L'etude permet-elle aussi de conclure qu'un placebo a des effets secondaires?Etude randomisée en double aveugle - HCQ en prophylaxie post exposition à risque :
- pas d'efficacité sur la probabilité d'attraper le covid
- pas d'efficacité sur la sévérité des symptômes ou l'outcome
- sécurité : 2.4x plus d'effets secondaires (peu graves type nausées, inconfort abdominal, etc.)
https://www.nejm.org/doi/full/10.105...=featured_home
"Les effets secondaires étaient plus fréquents avec l'hydroxychloroquine qu'avec le placebo (40,1% contre 16,8%), mais aucun effet indésirable grave n'a été signalé."
Rien de nouveau : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_nocebo
S'il vous plaît, ne vous fâchez pas, je ne vais pas aller ici à l'encontre de votre écrit, ou faire quoi que ce soit hors chartre, et vais veiller à rester dans le sujet, à la hauteur de votre allégation.
Je vois que pour cet évènement, la covid19, les traitements marchent aussi bien que pour n'importe quelle affection.
Par-là, j'insiste à exprimer que pour tout médicament, les stastitiques d'efficacité, ou de nocivité, ou la résultante, ne sont analysables, interprétables, que par des personnes munies des qualités nécessaires à ces analyses. Les diplômes médicaux, et en la circonstance, devant la nouveauté du coronavirus en cours, l'expérience, sont minimum requis pour tirer avis.
Ceci a trait aux statistiques, et éventuelles conclusions, avis communs, et décisions pouvant en être issus, seuls les médecins portant le titre sont en même temps en capacité et en droit d'en débattre.
Ceci étant accepté, ou pas (et c'est peut-être là que le bât blesse ),le but d'un remède, (comme l'HCQ par exemple, t'as vu, j'ai retenu la leçon), est de soigner une personne identifiée individuellement dans la relation privilégiée qu'elle a avec son médecin attitré.
Et cette personne fait partie de la grande majorité de ceux qui n'y connaissent que dalle.
A cette heure ou le flou a été semé, je pense qu'il est très urgent, en cas de maladie ou de prophylaxie, de revenir à la prescription savante du médecin, quel qu'il soit du moment qu'on l'a identifié comme étant le notre propre, HCQ ou autre remède, c'est lui qui sait, et qui est en mesure de choisir en ce qui nous concerne individuellement.
Une médication de masse n'a plus de sens aujourd'hui, justement parce que Molière est un acteur du passé.
Un slogan serait sympa à revendiquer maintenant : "touche pas à la prescription de mon médecin."
En ce sens, les médications reçues par les patients atteints de covid19 n'ont pas à être critiquées, et si on déclare qu'elles ne marchent pas, alors c'est une façon de critiquer toute ordonnance établie dans ce cadre. Qu'il y soit prescrit HCQ ou anti-coagulant, ou tout ce qu'on veut, elle marche, car elle atteint son but, qui est de soulager.
Cordialement.
Tu places en première ligne le médecin traitant (qu’on appelait autrefois le médecin de famille) mais le problème avec le covid (même si l’académie française dit la covid) c’est que quand on a vraiment besoin du médecin c’est pratiquement toujours de la médecine d’urgence... ou qui le deviendra bien vite avec l’évolution rapide de la maladie.
Cela passe obligatoirement par la médecine hospitalière qui n’a malheureusement pas le temps d’établir ce contact relationnel du patient qui connaît bien son médecin, et réciproquement, surtout dans le contexte de surmenage qu’ils ont connu dans une période de grande tension.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Non, un médecin n'est pas un statisticien.Par-là, j'insiste à exprimer que pour tout médicament, les stastitiques d'efficacité, ou de nocivité, ou la résultante, ne sont analysables, interprétables, que par des personnes munies des qualités nécessaires à ces analyses. Les diplômes médicaux, et en la circonstance, devant la nouveauté du coronavirus en cours, l'expérience, sont minimum requis pour tirer avis.
Ceci a trait aux statistiques, et éventuelles conclusions, avis communs, et décisions pouvant en être issus, seuls les médecins portant le titre sont en même temps en capacité et en droit d'en débattre.
Il n'a pas le droit de prescrire juste parce qu'il pense que peut-être ça marche.
Recherche le serment d'Hippocrate, lis le bien.
En ce moment, fortes les forces de l'anti science sont, mais victorieux le côté obscur ne sera pas ... enfin j'espère
Tam ... tam .. tam ta da dam ...
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
Un médecin, devant son patient, parce que c'est de celà qu'il s'agit, dans tous les cas de figure, bourg du village ou urgences, ou hopital régional, ne se pose pas la question de ce qu'il n'a pas droit de faire. Il n'en a pas besoin pour remplir sa mission. Il met simplement son savoir-faire et sa capacité de décision au service de celui qui est venu prendre soulagement.
Si vous qualifiez de côté obscur (vous avez actuellement quantité d'adhérents à votre avis, souvent le mot "obscurantisme" est utilisé, y compris sur ce forum) les connaissances, expérience, et capacité d'analyse du médecin, par le fait qu'elles sont transparentes pour le malade, alors je suis votre obligé, j'ai grand regret à lire que ce côté est condamné à ne pas perdurer...ou tout-au-moins qu'il lui est fait guerre.mais victorieux le côté obscur ne sera pas ...
Tam ... tam .. tam ta da dam ...
Quand on achète une fenêtre double-vitrage, y a t-il un côté obscur à ne pas s'inquiéter de la formule chimique du gaz inséré ?
Et pourtant dans le cas de la santé, bien plus délicat, les intervenants sont au top de leur science, et je ne peux admettre que celle-ci puisse être mise en doute. Le mot de confiance est à mon sens d'époque, à amplifier et faire valoir. S'il est obscur, et condamné pour tel, gel gâchis...
Je crois que tu fais une méprise complète sur ce que FC05 appelle le côté obscur.
Et je te contredis sur un point : tout médecin sait qu’il y a des choses qu’il n’a pas le droit faire, par exemple donner de sa propre initiative un médicament dont l’usage est réservé aux médecins spécialistes, donner un médicament hors AMM, donner un médicament étranger qui n’aurait pas reçu d’AMM en France, donner un "médicament" de son invention... S’il fait une de ces choses, en cas de plainte il est du ressort du conseil de l’ordre de le sanctionner.
Dernière modification par JPL ; 05/06/2020 à 01h33.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Je ne voulais plus tutoyer, pour une fausse réciprocité passée ailleurs et avec autre, mais bon, je me laisse aller de nouveau à ma nature, devant tes posts respectueux.
Je l'espère vivement. Il lui appartiendra, le jour levé, ou après, de le préciser, s'il le souhaite.
Mon propos était brut et affirmatif, pas par ignorence de la chose, simplement pour accentuer le trait, petite bonne femme grognarde voulait se faire lire. Evidemment, et bien heureusement, les médecins font la part des choses, à notre bénéfice.
Un, ce n'est pas beaucoup, donc tout va plutôt pas mal.sur un point
Ben oui, justement, on trempe là en plein dans ce qui m'agace en ce moment dans cette ambiance générale dont émane un je ne sais quoi de glauque. Toutes ces procès potentiels, sanctions éventuelles, conflits latents, "j't'attends après la crise", ne sont pas à mon sens étriqué de nature à calmer le jeu.S’il fait une de ces choses, en cas de plainte il est du ressort du conseil de l’ordre de le sanctionner.
Je sais pas, comme une envie forte de bonne entente, d'intelligence calme, émanant de tous les émetteurs publiques, afin que la population reçoive maintenant, à defaut de bonnes nouvelles, qui pourraient être l'invalidation définitive de l'HCQ pour combattre tout virus, ou au contraire son encensement, et pareil pour un autre candidat, mais suffit les conflits. Justement, qu'il soit alors attribué, à la sortie de cet épisode, le droit pour un médecin de s'être planté, sans qu'on lui tonde la tête en sortie.
Y a pas de margoulins chez ceux qui nous soignent, la tâche n'est pas aisée.
Et bien heureusement que les antibios ont mieux marché pour la blessure que m'avait infligé un chat, sinon, j'y aurai perdu 1 ou 2 doigts voire toute la main (sans parler qu'un autre chat a remis le couvert (euh les griffes) sur l'autre main)... Bref, je serai peut-être manchot sans antibio.
Le droit d'en débattre est garanti par la constitution... Ensuite, il y a débat scientifique et débat spectacle...Par-là, j'insiste à exprimer que pour tout médicament, les stastitiques d'efficacité, ou de nocivité, ou la résultante, ne sont analysables, interprétables, que par des personnes munies des qualités nécessaires à ces analyses. Les diplômes médicaux, et en la circonstance, devant la nouveauté du coronavirus en cours, l'expérience, sont minimum requis pour tirer avis.
Ceci a trait aux statistiques, et éventuelles conclusions, avis communs, et décisions pouvant en être issus, seuls les médecins portant le titre sont en même temps en capacité et en droit d'en débattre.
Ou pas, en effet...Ceci étant accepté, ou pas (et c'est peut-être là que le bât blesse ),le but d'un remède, (comme l'HCQ par exemple, t'as vu, j'ai retenu la leçon), est de soigner une personne identifiée individuellement dans la relation privilégiée qu'elle a avec son médecin attitré.
Et cette personne fait partie de la grande majorité de ceux qui n'y connaissent que dalle.
A cette heure ou le flou a été semé, je pense qu'il est très urgent, en cas de maladie ou de prophylaxie, de revenir à la prescription savante du médecin, quel qu'il soit du moment qu'on l'a identifié comme étant le notre propre, HCQ ou autre remède, c'est lui qui sait, et qui est en mesure de choisir en ce qui nous concerne individuellement.
N'allant voir un toubib que très rarement, en fait, je n'ai aucune relation établie sociale ou sentimentale avec lui...
Genre les vaccinations obligatoire ? ? ?Une médication de masse n'a plus de sens aujourd'hui, justement parce que Molière est un acteur du passé.
Ok, vous êtes un toubib de ville ou du moins vous semblez les défendre corps et âme, mais ici, ce n'est pas un lieu de manif (d'un autre coté, c'est plus cool, on ne risque pas de se prendre un tir de LBD40 dans la tronche...)Un slogan serait sympa à revendiquer maintenant : "touche pas à la prescription de mon médecin."
On sait tous que beaucoup de toubibs font des ordonnances plus pour garder le client que pour soigner le patient.En ce sens, les médications reçues par les patients atteints de covid19 n'ont pas à être critiquées, et si on déclare qu'elles ne marchent pas, alors c'est une façon de critiquer toute ordonnance établie dans ce cadre. Qu'il y soit prescrit HCQ ou anti-coagulant, ou tout ce qu'on veut, elle marche, car elle atteint son but, qui est de soulager.
Cordialement.
Il y a eu des scandales, et il y en aura d'autres.
Le patient dans ce cas est au moins complice, sinon coupable.
Le but du toubib est quand même de soigner, pas seulement "soulager"...
Dernière modification par polo974 ; 05/06/2020 à 05h39.
Jusqu'ici tout va bien...
A propos de ça ; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32398569/
Au total...ben on n'en sait pas plus, un peu comme tous les articles qui sortent quoi...
Pour info, l'auteur de l'étude s'est rétracté.