut une régulation en température qui réduise la tension sur les électrodes à mesure que la température de la solution monte, sinon il se produit un emballement qui peut conduire à une explosion,
attention, le gaz produit par une électrolyse sans séparation oxygène/hydrogène est un explosif violent ! Je déconseille les contenants en verre pour cette raison, préférer un boitier de filtre à eau en polycarbonate par exemple
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
Bjr
Les cupro-nickel forment une famille d'alliages (lequel est-ce) qui ont la particularité d'être monophasés (CFC) et résistants à l'oxydation et à la corrosion (tel le Monel Ni-Cu 35). La finalité étant absente (objectif, type de montage en cellule, diaphragme ou non, extraction du chlore sous dépression, bref, un zéro explication....), si opérer en milieu ClNa est capital, idéalement il faudrait opérer en milieu acidifié pour éviter la dismutation hydrolytique du Cl2 formé à l'anode (rapide en milieu neutre et quasi instantanée en milieu basique).
Si l'idée est simplement d'électrolyser de l'eau, le plus simple est d'opérer en milieu soude ou potasse, anode et cathode en Monel. Industriellement, ça se passe à +80°C, la cathode est en acier ou en nickel et l'anode en nickel
Cdt
ah, oui, c'est vrai qu'on ne sait pas s'il s'agit d'électrolyser de l'eau salée ou de l'eau douce..
Dernière modification par titijoy3 ; 11/05/2021 à 13h25.
Maaaagnifiiiiique ! tout ça n'a aucune importance..
Merci à tous pour vos infos , je me permet de préciser que je suis justement passé de l'idée d'électrolyser de l'eau salée à une autre solution moins agressive au niveau de l'anode après vos propositions , de cela vient cette légère confusion dans ma question , merci beaucoup à titijoy3 à 40CDV20 et à ecolami pour votre grande aide les amis . Je reste attaché à mon cupronickel , je pense donc à un mélange de très faiblement basique à basique , je veux utiliser une cuve en fer ( qui devrait résister à une base ) en plongeant mes deux électrodes en cupronickel . Un mélange qu'un internaute m'avais proposé est urée naoh car la décompostion en h2 requiert un voltage de seulement 0.37 volts , la question est si pour ce mélange le cupronickel résistera sans problème ce que je pense d'après vos infos .
Bsr,
Les "cupro-nickel" sont assez complexes à produire et de fait d'un coût généralement élevé. C'est une des raisons qui a fait retenir le nickel comme matériaux d'électrodes dans l'électrolyse de l'eau avec un électrolyte de soude et/ou de potasse, donc alcalin.
Mais soyons clairs, l'intérêt économique de l'électrolyse de l'eau est en relation avec la pureté exceptionnelle des gaz produits.
Comment fait on pour sélectionner les matériaux d'électrodes en présence d'un électrolyte sodique ou potassique ? En toute rigueur il faudrait parler du fer et non de l'acier;
A la cathode : la surtension minimale de l'hydrogène sur l'acier est faible (-0.11V) soit à peine mieux qu'avec le platine poli en milieu acide (-0.5V). Sur le nickel la valeur de la surtension est quasi égale à celle de l'acier, l'écart est si faible qu'il n'a aucune justification économique .
A l'anode : la surtension de l'oxygène sur l'acier vaut 0.33V contre 0.26V pour le nickel, soit un gain de 0.07V. L'idée première est donc de retenir l'acier, sauf qu'en y regardant de plus près on constate une corrosion anodique de l'acier (sous forme de ferrate II et IV ), en suivant l'évolution de la tension d'abandon (qui s'avère être de nature mixte) après coupure du circuit. Donc l'acier ne se passive pas dans ces conditions.
Par ailleurs, si le nickel se passive inévitablement, il ne se corrode pas, d'où son choix.
Par contre (et nous devons être des milliers dans ce cas), je n'ai jamais eu la curiosité de tester et de caractériser le monel en matériaux d'électrodes.
Cdt