Soucis de masturbation
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Soucis de masturbation



  1. #1
    inviteeaf73a0b

    Unhappy Soucis de masturbation


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    J'ai de serieux problemes de masturbation. Ya environ 2ans que je l'ai adopter mais j'en ai mart maintenant. Enfait j'ai decide de l'arreter mais je n y arrive pa. Il suffit que je regarde un film pornographique pour que l'envie me revienne. J'aimerai aboir quelques solutions.
    Je l'ai commencé a 17 ans mais j'ai 19 aujourd'ui

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  2. #2
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par Salioubangs Voir le message
    Il suffit que je regarde un film pornographique pour que l'envie me revienne.
    Bonjour et bienvenue.
    Votre problème n'est pas la masturbation mais les films pornographiques !

  3. #3
    inviteeaf73a0b

    Re : Soucis de masturbation

    Euh oui exactement. En fait je regardais des films pornographiques ya bien longtemps. Mais depuis que j'ai decouvert la masturbation tout a changé. Alors je sais plus parmis les 2 c'est quoi le probleme. Enfin bref le truc est que j'ai vraiment envie d'arreter cette pratique. C'est pourquoi j'ai demandé des solutions.

  4. #4
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Alors stop ces films ou à un rythme que tu vas considérer comme "normal" (pas les autres, on verra après).

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Deedee81

    Re : Soucis de masturbation

    EDIT croisement

    Salut,

    Il n'y a aucune raison d'arrêter de se faire du bien. Maintenant, si tu veux arrêter, c'est ton droit. Mais si tu veux le faire sans solution médicamenteuse (je ne le conseille pas) il n'y a que deux moyens (compatibles) :
    - la volonté
    - éviter les sollicitations (comme les films pornographiques)

    (pour une fois que je sais répondre sur ce forum )
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  7. #6
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Ma réputation est faite sur ce site, on m’appelle M. Masturbation, mais comme je dis toujours : « Je ne suis ni pour ni contre la masturbation, bien au contraire. »

    En fait je ne vois pas bien où sont les problèmes liés a) à la masturbation et b) au porno.
    * La santé ? À moins de brutaliser ton sexe il n’y a aucun danger. De toutes façons il sait te faire comprendre que tu es allé trop loin, ou plutôt te le faire payer et te passer l’envie de recommencer.
    * La santé psychique ? On n’a jamais relevé à ma connaissance de problème psychique lié à la masturbation en particulier. Il y a un trouble bien connu d’addiction au sexe, mais au sexe en général, pas seulement à la masturbation en soi. De toutes façons tout ce qui donne du plaisir peut conduire à l’addiction, donc des choses aussi anodines que le jogging, le travail, sans parler de l’alcool, du tabac et autres substances intoxicantes.
    * La morale ? Pour moi la vraie morale c’est ce qu’on fait à (ou avec) autrui. Ce qu’on fait tout seul et/ou dans sa tête relève du plus parfait libre arbitre. Tant que les films porno en question ne sont pas contraires à la loi, en particulier en matière de pédophilie, je n’y vois personnellement aucun inconvénient.
    * L’empiètement sur d’autres activités disons… plus productives , en particulier si tu es étudiant et que tes études en pâtissent. Il peut y avoir là un vrai problème. Bon, c’est comme d’aller au café ou au cinéma au lieu de réviser tes cours ou de faire tes devoirs, c’est à toi de gérer ton emploi du temps. C’est d’ailleurs un des points sur lesquels se pose le problème de l’addiction (au sexe ou à n’importe quoi d’autre) : que ça envahisse tout le reste de la vie.

    Cela dit, comme tu sembles surtout culpabiliser je te rassure : il n’y a aucune culpabilité ni à se masturber ni à regarder des films porno. Bon, d’accord, ce n’est pas une activité très noble : le sexe est quand même mieux à deux avec de l’amour et tout le reste. Les films porno sont en général assez crétins. Ça peut peut-être aussi traduire une certaine solitude. Mais en soi, ça ne pose aucun problème… si tu n’en abuses pas bien sûr.

    Puisque tu nous demandes conseil, le mien est non pas d’arrêter complètement, mais plutôt de savoir le gérer et de t’accorder ce plaisir (qui est absolument fabuleux, il faut bien le dire) parmi tes activités quotidiennes sans que ça interfère avec le reste.

    Nico

  8. #7
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    C’est d’ailleurs un des points sur lesquels se pose le problème de l’addiction (au sexe ou à n’importe quoi d’autre) : que ça envahisse tout le reste de la vie.
    A priori, c'est dans ce cadre que se pose la question et qu'il y aura une réponse amis on va devoir attendre une confirmation de l'auteur du fil pour le savoir.

  9. #8
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par Salioubangs Voir le message
    Euh oui exactement. En fait je regardais des films pornographiques ya bien longtemps. Mais depuis que j'ai decouvert la masturbation tout a changé. Alors je sais plus parmis les 2 c'est quoi le probleme. Enfin bref le truc est que j'ai vraiment envie d'arreter cette pratique. C'est pourquoi j'ai demandé des solutions.
    Ne vois dans mes questions aucun présupposé moralisateur, c’est juste par curiosité.
    Si je comprends bien, tu as eu l’habitude de regarder des films pornos, depuis ta puberté avec les copains je suppose, et tu n’as eu l’idée de te masturber qu’à l’âge de 17 ans.

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    A priori, c'est dans ce cadre que se pose la question et qu'il y aura une réponse amis on va devoir attendre une confirmation de l'auteur du fil pour le savoir.
    À dire vrai, on ne sait pas quelle est la vraie nature du problème vécu par Salioubangs. Il y aurait l’addiction. Il peut y avoir aussi une question d’estime de soi.
    Quand j’étais ado, dans les années 50, il n’existait pas l’ombre d’une trace de forme de pornographie ni même de l’érotisme le plus soft qui soit, ou c’était totalement inaccessible pour l’ado de base que j’étais et qui en ignorait même l’existence. Sur les plages et à la piscine on ne connaissait que le maillot une pièce très, très couvrant : pas même de bikini (1), et je ne parle pas de seins nus ! Petite anecdote : feuilletant un jour le numéro de ELLE que ma mère avait laissé dans le salon, revue qui était alors d’une chasteté de bénédictine, j’ai remarqué que deux pages étaient collées l’une à l’autre. Curieux, j’arrive à glisser un œil : il y avait une publicité pour la fameuse gaine Scandal. C’est dire l’érotisme torride duquel ma mère tenait à me préserver.
    Je peux donc dire qu’arrivé à la puberté je n’avais été exposé à strictement aucune forme d’image à caractère sexuel : je n’avais jamais vu une femme ou une fille tant soit peu dévêtue (ne serait-ce qu’en bikini) et je ne parle même pas d’acte sexuel. L’éducation sexuelle à l’école est venue beaucoup, beaucoup plus tard. On vivait à l’âge de pierre.
    Ça ne m’a empêché de découvrir la masturbation dès que ma zigounette a été en mesure de remplir son office. Mes fantasmes n’étaient évidemment pas très élaborés, je m’en aperçois rétrospectivement. J’étais tout de même, banalement, un véritable obsédé sexuel… et je le suis sans doute demeuré . Pas besoin de porno pour ça, les hormones s’en chargent.

    Il y avait alors une pression phénoménale contre la masturbation aussi bien sur un plan moral que sur un plan pseudo-médical. C’était supposé mener à la démence, voire à la mort. On m’a donné un petit fascicule, auquel je n’ai rien compris sur le moment, où il y avait la photo d’un homme dans un fauteuil roulant, l’air hébété, devenu un vrai légume. C’était un branleur.

    Si je vous raconte ma vie c’est pour souligner que, bien que pratiquant assidu, je ne crois pas avoir été un addict du sexe mais j’étais tout de même assez mal à l’aise avec ça. On se sent un peu nul. Un vrai mec ne se masturbe pas, il fait l’amour. C’est donc plutôt une question d’estime de soi que d’addiction à proprement parler. C’est peut-être là le problème de Salioubangs.

    Ma réponse est qu’il faut positiver : la masturbation a une utilité quand on est ado, outre le vrai plaisir que ça procure et, il faut le souligner, le soulagement de la pression qu’on ressent. Ça permet de bien se connaitre, de maitriser la dynamique du désir et du plaisir, ce qui, le moment venu, est fort utile. J’ajouterais aussi pour Salioubangs : profites-en pour t’entrainer à mettre un préservatif, ça t’évitera d’avoir l’air gland (si je puis dire) le jour où ce sera nécessaire d’en porter un.

    Nico

    1) J’ai vu dans un reportage sur les années 50 le film d’une présentation de maillots à la piscine Deligny. Il y avait donc les maillots standard, archi couvrants, plus quelques maillots particulièrement osés : les 2 pièces. Le commentaire soulignait que les jeunes femmes qui les présentaient étaient recrutées parmi les danseuses nues du Moulin-Rouge ou des Folies-Bergères car les mannequins des agences refusaient de le faire de peur de ternir leur réputation. Et pourtant ce n’était pas des brésiliens ! ça couvrait vachement bien. De fait le comportement sur le podium des unes et des autres étaient assez différent. Assez marrant.

  10. #9
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Ne vois dans mes questions aucun présupposé moralisateur, c’est juste par curiosité.
    On va quand même éviter pour que ça ne tombe dans la consultation de sexologie ou le déballage intime (qui n'a de raison d'être que dans une consultation de sexologie)...

  11. #10
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Quand j’étais ado, dans les années 50,
    Tu es sûr que ta date de naissance dans le profil est exacte ? Parce que cela indiquerait que tu as été ado dès le berceau

    Ceci étant dit je crois qu'il y a quelques observations par échographie de bébés se masturbant in utero. La valeur n'attend pas le nombre des années !
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  12. #11
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Je voudrais tout de même remettre un peu les pendules à l’heure à propos de l’addiction.
    Il faut d’abord souligner qu’on peut devenir addict à pratiquement n’importe quoi, c’est à dire à tout ce qui procure du plaisir ou une gratification sous une forme ou sous une autre : outre les substances bien connues, il y a le sport, le travail, le jeu sous toutes ses formes (jeux de hasard et/ou d’argent, jeux vidéos, etc.), la nourriture, etc.
    Ça se caractérise par une dépendance physique et/ou psychique, donc par le manque quand on n’a pas sa dose (ce qui peut être carrément invalidant, comme dans le cas de l’héroïne ou de la cocaïne), et par un comportement compulsif, autrement dit l’impossibilité quasi ou tout à fait physique de se retenir de passer à l’acte. En général l’addiction est engendrée par l’accoutumance soit à la substance soit à la pratique en question, ce qui crée la tolérance.

    Dans ce tableau, le sexe a ceci de particulier, contrairement à la majorité des autres addictions, qu’il n’y a pas d’accoutumance suite à une ingestion ou à une pratique répétées mais elle est inscrite dans nos gènes. Dès la puberté, voire avant, sans même y avoir gouté, nos hormones font de nous des obsédés sexuels, sauf cas exceptionnels. Le sexe est d’ailleurs un des fauteurs de trouble numéro 1 dans toutes les sociétés. Il n’y a qu’à voir le bordel que ça génère dans beaucoup de sociétés animales durant la saison des amours. On n’imagine pas ce qu’on serait tranquille s’il n’y avait pas le sexe.
    C’est un des effets de bords de la fabuleuse carotte que la nature agite devant notre nez pour qu’on remplisse l’office pour lequel elle nous a placés dans cette vallée de larmes : qu’on transmette nos gènes. Pour elle tous les moyens sont bons. Elle se contrefiche des dommages collatéraux.
    Bref, on est tous plus ou moins accro au sexe, donc plus ou moins en manque, et je dirais que si on ne l’est pas il y a un peu un problème… ou alors c’est qu’on n’en est pas conscient. Par conséquent, à partir de quel point de manque et d’urgence à satisfaire ses pulsions on peut parler d’addiction ?

    Sans vouloir faire de consultation de sexologie, il me semble que ce n’est pas parce que Salioubangs ressent une certaine forme d’excès dans sa pratique que ça traduit forcément une addiction.

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Tu es sûr que ta date de naissance dans le profil est exacte ? Parce que cela indiquerait que tu as été ado dès le berceau
    En effet, j’étais très précoce. En fait il y a erreur sur la décennie, je suis né en 1944. Je viens d’essayer de modifier mais je n’y suis pas arrivé. Échaudé par mes tentatives précédentes, je préfère renoncer.

    Nico

  13. #12
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Je voudrais tout de même remettre un peu les pendules à l’heure à propos de l’addiction.
    Moi, je veux bien mais il faudrait ouvrir un fil dédié et préciser par rapport à quoi seront remises les pendules à l'heure.
    Au passage, il existe un certain nombre de professionnels spécialisés qui se basent sur des références scientifiquement établies et il serait alors bien de se baser aussi dessus.


    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Dans ce tableau, le sexe a ceci de particulier, contrairement à la majorité des autres addictions, qu’il n’y a pas d’accoutumance suite à une ingestion ou à une pratique répétées mais elle est inscrite dans nos gènes.
    C'est la première fois que je lis ça: j'aimerais donc des références qui montrent que cette addiction est génétiquement programmée et le contraire pour les autres (au final et pour simplifier, on a toujours une stimulation de centres cérébraux avec productions de neuromédiateurs et un mécanisme de "surconsommation" [...] à un plaisir ressenti qui s'installe mais de gènes point j'en ai lu, sinon, il n'y aurait pas de plaisir, d'ailleurs, c'est quand la gêne s'installe que le plaisir s'amoindrit )

  14. #13
    Kissagogo27

    Re : Soucis de masturbation

    bonjour, de toute façon, si cette pratique ou tout autre vous empêche de poursuivre votre vie de manière "normale", vous gène dans votre quotidien, vous empêche d'avoir des interactions sociales parce qu'un besoin se fait sentir et que ce besoin passe avant toute autre activité et que vous en ressentiez une souffrance , vous devriez en faire part a un professionnel de santé apte a catégoriser votre situation et en fonction de ceci, vous apporter toute aide pour améliorer votre situation .

    le forum n'est pas forcément le meilleur moyen pour y parvenir si vous avez confiance en votre médecin , commencez donc par là, il saura vous conseiller au mieux je pense

  15. #14
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Moi, je veux bien mais il faudrait ouvrir un fil dédié et préciser par rapport à quoi seront remises les pendules à l'heure.
    Au passage, il existe un certain nombre de professionnels spécialisés qui se basent sur des références scientifiquement établies et il serait alors bien de se baser aussi dessus.
    Bon, ma formulation est un peu maladroite. C’est moi qui ai utilisé le premier le terme d’addiction. Je ne voudrais justement pas que ce soit pris comme une sorte de diagnostic du problème de Salioubangs (par lui-même en particulier).

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    C'est la première fois que je lis ça: j'aimerais donc des références qui montrent que cette addiction est génétiquement programmée et le contraire pour les autres (au final et pour simplifier, on a toujours une stimulation de centres cérébraux avec productions de neuromédiateurs et un mécanisme de "surconsommation" [...] à un plaisir ressenti qui s'installe mais de gènes point j'en ai lu, sinon, il n'y aurait pas de plaisir, d'ailleurs, c'est quand la gêne s'installe que le plaisir s'amoindrit )
    Je me suis mal exprimé encore une fois.
    Ce que je voulais souligner, ce qui ne nécessite pas d’étude particulière à mon sens, c’est la chose suivante.
    Il y a d’une part les addictions générées par la tolérance à des substances comme l’alcool, les drogues diverses et variées, etc., qui en général viennent se substituer à des neuromédiateurs de la récompense ou mettre le souk à ce niveau, ce qui crée le manque. Les accros aux opiacés racontent que leur première prise leur a procuré le fameux flash et qu’ils sont constamment à sa recherche… et qu’ils ne le retrouvent jamais. C’est une intoxication exogène.
    D’autre part il y a les addictions plutôt comportementales comme celles aux jeux, au sport, et autres pratiques plus ou moins extrêmes. Toutes ont aussi un effet au niveau des neuromédiateurs de la récompense mais de façon endogène, puisqu’il s’agit de pratiques générant le plaisir ou une forme ou une autre d’ivresse (y compris pour les addicts aux jeux de hasard qui éprouvent pratiquement la même excitation qu’ils perdent ou qu’ils gagnent). Il y a addiction à partir du moment où cette récompense devient un besoin qui crée un manque.

    Ce qu’il y a de commun c’est l’apprentissage du plaisir généré par une pratique spécifique. Les accros au jogging intensif racontent qu’un jour, après plusieurs heures de pratique, ils ont ressenti une telle euphorie qu’ils ont voulu répéter cette expérience aussi souvent que possible. Mais à la base, nul n’est potentiellement accro au jogging, pas plus qu’à l’héro.

    J’en arrive au sexe. Les hormones sexuelles qui commencent à se manifester dès avant la puberté induisent chez les garçons et les filles des comportements, des désirs et des représentations (ou des fantasmes) spécifiques et ce dans toutes les cultures de façon quasi identique. Il n’y a nul apprentissage, nulle expérience fondatrice, nul flash initial, nulle initiation.
    Nos hormones, qui iront titiller nos neurones notre vie durant, créent donc un manque sans qu’il y ait eu apprentissage.
    Bon, d’accord, il y a des exceptions : Salioubangs par exemple a regardé des films porno sans que ça lui donne des idées jusqu’à l’âge de 17 où il s’y est mis et est devenu accro. Quelle est la différence avec les autres ados ? Ça lui a pris un peu plus de temps.

    C’est que la Nature (ou le Créateur), en Sa grande sagesse, n’a pas lésiné sur les moyens (carotte et bâton) pour que Ses créatures remplissent la mission qu’Elle leur assigné : « Croissez et multipliez ! » C’est le coup classique : récompense-renforcement.
    On pourrait compter deux autres addictions génétiquement programmées parfaitement triviales. Toutes deux génèrent une sensation de manque quand elle ne sont pas satisfaites et une sensation de satiété dès qu’elles le sont : la faim et la soif. C’est pluri-quotidiennement qu’on a une envie irrépressible de manger et de boire. Pour ma part c’est dès le réveil. OK, vous allez m’objecter que ça correspond à des fonctions absolument vitales. N’empêche que là aussi la Nature a cru nécessaire de motiver ses ouailles par sa tactique favorite : c’est un manque génétiquement programmé (la faim) qui te pousse à manger et c’est une récompense du même métal (la satiété) qui te donne envie de recommencer. À tel point que ça entraine aussi des addictions, ou plutôt des excès.

    Nico

  16. #15
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Dans tous les cas, les addictions reposent sur un "mécanisme du plaisir" (la tolérance n'est pas l'addiction, au contraire et toutes les addictions sont comportementales), avec ses centres nerveux, ses neuromédiateurs ou hormones, il n'y a strictement aucune différence entre elles de ce point de vue et on peut donc dire qu'elles sont toutes génétiquement programmées mais pour aucune on a retrouvé encore ces facteurs.
    Il existe peut être des facteurs génétiques prédisposant certaines addictions car modifiant certaines voies mais c'est tout.

    Alors on peut mettre à part telle ou telle addiction mais outre que ça n'aidera pas vraiment Salioubangs, c'est simplement un classement totalement artificiel et subjectif qui ne repose que sur une vision très personnelle.

  17. #16
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Dans tous les cas, les addictions reposent sur un "mécanisme du plaisir" (la tolérance n'est pas l'addiction, au contraire et toutes les addictions sont comportementales), avec ses centres nerveux, ses neuromédiateurs ou hormones, il n'y a strictement aucune différence entre elles de ce point de vue et on peut donc dire qu'elles sont toutes génétiquement programmées mais pour aucune on a retrouvé encore ces facteurs.
    Il existe peut être des facteurs génétiques prédisposant certaines addictions car modifiant certaines voies mais c'est tout.
    Je regrette mais il y a une différence fondamentale entre ce qu’on appelle l’addiction chimique et l’addiction comportementale. La première est entrainée par des substances exogènes et la seconde par des pratiques entrainant naturellement le plaisir.
    Les psychotropes stimulent artificiellement les circuits de la récompense et beaucoup d’entre eux entrainent des dysfonctionnements parfois irréversibles, en particulier au niveau des synapses. D’où la difficulté, voire l’impossibilité, de la désintoxication.
    Les activités récréatives (et même le travail chez les workoolics ou la souffrance chez les masochistes) qui induisent le plaisir et/ou l’euphorie provoquent la stimulation endogène des circuits en question mais n’entrainent pas de modification dans l’organisation des neurones.

    Cela dit c’est moi qui extrapole la notion d’addiction à la faim, à la soif et à l’envie de sexe, même “normales“, du fait qu’elles font appel exactement aux mêmes mécanismes de renforcement-récompense avec un état de manque avant et un état de gratification, voire d’euphorie, après, la nourriture et le sexe pouvant d’ailleurs entrainer de véritables addictions. Ce sont les effets secondaires qui peuvent être pathologiques, comme dans le cas de la boulimie.

    Mais il est clair qu’on a pas mal dérivé à partir du topic de départ. Néanmoins Salioubangs exprime, à tort ou à raison, un ressenti qui ressemble à une addiction.

    Nico

  18. #17
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Soucis de masturbation

    Que tu le regrettes ou non, toutes les addictions sont comportementales, agissent toute via des neuromédiateurs ou hormones sur les centres du plaisirs. Alors bien sur, elles sont "différentes" mais c'est un truisme.
    Je répète dons que ta classification est complétement artificielle - elle peut avoir une utilité (le but d'une classification) sociale, par exemple mais je ne l'ai jamais vu utiliser.

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Les psychotropes stimulent artificiellement les circuits de la récompense et beaucoup d’entre eux entrainent des dysfonctionnements parfois irréversibles, en particulier au niveau des synapses. D’où la difficulté, voire l’impossibilité, de la désintoxication.
    Ça aussi, j'en entend parler pour la première fois et j'aimerais une référence scientifique si elle existe ; je parle du dysfonctionnement irréversible qui entrainerait une impossibilité de désintoxication (parce que des dysfonctionnement entrainant une autre pathologie, c'est connu et la modification des circuits cérébraux aussi (ce qui permet en général les rechutes et rien ne permet de dire que c'est particulier à certaines addictions)).
    Au passage, la difficulté du traitement provient de l'addiction, de l'individu et de son environnement et la désintoxication des drogues dures ne peut prendre parfois que quelques semaines..


    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Les activités récréatives (et même le travail chez les workoolics ou la souffrance chez les masochistes) qui induisent le plaisir et/ou l’euphorie provoquent la stimulation endogène des circuits en question mais n’entrainent pas de modification dans l’organisation des neurones.
    Tu amalgames le plaisir, activités récréatives et l'addiction qui va agir sur un centre du plaisir et qui n'a rien à voir avec.

    Citation Envoyé par saint.112 Voir le message
    Cela dit c’est moi qui extrapole la notion d’addiction à la faim, à la soif et à l’envie de sexe, même “normales“, du fait qu’elles font appel exactement aux mêmes mécanismes de renforcement-récompense avec un état de manque avant et un état de gratification, voire d’euphorie, après, la nourriture et le sexe pouvant d’ailleurs entrainer de véritables addictions. Ce sont les effets secondaires qui peuvent être pathologiques, comme dans le cas de la boulimie.
    C'est cette extrapolation d'un comportement tout à fait normal a une addiction qui n'est pas du tout normale qui te fait faire ces amalgames entre plaisir et addiction.
    Bien que ce ne soit pas faux, on appelle pas ça des effets secondaires mais plus simplement des conséquences et on parle d'addiction quand il existe des conséquences néfastes ressenties par le sujet ou sont entourage (...) et c'est valable pour la totalité des addictions puisque la définition est basée la dessus.

  19. #18
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Je dois dire que tu me stupéfies (si je puis dire). Tous les articles ce que j’ai lus depuis belle lurette sur la dépendance aux psychotropes décrivent les changements neurologiques impliqués.
    Je comprends que tu sois tenant d’une approche psychologique ou strictement comportementale de l’addiction mais que tu n’aies jamais eu l’occasion de lire d’articles sur les bases neurologiques m’étonne un peu. Ce que je dis est me semble-t-il du domaine public à l’heure actuelle.
    On connait depuis longtemps les dégâts provoqués par l’alcoolisme dans le cerveau et qu’à un certain stade ils deviennent irréversible, le sevrage pouvant conduire au delirium tremens.

    Faute de mieux dans l’immédiat je te renvoie à Wiki :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Psychotropic#Effects
    http://en.wikipedia.org/wiki/Psychotropic#Addiction
    Ce qui correspond à tout ce que j’ai lu sur le sujet.

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Tu amalgames le plaisir, activités récréatives et l'addiction qui va agir sur un centre du plaisir et qui n'a rien à voir avec.
    […]
    C'est cette extrapolation d'un comportement tout à fait normal a une addiction qui n'est pas du tout normale qui te fait faire ces amalgames entre plaisir et addiction.
    Je me demande où tu vois un amalgame. Toute activité qui donne du plaisir (manger, courir, etc.) peut faire l’objet d’une addiction, mais il est clair que le plaisir lui-même n’est pas une addiction, on ne va pas revenir là-dessus pour la énième fois.

    Je rappelle seulement que la faim, la soif et bien d’autres besoins physiologiques, sans être pathologiques en eux-mêmes, font appel aux mêmes mécanismes de récompense-renforcement : un état de manque qui devient extrêmement douloureux s’il n’est pas satisfait, un plaisir, voire même une véritable euphorie, lors de la satisfaction du besoin et un état de satiété après. Il y a d’ailleurs deux types de dysfonctionnements pathologiques liés à la faim par exemple : d’un côté les anorexiques ne ressentent pas la faim et n’éprouvent donc pas le besoin de manger (et sur plan psychologique elles expriment souvent un certain mépris pour ceux qui, en mangeant, se soumettent à un besoin qu’elles ne ressentent pas et qu’elles estiment vil), et de l’autre les boulimiques qui ressentent une faim constante et sans doute excessive et la satisfont de manière compulsive. Dans les deux les cas les personnes soit ne sont pas conscientes des désordres que cela entraine, soit n’en ont cure, soit souhaitent se corriger sans y arriver.

    J’assume donc pleinement cet amalgame, certes un peu hardi, de la faim, de la soif et de bien d’autres besoins physiologiques avec des addictions, du fait qu’ils fonctionnent de manière homologue et peuvent conduire aux mêmes types de pathologies. La nature n’est pas allée chercher très loin les moyens d’obliger ses créatures à faire leur devoir : la carotte et le bâton.
    À partir de quel point un forcené du sexe ##### pas de cas personnel peut être considéré comme un addict pathologique ? Faut-il qu’il le vive comme tel et qu’il exprime le souhait de s’en sortir tout en éprouvant de la difficulté à y arriver ? ####### idem
    À l’inverse Salioubangs, comme beaucoup d’ados et comme moi à son âge, exprime un malaise à propos de ce qu’il vit comme un besoin irrépressible et comme une pratique un peu compulsive, autrement dit une sorte de manie dont il aimerait se débarrasser. Est-ce que ce vécu traduit une addiction “objective“ ? Ou est-ce que ça ne traduirait pas plutôt une mauvaise estime de soi sur ce plan ?
    Sur le plan comportemental la frontière entre la pratique normale et l’addiction est difficile à déterminer sinon arbitraire. Moi qui ai la fringale un peu tout le temps et qui, à force de grignoter de façon assez compulsive, suis monté pendant une période jusqu’au quintal, suis-je un boulimique ? Je n’en étais pas loin. J’en suis certainement un potentiellement.
    En tout cas la faim (comme l’envie sexuelle) peut bien devenir l’antichambre d’une forme d’addiction si on ne se discipline pas.

    Nico
    Dernière modification par JPL ; 14/07/2014 à 14h27.

  20. #19
    Kissagogo27

    Re : Soucis de masturbation

    tout ce que je vois qui ressort de votre discussion, c'est qu'a partir d'un témoignage de particulier incomplet , s'il vous lit, va considérer qu'il est malade ... et je pense qu'il est temps de discourir sur les addictions a un autre endroit qu'ici

    c'est d'ailleurs ce qui a du le faire fuir ...

  21. #20
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Soucis de masturbation

    En effet parler d'addiction dans ce cas repose sur une extrapolation que rien ne justifie. Toute poursuite dans cette direction sera supprimée.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  22. #21
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    En effet parler d'addiction dans ce cas repose sur une extrapolation que rien ne justifie. Toute poursuite dans cette direction sera supprimée.
    J’assume le fait d’avoir été le premier à avoir utilisé le terme d’addiction mais il me semble avoir assez souligné que rien ne laissait entendre que c’était le problème de Salioubangs, insistant plutôt sur le problème fréquent chez les ados concernant l’estime de soi sur ce point, laquelle n’a rien d’une pathologie… sauf peut-être cas particuliers.

    Citation Envoyé par Kissagogo27 Voir le message
    tout ce que je vois qui ressort de votre discussion, c'est qu'a partir d'un témoignage de particulier incomplet , s'il vous lit, va considérer qu'il est malade ... et je pense qu'il est temps de discourir sur les addictions a un autre endroit qu'ici
    Si je n’ai pas été assez clair je le redis sous une autre forme : sauf erreur de ma part la frontière qui sépare l’addiction d’une pratique “normale“ est plus ou moins arbitraire et subjective. Certaines personnes, les ados en particulier, peuvent avoir tendance à se stigmatiser eux-mêmes en jugeant que leur pratique est excessive. Il y a donc chez eux une part d’exagération du problème. Il me semble qu’on ne doit pas conclure de ce vécu à l’addiction à proprement parler.
    Si Salioubangs nous lit je l’invite donc à relativiser les choses.

    À part ça la discussion a dérivé sur les questions générales sur l’addiction et des sujets connexes. Ça ne veut pas dire de ma part bien entendu que je considère Salioubangs comme un addict.
    J’insiste donc sur le fait que je n’ai d’ailleurs rien à dire à son sujet en particulier.

    Citation Envoyé par Kissagogo27 Voir le message
    c'est d'ailleurs ce qui a du le faire fuir ...
    Il ne serait pas le premier à lancer une discussion et à ne plus réapparaitre, surtout sur ce topic.

    Nico

  23. #22
    invite1a73c863

    Re : Soucis de masturbation

    Bonjour,
    Citation Envoyé par Salioubangs Voir le message
    J'ai de serieux problemes de masturbation. Ya environ 2ans que je l'ai adopter mais j'en ai mart maintenant. Enfait j'ai decide de l'arreter mais je n y arrive pa. Il suffit que je regarde un film pornographique pour que l'envie me revienne. J'aimerai aboir quelques solutions.
    Je l'ai commencé a 17 ans mais j'ai 19 aujourd'ui
    Ben, si tu dragues un peu dehors au lieu d'être devant ton écran, tu vas peut-être pécho...Ca ne tombe pas du ciel.

  24. #23
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par Salioubangs Voir le message
    Euh oui exactement. ............ Enfin bref le truc est que j'ai vraiment envie d'arreter cette pratique. C'est pourquoi j'ai demandé des solutions.
    Pour vous arrêter de regarder des films X sur le net, la solution est simple : n'allez plus sur les sites qui en proposent! Pas besoin de deux pages de digressions pour ça...
    "Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
    Rachmaninoff

  25. #24
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Soucis de masturbation

    Et virer ceux qui sont sur le disque dur.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  26. #25
    invite1a73c863

    Re : Soucis de masturbation

    Bonjour,
    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message

    Maintenant, si tu veux arrêter, c'est ton droit. Mais si tu veux le faire sans solution médicamenteuse (je ne le conseille pas) il n'y a que deux moyens (compatibles) :
    - la volonté
    Oui.

    - éviter les sollicitations
    Non. (voir mon poste précédent). Au contraire, provoquer celles qui vont dans un sens adapté à la requête.

    Envoyé par Kissagogo27
    c'est d'ailleurs ce qui a du le faire fuir ..
    Peut-être, ou la faire fuir. Comme ça, on n'en sait rien...

    Cordialement.

  27. #26
    saint.112

    Re : Soucis de masturbation

    Citation Envoyé par petitstick Voir le message
    Ben, si tu dragues un peu dehors au lieu d'être devant ton écran, tu vas peut-être pécho...Ca ne tombe pas du ciel.
    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    Pour vous arrêter de regarder des films X sur le net, la solution est simple : n'allez plus sur les sites qui en proposent! Pas besoin de deux pages de digressions pour ça...
    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Et virer ceux qui sont sur le disque dur.
    Hum… sans vouloir me montrer désagréable, ce qui n’est pas du tout mon genre , il me semble que tout cela ressemble à des conseils personnalisés qui, de surcroit, paraissent être soutenus, sauf erreur de ma part, soit par une certaine dose de morale soit par ce que j’appellerai la sagesse de cour de récré.
    Mais je dis ça, je dis rien…

    Nico

  28. #27
    JPL
    Responsable des forums

    Re : Soucis de masturbation

    Discussion fermée.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

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