Tension dans la valeur de la cst de Hubble

[Lansberg]

OK, à présent c'est clair. L'une des deux méthodes contient donc une erreur.
Or, le JWST semble confirmer les mesures antérieures pour les chandelles la.
Reste donc à trouver où se niche l'erreur dans les mesures de la mission Planck, non ?

C'est sûrement plus compliqué que ça. Les "Planckiens" sont sûrs de leurs résultats. Pour eux, pour différentes raisons, les paramètres de leur modèle (dont H), sont ceux qui correspondent le mieux au spectre de puissance du CMB.
De l'autre côté, les résultats de Riess semblent être confirmés par le JWST. Il y aura sûrement une publication à ce sujet. La méthode de la collaboration Riess est complexe et procède en plusieurs étapes pour pouvoir atteindre les supernovæ Ia jusqu'à environ 2 milliards d'années lumière.
Rapprocher les deux valeurs obtenues pour Ho me semble difficile en comptant uniquement sur des erreurs dans les méthodes d'un côté ou de l'autre.
Comme je le soulignais dans un autre fil, la valeur moyenne de Ho a été déterminée de manière beaucoup plus directe grâce aux ondes gravitationnelles et celle-ci est d'environ 68 km/s/Mpc, mais avec une grande dispersion qui n'exclut pas, pour l'instant, la valeur obtenue par Riess. On peut raisonnablement penser que la précision obtenue par cette autre méthode s'affinera dans un avenir proche.
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[yves95210]

L'une des deux méthodes contient donc une erreur.

Ou les deux...

Reste donc à trouver où se niche l'erreur dans les mesures de la mission Planck, non ?

Si l'écart entre les valeurs de Ho est dû à une sous-estimation de sa valeur par la collaboration Planck, ce n'est probablement pas à cause d'une erreur de mesure, mais plutôt de l'utilisation d'un modèle qui ne représente qu'approximativement(*) notre univers et son évolution dans le temps.

Mais ce que les observations du JWST a confirmé ne concerne que l'un des barreaux de l'échelle de distances cosmiques qui permet de calibrer son dernier niveau, la mesure de la luminosité de SNIa suffisamment éloignées pour que le rapport entre leur distance de luminosité et leur redshift soit directement lié à la valeur du paramètre de Hubble. Il peut y avoir d'autres sources d'erreur systématique que la distance des Céphéides dans la méthode des chandelles standard.

(*) Ce n'est pas une critique, mais une caractéristique de tout modèle mathématique qui prétend représenter une réalité physique complexe à l'aide d'un nombre limité de paramètres. La question est simplement de savoir à quel point cette approximation est correcte.