Officiellement, l’efficacité du vaccin Pfizer est de 95 %, et celle du vaccin de Moderna de 94,5 %. Ces estimations résultent toutefois des essais cliniques réalisés par les laboratoires. Mais qu'en est-il dans la « vie réelle » ? ...
https://www.futura-sciences.com/sant.../#xtor%3DRSS-8
Bonjour,
La personne qui a écrit cet article est elle scientifique ou a-t-elle seulement des notions de sciences ? (je commence à en douter)
Si oui, a-t-elle réfléchit en écrivant son article ?
A-t-elle seulement chercher à comprendre d'où venait l'écart entre les ~95% d'efficacité des vaccins cités (résultat qui ont été +/- confirmés par une étude israélienne en situation réelle comme dit dans l'article) et les 99,9999 % présenté dans l'article ? Une réflexion rapide aurait peut être évité de pondre un tel article ?
Bref, cet personne a-t-elle écrit son article en 2 min ou a-t-elle prit le temps de la réflexion ?
Car, oui le miracle des 99,9999 % est le fruit d'une -deux en fait- erreurs :
- Au niveau du calcul : 246 infectés / 1 700 000 de vaccinés = 0,0001 soit 0,01 % (donc une soit une disant "efficacité" de 99,99% et non 99,9999%). Idem pour le 2e calcul.
- Et évidemment l'erreur la plus importante, c'est qu'on compare des choux et des carottes. Un tel calcul aurait été valable si toutes les personnes vaccinées aurait été contaminées. Vu que ça ne doit pas être le cas (ou sinon on a affaire à un sacré foyer épidémique) alors le calcul n'est pas comparable (et n'a pas beaucoup de sens)
Exemple : dans ma famille on a une immunité naturelle face au virus. Bah oui, aucun de nous n'a été contaminé. Si ça c'est pas une preuve !
Bonjour,
Vous doutez de la personne qui a rédigé l'article, je ne suis pas capable de répondre!
Cependant, vous écrivez:
"Exemple : dans ma famille on a une immunité naturelle face au virus. Bah oui, aucun de nous n'a été contaminé. Si ça c'est pas une preuve ! "
Non , ce n'est pas une preuve, beaucoup de familles qui ont bien respecté les gestes barrière et peu circulé dans les endroits bondés, se sont bien confinées sont dans le même cas.
«souviens -toi de te méfier" , telle est la devise d'un philosophe grec , gravée dans une bague que portait Prosper MÉRIMÉE. Je l'ai fait mienne .
Nous ne sommes jamais sûrs de rien , je sais ,je suis pessimiste. Je vous souhaite cependant de prendre bien soin de vous et que vous échappiez vraiment tous dans votre famille à ce virus tant qu'il jouera avec nos nerfs
Bien sincèrement.
Prenez tous bien soin de vous sur FUTURA et ailleurs, de la discipline et de la responsabilité
Pernelle
Mon exemple était ironique et avait justement pour but de montrer l'absurdité du raisonnement utilisé dans l'article.Envoyé par Pernelle
Dans cet article le calcul de la mesure du taux d'efficacité est fait en utilisant le total du nombre de personne vacciné. Mais vu que ces personnes n'ont pas toutes été exposé au virus (c'est plutôt l'inverse), alors l'efficacité apparente calculée est simplement lié au fait que le virus n'a pas été en contact avec la majorité des vaccinés.
Et pas besoin d'avoir fait médecine pour comprendre le problème présent. C'est simplement de la logique.
Dernière modification par Baal149 ; 08/04/2021 à 15h30.
Re : Actu - Pfizer et Moderna : de nouvelles estimations américaines donnent une efficacité de... 99
L'article est apparu dans mon flux d'information Google, et l'erreur de raisonnement m'a poussé à m'inscrire. Baal149 a déjà répondu, et j'abonde dans son sens. C'est l'occasion de revenir sur la manière dont sont calculés les taux d'efficacité des vaccins.
Les vaccins sont testés sur des groupes restreints (via des protocoles rendus publics, avec des résultats qui sont également publiés). On les trouve aisément. De mémoire, le vaccin Pfizer a été testé lors de sa dernière phase de test sur une cohorte d'environ 40.000 personnes. Cette cohorte est ensuite scindée en deux groupes statistiquement équivalents (en âge, CSP, géographie, etc…) : un groupe de 20.000 personnes qui va recevoir le vaccin expérimental, un second groupe de 20.000 personnes qui aura droit à une injection de placébo (de l'eau salée) qui n'immunise en rien. Aucun des participant ne sait ce qu'il a reçu comme injection : tous reçoivent pour consignes de toujours respecter les gestes barrières et la distanciation, afin de ne pas fausser les comportements et donc la comparaison entre les deux groupes.
Ensuite, on observe l'évolution des contaminations des deux groupes, jour après jour, avant et après la seconde injection.
Enfin, on dresse le bilan.
De mémoire, dans le groupe de 20.000 personnes qui a reçu le placebo, on a compté environ 400 personnes infectées par la COVID-19. Dans le groupe qui a reçu le vaccin, durant la même période, ils étaient environ 20. Statistiquement parlant, si le vaccin était totalement inefficace, ils auraient également été environ 400 à être contaminés. Or ce n'est pas le cas : il y a eu vingt fois moins de contamination (et encore moins de formes graves), soit une efficacité prouvée de 95% en faveur du vaccin sur le placebo.
Si l'on mesure comme le fait l'auteur de l'article l'efficacité d'un vaccin en ramenant le nombre de personnes vaccinées au nombre de personnes infectées, alors on aurait une efficacité déjà époustouflante de 98% pour l'eau salée (puisque "seulement" 2% des personnes étudiées ayant eu le placebo ont été contaminées). Pourquoi enrichir les labo et maintenir une chaîne du froid à -70°C quand de l'eau minérale permet de protéger 98% de la population ?
L'efficacité se mesure donc en comparant le nombre de personnes contaminées ayant eu le vaccin et le nombre de personnes contaminées n'ayant pas eu le vaccin au sein de deux groupes comparables et homogènes (ce qui fait qu'on ne peut pas vraiment mesurer l'efficacité du vaccin via une campagne nationale de vaccination). Et jamais en comparant naïvement le nombre de personnes vaccinées et parmi elles celles qui sont quand même contaminées.
CQFD
Ceci expliquant cela...
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Bonjour.
Vous avez entièrement raison et j'adresse toutes mes excuses aux lecteurs pour cette erreur (voilà ce qui arrive lorsqu'on traite les informations en urgence !)
L'article a bien entendu été supprimé
Merci et bravo pour votre vigilance.
Merci pour votre réactivité.
Je note cependant que le lien renvoi toujours à l'article. Non seulement via la discussion que j'ai crée, mais également via des moteurs de recherche ayant indexés la page.
L'idéal serait de rediriger ce lien.
En tout cas son cursus ne devait pas comporter de statistiques ni d'ailleurs celui des personnes qu'elles cite car son article est une reprise d'information.
Cela dit, l'article est toujours en ligne ...
FabiFlam
Non, l'idéal est de réfléchir avant de publier
cela évite de devoir corriger voire supprimer...
La vie trouve toujours un chemin
Publiée un 1er avril peut-être?
Écrivez un article qui démonte ce genre de fausses informations ou co-écrivez le avec l'un ou l'autre journaliste scientifique qui ont été très en pointe sur le d"ebunkage" ici.
(je sais pas trop comment, mais par exemple sous la forme d'un dialogue en endossant le rôle du candide...)
Jusqu'ici tout va bien...
