Je me demande naïvement : si toutes les personnes à risque ainsi que celles qui ont peur d'attraper le COVID sont protégées par un vaccin, sera-il encore crucial de vouloir freiner l'épidémie ?
Si oui, pourquoi ?
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Je me demande naïvement : si toutes les personnes à risque ainsi que celles qui ont peur d'attraper le COVID sont protégées par un vaccin, sera-il encore crucial de vouloir freiner l'épidémie ?
Si oui, pourquoi ?
A la vitesse ou vont les vaccinations et etant donne la capacite limitee des labos de fournir massivement des vaccins, la population dont tu parles ne sera pas traitee avant l'ete voir plus tard... donc en attendant ?...
Peu importe le temps que ça prendra, je ne demande pas ce qu'il faut faire en attendant, ce n'est pas le sujet.
Bonsoir, le vaccin ne "protège" pas contre la Covid-19. Les vaccins diminuent, voire empêchent les formes sévères de la maladie; mais la grande part des vaccinés va contracter la maladie et ces malades feront plus rapidement une réponse immunitaire.
Ça on n’en sait rien.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Effectivement on n'en sait rien, surtout que "contracter la maladie" c'est très différent de "être exposé au vecteur de la maladie"
Donc pas besoin de paraitre si sur de soi...
La vie trouve toujours un chemin
Bonjour,
En réponse alternative, non, si on raisonne par pure théorie spéculative, mettre d'autres moyens en oeuvre pour freiner l'épidémie dans ce cas n'aurai plus de sens, et je n'ai vu nulle part, d'ailleurs, que cela est programmé, (dans le cadre que tu proposes).
Quand tu écris "sera", tu décris un futur auguré. Nous en avons tous impatience.
Mais à contrario, oui, parce que les personnes à risque (j'imagine que par ce terme, tu veux dire "les personnes à risque d'en être gravement malades ou d'en mourir") ne sont pas absolument définies. Des pistes de mieux en mieux définies existent, (tu le sais comme quiconque, liées à l'âge, diabète, et tout ce qui est mis à disposition,communiqué maintenant et depuis déjà des mois), mais il reste une part d'inconnu suffisamment conséquente pour continuer à lutter contre le fléau. Et le vaccin, quel que soit son nom, est extrêmement généreux en ce sens.
Il y a tout de même, au-delà de beaucoup de trucs faux étalés, une grande conscience visible de la population à risque, la rendant en majorité demandeuse du vaccin, et chacun va avoir son lot, en rang de priorité.celles qui ont peur d'attraper le COVID sont protégées par un vaccin
Bon, ben, pour celui qui n'est pas à grand risque de maladie grave et qui a peur tout de même d'être contaminé, quoi faire en attendant d'être piqué? je crois voir que c'est cela ta question, et bien prendre son mal en patience, tout simplement, le tour de chacun va venir, à son rang. Maintenant, si en une personne déterminée, il y a panique, c'est vers d'autres instances médicales qu'il faut se diriger.
De toute façon, la réponse est donnée depuis des mois par toutes instances : gestes barrières effectifs, et même au-dela, initiatives personnelles à limiter au maximum les contacts. Cette consigne, qui semble aller d'elle-même, paraît ne pas te suffir...je ne demande pas ce qu'il faut faire en attendant
Cordialement.
Pour faire simple :
Cet épisode retiendra la force de l'école, et si "freiner l'épidémie" devient "devancer les épidémies potentielles", ce sera pas mal. Ce va être sympa qu'il en reste un mètre cinquante entre notre caddy et le suivant à la caisse, entre avant où le suivant toussait au dessus de ta bouffe et maintenant où il a obligation de garder ses scories dans sa bulle, un confort social est établi. Ce frein, pour répondre direct à ta question, a tout à gagner à perdurer, et devenir standard. (en dehors du masque, c'est une autre question).
Bonsoir Flyingbike,
Exact, ma réponse fût hâtive, je me suis basé sur le critère d’efficacité secondaire de la publication et donc je dois nuancer mon écrit concernant le vaccin de Pfizer/BioNtech :
Critères d’ efficacité :
• Le premier critère d'évaluation principal était l'efficacité du BNT162b2 contre la Covid-19 confirmée avec un début au moins 7 jours après la deuxième dose chez les participants qui n'avaient pas de preuve sérologique ou virologique d'infection par le SRAS-CoV-2 jusqu'à 7 jours après la deuxième dose.
• Le deuxième critère d'évaluation principal était l'efficacité contre la Covid-19 à la fois chez les participants avec et chez les participants sans preuve d'infection antérieure.
• Les principaux critères d'évaluation secondaires comprenaient l'efficacité du BNT162b2 contre la Covid-19 sévère.
https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2034577#:~:text=A%20two% 2Ddose%20regimen%20of%20BNT1[/url] 62b2%20(30%20%CE%BCg%20per%20d ose,vaccine%20efficacy%20great er%20than%2030%25
Dernière modification par magura ; 14/01/2021 à 00h07.