Bonjour,
Je vais peut-être paraître hors sujet et peu précis (le temps me manque pour fournir ces références qui sont pourtant connues, je suis indigne ).
Je veux juste raisonner par analogie, pour exemplifier que ce qui est intuitif est parfois (souvent) faux.
Au niveau des émotions:
Des participants devaient juger une bande dessinée, ils devaient répondre de son caractère humoristique.
Les auteurs pensaient que si les participants actionnaient les muscles faciaux typiquement utilisés lors d'épisodes gais ou tristes cela interférerait sur leur jugement final.
Donc 2 conditions : la moitié de l'échantillon lisait en suçant un stylo (ou geste proche je crois de la tristesse ou de la neutralité, sorry échec de récupération ) et l'autre en mettant le stylo entre les dents (faisant un sourire "artificiel" donc...)
Les participants avec ce "sourire artificiel" considéraient la BD comme plus drôle que les participant de l'autre groupe...
On peut en tirer que notre humeur et nos émotions peuvent être en partie orientés par des gestes somatiques sémantiquement indépendant de prime abord.
De même que le sujet de notre discussion, "sourire" amène à être davantage heureux (en partie je le répète, pas d'extrapolation, comme pour notre sujet d'ailleurs) et être heureux rend plus probable l'émission d'un sourire...
Je pense que nous pouvons transposer cet exemple (simplifié) à notre sujet non?
(les mécanismes de causalité sont analogiques à peu près, je me suis dit que ça ferait un bon moyen pour comprendre...)
Tofu, vois-tu à peu près le rapprochement ou on recommence avec un autre exemple plus clair (j'ai conscience que le mien est perfectible!!)?
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