Evolution de l'oxyde de fer

[Sabius82]

Bonjour,
Une question pour les experts.

De l'oxyde de fer s'est incrusté sur des verres de modules photovoltaïques. (je passe les détails de comment ils sont arrivés là). Le verre photovoltaïque n'est pas lisse, il comporte des aspérités qui permettent aux rayons du soleil d'être captés quelque-soi l'incidence des rayons. l'oxyde est bien incrusté et ne part pas au lavage. Eventuellement avec un acide phosphorique, ça marcherait mais pourrait endommagé les joints. La solution est donc de laisser en l'état et d'estimer le préjudice de perte de production durant 20 ans.

La question est d'estimer l'évolution chimique de cet oxyde dans le temps. La combinaison des UV et de l'eau pourrait faire changer la structure de l'oxyde, même s'il parait inerte et donc créer une couche opaque sur le verre.

Y a t'il un risque d'aggravation, ou au contraire d'amélioration dans le temps ?
Quelle seraient les études chimiques à mener en laboratoire pour le confirmer ?
merci pour vos lumières.

Eric.
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[ecolami]

Bonjour,
Je pense que ce sont des projections d'une disqueuse et alors ce sont des inclusions de fer fondus qui se sont collés au verre. Au fil du temps le fer vas s'oxyder et laisser une auréole. Il faut de l'acide pour le retirer. S’il y a de l'aluminium a proximité éviter l'acide chlorhydrique.
L'acide sulfurique genre acide de batterie ou acide phosphorique sont utilisables mais rien ne dit que tout partira. Ces acides ne s'évaporent pas et si on les laisse sécher ils se concentreront et deviendront plus actifs. De toute façon un essai sur une petite surface s'impose.
Si par la suite il apparaît des auréoles de rouille on peut les effacer avec des cristaux d'acide oxalique humectés d'eau: laisser agir jusqu’à effacement puis rincer.
Parfois on arrive a décoller les particules incrustées avec un outil tranchant, pas trés recommandé....

[Sabius82]

Bonjour ecolami,
Merci pour votre réponse. Ce ne sont pas des projections d'une disqueuse, mais une aspersion d'eau venant des chenaux de la toiture. Les chenaux était rouillés. (La toiture fait environ 800 m2 et cela laisse une couche opaque de couleur rouge. La solution du nettoyage est pour l'instant mise de coté, car sans véritable essais en laboratoire, on ne sait pas si les matériaux composant le module ne seront pas impactés. Sur le verre il y a aussi une couche "coating" que les fabricants déposent pour améliorer le captage des rayons du soleil, donc une inconnue sur l'interaction avec l'oxyde de fer. On laisse dans l'état pour l'instant, mais j'aimerais un avis sur la tenue de cet oxyde dans le temps.

[Sabius82]

Bonjour,
Est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller un laboratoire chimie, pouvant faire :

1) Une analyse poussée des composants chimiques de la rouille déposé sur les modules photovoltaïques.
2) Une simulation d'évolution dans le temps et notamment le changement d'opacité.
3) Une simulation d'évolution avec nettoyage à l'aide d'un acide.

- des cycles d’humidification – dessication comme il s’en produit en exposition naturelle,
– des variations de température,
– de l’irradiation par le soleil (action possible des UV),
– des pollutions ultérieures.
merci.
Eric

[A voir en vidéo sur Futura]

[Sabius82]

J'ai trouvé, le labo Polymex dans les bouches du Rhone ;