La finalité de la science
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La finalité de la science



  1. #1
    aNyFuTuRe-

    Lightbulb La finalité de la science


    ------

    Bonjour,

    Pensez vous que la science n'a pour seul finalité que l'explication des phénomènes?

    Il semblerait que la science ne s'arrete pas a cela, et si les hommes ont "inventés" ou plutot se sont tournés vers la science c'est aussi pour prévoir les phénomènes en sachant leurs causes. La science sert aussi a l'évolution technique/technologique de nos société : savoir si il y a progès est une autre question car le terme semble assez ambivalent.
    Enfin, la science n'est elle pas tout simplement la pour nous aider a comprendre pour comprendre , a savoir pour savoir?

    Qu'en pensez vous ?

    -----

  2. #2
    invité576543
    Invité

    Re : La finallité de la science

    Bonjour,

    La science n'a pas pour finalité l'explication des phénomènes.

    Cordialement,

  3. #3
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    La science n'a pas pour finalité l'explication des phénomènes.
    Alors sur quoi se base t-elle si ce n'est pas sur l'explication des phénomènes, c'est-a-dire sur l'examen et la connaissance des causes des phénomènes ? (cf Aristote) La science ne vise donc pas a nous expliquer les causes d'une éclipses par exemple?

    Cordialement
    Dernière modification par aNyFuTuRe- ; 29/03/2007 à 17h46.

  4. #4
    invité576543
    Invité

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par aNyFuTuRe- Voir le message
    Alors sur quoi se base t-elle si ce n'est pas sur l'explication des phénomènes, c'est-a-dire sur l'examen et la connaissance des causes des phénomènes ? (cf Aristote)
    Parles-tu de base ou de finalité? Faut choisir...

    Cordialement,

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    Effectivement j'ai employé le mot base, mais c'est de finalité que je voulais parlé...
    Mais si la science n'a pas pour finalité l'explication des phénomènes, que l'on peut analyser comme la connaissance des causes de ces phénomènes alors cela revient a dire que la science ne nous apprend rien sur les phénomènes en eux même. Je reprend donc l'exemple de l'éclipse; la science n'a donc pas pour but d'expliquer ce phénomène? mais juste de le prédire par exemple? Personnelement je ne le pense pas; quoique a vous de me démontrez le contraire !

    Cordialement

  7. #6
    invité576543
    Invité

    Re : La finalité de la science

    Citation Envoyé par aNyFuTuRe- Voir le message
    la science n'a donc pas pour but d'expliquer ce phénomène?
    Un but, une finalité, correspond à un terme. Expliquer un phénomène n'est pas un but en soi-même.

    Déjà que veut dire "expliquer" si ce n'est "expliquer à quelqu'un" ?

    Cela permet de voir que le but est au moins un cran plus loin qu'expliquer: comprendre. Ensuite, à quoi ça sert que les humains comprennent?

    Regardons en pratique. Première étape: un tas de connaissances sont disponibles dans des livres, ou autre. Est-ce ça le but? Qu'est-ce que ça change, qu'il y ait ce tas de connaissances si elles se contentent de reposer dans des livres?

    Deuxième étape: Les ou des humains lisent ces livres, ils acquièrent des connaissances, ils augmentent ainsi leur compréhension du monde. Qu'est-ce que ça change, qu'il y ait ce tas de connaissances si elles se contentent de reposer dans des cerveaux?

    Troisième étape: Ces humains utilisent ces connaissances pour agir, pour faire quelque chose, pour poursuivre leurs propres buts.

    Là ça change quelque chose. Les connaissances ne dorment plus, elles imposent leur marque sur le monde, l'Univers.

    Donc même si on considère que la science "explique" (idée que je partage pas), ce n'est pas la finalité. La finalité c'est l'utilisation de ces connaissances pour faire quelque chose.

    Autre approche, un raisonnement par l'absurde. Imaginons que je fasse une étude scientifique, que je trouve quelque chose qui "explique" certains phénomènes, et que l'écrive dans un document chiffré, avec un chiffre dont je suis le seul à connaître la clé. Puis je disparais. Ai-je oeuvré dans le sens de la finalité de la science, mon travail a-t-il contribué au but de la science? Difficile de dire oui! Pourtant le texte existe, l'explication existe. Mais elle est inutilisable.

    Cordialement,
    Dernière modification par invité576543 ; 29/03/2007 à 18h18.

  8. #7
    shokin

    Re : La finallité de la science

    Le but de la science n'est-il pas que notre perception de la réalité se rapproche le plus de la réalité ? (même si une perception d'un être/objet n'égalera jamais cet être/objet)

    Shokin
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  9. #8
    Médiat

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Le but de la science n'est-il pas que notre perception de la réalité se rapproche le plus de la réalité ? (même si une perception d'un être/objet n'égalera jamais cet être/objet)
    Je dirais plutôt :
    Le but de la science n'est-il pas que notre modélisation de la réalité se rapproche le plus de notre perception de la réalité ?

    Ce qui évite de se contenter de l'observation.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  10. #9
    invite0e4ceef6

    Re : La finallité de la science

    si l'on prend l'histoire des sciences dans l'histoire des idées, et de la philosophie, l'on perçoit aisémént que celle-ci se place comme un moyen de valider une perception, et de valider l'explication d'un phénomène..

    a ce titre le but de la science, sa finalité participe a celle de la recherche de connaissance sure et pratique pour l'homme.. je dis pour l'homme, car cette recherche et les connaissance sont il me semble fortement connoté par les normes de l'observateur.

    le but, la finalité des sciences et de la philosophie reste tout de même une meilleure compréhension du monde dans lequels nous somme tous "plongé" pour le meilleur et le pire. les sciences ici permettant par une meilleure compréhension des phénomènes, de mieux sécurisé notre environements, mais aussi par les technologie qui en découle de nous donner une meilleure qualitée de vie que nous aurions "de nature" en son absence.

    les sciences, n'ont ils me semble pas que pour but le savoir et la connaissance, même si elles ne s'occupe que de celle-ci en particulier et ce, parceque la philosophie dont elle dépendent, reste tout de même une tentative de donner aux hommes les moyens tant théorique que pratique de vivre de la meilleure façon possible sur cette terre en en société. (mais aussi en accord avec eux-même)

  11. #10
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    En fait, la science vise aussi comme le disait Descartes, " à se rendre comme maître et possesseur de la nature". C'est-à-dire que la science vise l'explication des phénomènes d'un certain point de vue, pour lui permettre de mieux prévoir les phénomènes, de les maitriser parfois, d'innover. Bref d'avancer.

    Mais Avancer pourquoi? Parce que c'est peut-être le propre même de l'homme que de comprendre du mieux qu'il peut ( et ce dans le temps) le monde qui l'entoure.

    L'homme est un animal inquiet qui par la science essaie de se libèrer de cette "contrainte".

    Pour l'idée de modélisation de la réalité le mieux possible, cela rejoint l'idée de compréhension du monde et de maitrise de la nature; l'homme essaie de coller le plus au réel pour pouvoir mieux.
    Mais de toute facon, la science repose sur des lois, des théories qui sont plus ou moins fausse car parfois invérifiables, hypothétiques ou relatives ( référentiels...) mais aussi imprécises etc... Donc on redébouche sur l'aspect de la vérité en la science lié implicitement au but de celle ci.

  12. #11
    invite563835f6

    Re : La finallité de la science

    Vous avez chacun raison en ce sens que vous pointez différents aspects de la science qui sont non-negligeables:
    - représenter mieux le réel, le mathématiser en quelque sorte.
    - trouver les causes des phénomènes afin de les mettre en relation
    - anticiper l'avenir grâce aux connaissances que nous avons accumulé, savoir se parer contre les manifestations naturelles, et agir en conscequence
    - améliorer la vie des hommes, tant dans la vie quotidienne que dans le travail
    - améliorer les techniques - cela ne signifie pas qu'il y a progrès moral -. l'amélioration des techniques recoupe les deux dernieres idées que j'ai données, mais elle rajoute un facteur important: l'amélioration des techniques induit une amélioration des techniques d'observation (microscopie, télescope) et d'autres techniques utilisées en science, donc elle permet elle même un progrès scientifique (synergie SCIENCE-TECHNIQUE)

    Enfin, vous avez tous omis de parler de l'exercice de la pensée purement et simplement, comme dans les mathématiques, qui l'ont montré maintes fois, ne se révèlent pas toujours utiles. En effet, certains théorèmes, comme celui de Fermat (qu'on trouve partout sur internet) ne servent à rien, mais, révèlent un désir de savoir, une aspiration à la connaissance (comme le disait Aristote dans la métaphysique). De plus, la pratique d'un raisonnement scientifique est hautement formateur, en cela qu'il permet d'atteindre un certain niveau de rigueur qui permet au scientifique de garder un point de vue critique sur le monde, et de passer outre les préjugés.

    J'ai tenté de vous présenter très schématiquement les principaux objectifs scientifiques, qui reposent surtout sur une mise en pratique de la théorie, deux notions inhérentes à la science, et indissociables!

    'suis ouvert à toutes réponses!

  13. #12
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par lazyboy Voir le message
    Enfin, vous avez tous omis de parler de l'exercice de la pensée purement et simplement, comme dans les mathématiques, qui l'ont montré maintes fois, ne se révèlent pas toujours utiles. En effet, certains théorèmes, comme celui de Fermat (qu'on trouve partout sur internet) ne servent à rien, mais, révèlent un désir de savoir, une aspiration à la connaissance (comme le disait Aristote dans la métaphysique). De plus, la pratique d'un raisonnement scientifique est hautement formateur, en cela qu'il permet d'atteindre un certain niveau de rigueur qui permet au scientifique de garder un point de vue critique sur le monde, et de passer outre les préjugés.
    Les sciences dites spéculatives, c'est-a-dire qui ne vise que la connaissance pour elle en sont l'illustration comme l'astrophysique par exemple. Mais on ne peut pas dire "qu'elle servent a rien", car cette dimension est incluse dans leur définition : elle ne servent qu'a la connaissance et rien d'autre. Mais d'un certain coté n'est ce pas rendre service a l'homme que de l'aider a developper ses facultés de raison ?

  14. #13
    invite563835f6

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par aNyFuTuRe- Voir le message
    Les sciences dites spéculatives, c'est-a-dire qui ne vise que la connaissance pour elle en sont l'illustration comme l'astrophysique par exemple. Mais on ne peut pas dire "qu'elle servent a rien", car cette dimension est incluse dans leur définition : elle ne servent qu'a la connaissance et rien d'autre. Mais d'un certain coté n'est ce pas rendre service a l'homme que de l'aider a developper ses facultés de raison ?
    Je n'ai absolument pas dit le contraire, tu joues sur les mots. Elles sont en apparence inutile, mais elles s'avèrent plus qu'utiles: elles sont à la fois un outils scientifique (en particulier pour les mathématiques), et elles forment la raison, faculté la plus digne de l'homme.

    salutations ^^

  15. #14
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    Et si la finalité de la science n'etait que d'aliéné l'homme a sa condition ?

  16. #15
    invité576543
    Invité

    Re : La finallité de la science

    Bonjour,

    Citation Envoyé par aNyFuTuRe- Voir le message
    Les sciences dites spéculatives, c'est-a-dire qui ne vise que la connaissance pour elle en sont l'illustration comme l'astrophysique par exemple. Mais on ne peut pas dire "qu'elle servent a rien", car cette dimension est incluse dans leur définition : elle ne servent qu'a la connaissance et rien d'autre.
    C'est une manière de voir. Une autre est de dire qu'elle sont spéculative au sens des investissements industriels ou boursiers. On dépense quelque chose (des ressources humaines au minimum), on investit, sans certitude de retour d'investissement.

    Ou encore, viser "que la connaissance" ne garantit pas que ces connaissances n'auront pas d'utilité pratique un jour Ce "risque" que ces connaissances aient une telle application peut très bien justifier à lui tout seul ces investissements spéculatifs.

    L'exemple que tu prends, l'astrophysique, est d'ailleurs peu adapté à ta thèse. Le résultat des recherches, spéculatives à l'époque, de Képler, Newton et autres sur le mouvement des planètes (en mettant de côté l'astrologie comme application pratique ), ont aujourd'hui bien des applications pratiques en astronautique!

    L'Hélium a été découvert par l'astrophysique.

    L'astrophysique actuelle révèle l'Univers comme un grand laboratoire de physique. L'existence de la matière noire par exemple n'a pas été découverte dans les laboratoires terrestres. Et qui peut dire que cela ne va amener quelque chose d'utilité pratique un jour?

    Pour moi, ne viser "que les connaissances", c'est comme dire qu'un écureuil ne vise "qu'à cacher des noisettes". Une bonne partie de ses caches ne lui serviront pas, mais celles qui lui servent justifient à elles seules tout le processus.

    Cordialement,

  17. #16
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Le résultat des recherches, spéculatives à l'époque, de Képler, Newton et autres sur le mouvement des planètes (en mettant de côté l'astrologie comme application pratique ), ont aujourd'hui bien des applications pratiques en astronautique!
    Pourrais tu me donner quelques exemples concret de ces application pratique, je n'en connais pas. (Merci d'avance)

    Mais sinon je pensais par exemple a l'étude de la formation de l'univers. Y-aurai t-il une application directe a cette recherche quasi-infini ? Ne vise t-on pas plutôt a en apprendre plus sur nous même, sur l'origine de l'origine?
    Bien sure il peut y avoir des applications indirectes; de par l'outil mathématique et par les modélisations: on peut par exemple inventer de nouveaux outils pour décrire quelque chose de nouveau.
    Mais je pense que dans le fond, l'astrophysique ou plutot j'aurai peut etre du dire la cosmologie sont/est une/des science(s) spéculative(s) qui ne vise que la connaissance pour elle même, tout simplement parce qu'il y a des problèmes que naturellement l'homme cherche a résoudre (Tout homme normalement éduqué ne sait-il jamais demandé d'où il venait par exemple ? Pourquoi chercher délibérément des applications pratiques dans la science alors que l'explication des phénomènes en reste, pour moi, un but fondamental).


    Cordialement,
    Dernière modification par aNyFuTuRe- ; 02/04/2007 à 19h58.

  18. #17
    invite563835f6

    Re : La finallité de la science

    Je ne suis pas très calé sur la cosmologie, mais je pense que connaitre la formation de l'univers et ses différents constituants est essentiel, car si la Terre comme le prédisent nombre de scientifiques, va vers sa "destruction" ou du moins une hostilité à la vie (si nous ne nous sommes pas adaptés aux nouvelles conditions d'ici là), nous serons plus aptes à "conquérir" une nouvelle planète de par notre savoir sur celle-ci justement (exemple: MARS).

    En ce qui concerne l'utilité de la science, et précisément pour ton exemple sur la cosmologie, même si elle ne trouve pas d'applications pratiques de nos jours, elle en trouvera certainement plus tard. Je laisse la parole à John Von Neumann :
    << … une bonne partie des mathématiques devenues utiles se sont développées sans aucun désir d'être utiles, dans une situation où personne ne pouvait savoir dans quels domaines elles deviendraient utiles. Il n'y avait aucune indication générale qu'elles deviendraient utiles. C'est vrai de toute la science. >>.

    De plus, selon moi, l'explication des phénomènes est une visée réelle de la science, car les hommes ont toujours été avides de savoir, et connaitre toujours plus sur nous, c'est connaître plus sur notre condition d'homme, et c'est en un sens nous élever au-dessus de la nature (même si cela ne se traduit par physiquement !).

    a+

  19. #18
    invité576543
    Invité

    Re : La finallité de la science

    Bonjour,

    Citation Envoyé par aNyFuTuRe- Voir le message
    Pourrais tu me donner quelques exemples concret de ces application pratique, je n'en connais pas. (Merci d'avance)
    L'astronautique ça ne te dit rien Satellites en orbite, télécom, observation, GPS; sondes interplanétaires, etc. Penses-tu qu'on pourrait faire cela sans la théorie de la gravitation universelle de Newton?

    Ce sont bien des applications pratiques développées aujourd'hui utilisant des connaissances dans un domaine totalement spéculatif (le déplacement des planètes) à l'époque de Newton. A son époque, il n'y avait pas d'application pratique (en fait si, l'astrologie...).

    Mais je pense que dans le fond, l'astrophysique ou plutôt j'aurai peut être du dire la cosmologie sont/est une/des science(s) spéculative(s) qui ne vise que la connaissance pour elle même, tout simplement parce qu'il y a des problèmes que naturellement l'homme cherche a résoudre (Tout homme normalement éduqué ne sait-il jamais demandé d'où il venait par exemple ? Pourquoi chercher délibérément des applications pratiques dans la science alors que l'explication des phénomènes en reste, pour moi, un but fondamental).
    Les religions répondent très bien à cela. J'imagine d'ailleurs que dans leur grande majorité les humains se satisfont des réponses religieuses dans ce domaine! Pourquoi chercher à faire autrement?

    Mon opinion est que l'intérêt d'une connaissance scientifique est la potentialité pratique. Cela ne veut pas dire chercher des applications pratiques, mais mettre en place un système de connaissance qui peut avoir des applications pratiques. C'est à dire basé sur une rationalité telle que, s'il y a une possibilité d'application pratique, elle est réelle, elle marche.

    Cordialement,

  20. #19
    Médiat

    Re : La finallité de la science

    Bonjour,
    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Mon opinion est que l'intérêt d'une connaissance scientifique est la potentialité pratique.
    Les potentialités ne se révélant que dans le futur, cela me semble difficilement utilisable comme définition (est-ce que le 19ième siècle aurait vu la naissance des géométries non-euclidiennes avec cette condition ?).
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  21. #20
    invite1ab59cc3

    Re : La finalité de la science

    Comme cela a été souligné l'être humain est une créature trés inquiète...
    Aussi je résumerais ma pensée dans cette phrase :

    LA PEUR EST LA MERE DE TOUTE LES INVENTIONS...

    Sondez votre âme et vous verrez que la peur, est l'aiguillon qui nous a poussé au cours des ages à explorer notre environnement, et à pousser toujours plus avant notre soif de connaître...

    Cela me semble donc lié essentiellement à notre instinct de survie en tant qu'espèce...

    Je dis en tant qu'espèce car, la science objective des explorations et connaissances individuelles, afin de communiquer, et de partager...

    En ce sens la science est vraiment un produit collectif, un produit émergent de la structure sociale...

    De tout temps l'être humain a été ingénieux, mais c'est en occident que s'est produit le dévelloppement de cette ingéniosité à un niveau qui est celui d'une véritable mutation...

    La civilation Chinoise a découvert de nombreux phénomènes sans pour autant ériger la masse de connaissances dans un corpus-processus appellé science.

    Car leur mode de pensée était de nature systémique
    .Le modèle du monde était basé sur 5 éléments/symbole en inter-action mutuelle...

    La civilisation indienne, a quand a elle accordé la primauté, à la connaissance de soi, de l'intériorité, à travers des techniques psycho-corporelles...

    C'est en Occident qu'est apparu le réductionnisme à l'origine de la méthode scientifique...
    Lui même basé sur le paradigme de disjonction décrit par le sociologue Edgar Morin...

    Ce paradigme de disjonction fonde la connaissance sur l'idée d'une possible objectivité, à travers la relation sujet/objet...

    On voit bien que la science part donc d'une pulsion de survie, de maitrise de l'environnement matériel ...A travers un type de relation sujet/objet, observateur/chose observée...Propre au réductionnisme...

    Ce réductionnisme a sans doute pour origine le fond de croyances religieuses judéo-Chrétienne qui établie la dichotomie entre l'âme et le corps, l'esprit et la matière...

    ON sait aujourd'hui que l'approche réductionniste, a ses limites...On l'a vue avec le develloppement de la mécanique quantique, ou la relation observateur/objet d'observation trouve ses limites dans le sens ou observer c'est modifier....

    On voit également que cette approche trouve ses limites avec le developpement des science de la vie, ou de nouveau modes de pensée sont apparus...Cybernétique,
    modélisation systémique....

    Cela augure de futurs développement interressants pour l'humanité...

    Mais à une époque où le temps semble vouloir s'accélérer...et où les menaces environnementales se font de plus en plus pressantes...

    La nouvelle mutation, celle qui transformera non seulement la science, mais également le reste de la société, se produira t-elle au bon moment ?

    Je veux dire avant qu'il ne soit trop tard ?


    Cordialement,

    Mumyo

  22. #21
    invité576543
    Invité

    Re : La finallité de la science

    Bonjour,

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    Les potentialités ne se révélant que dans le futur, cela me semble difficilement utilisable comme définition
    Je ne voyais pas cela comme une définition.

    (est-ce que le 19ième siècle aurait vu la naissance des géométries non-euclidiennes avec cette condition ?).
    Dans un message précédent, je comparais avec des investissements financiers à risque. La recherche scientifique n'a aucunement à garantir qu'il y aura un jour une application pratique, pas plus qu'on ne demande à tout investissement d'être sûr de rapporter.

    Donc, oui, l'apparition des géométries non euclidiennes ne contredit pas ce que j'expose.

    Cordialement,

  23. #22
    Médiat

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par mmy
    [...]mettre en place un système de connaissance qui peut avoir des applications pratiques
    Qui décide de "ce qui peut avoir des applications pratiques" ? Parce que sans une telle décision tout, y compris l'astrologie, peut, un jour, se révéler avoir des applications pratiques, mais, bien sur, ce n'est pas garanti.

    Il ne semble pas que l'on puisse à une période donnée, décider de ce qui trouvera un jour (sans garantie) une application pratique.

    Qui, au 19ième siècle, aurait pu affirmer que les géométries non-euclidiennes trouveraient des applications pratiques ?

    Cordialement
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  24. #23
    invite1ab59cc3

    Re : La finallité de la science

    Le moteur de la science, c'est peut-être, finalement, le désir d'appréhender la pensée de Dieu...
    Appréhender les secrets de la vie...Evacuer notre peur viscérale de la Mort...

    D'autres civilisations ont pris le parti de travailler sur la Peur, elle-même ....En arrivant à la conclusion que l'âme n'était qu'une illusion...Ce qui débouche sur une vision du monde plus fataliste et moins encline à la recherche scientifique...faute d'être alimentée par son carburant ...

    Dans le civilisation Indienne, l'idée de ré-incarnation aboutit au même résultat...

    C'est bien en occident, là où l'idée d'un démiurge est la plus présente, que la science a pris son véritable essors...

    Inconsciemment le chercheur veut accéder au point de vue de Dieu...au déterminisme Laplacien...

    La dualité sujet-objet consacre implicitement l'idée de l'âme immortelle...

    L'idée d'un sujet existant en-soi...

    L'idée d'éternité...


    Cordialement,

    Mumyo,

  25. #24
    invite1ab59cc3

    Re : La finallité de la science

    On retrouve les mythes Faustien et Prométhéens non ?

  26. #25
    invite1ab59cc3

    Re : La finallité de la science

    Faust, de la damnation médiévale à la consécration romantique Il incarne la figure du savant qui a vendu son âme au diable pour pénétrer les secrets de la nature et jouir de tous les plaisirs interdits…

    Par extension on a parlé du destin faustien de l’Allemagne nazie. Les potentialités apocalyptiques de la science contemporaine évoquent des craintes similaires.
    Un site sur Faust, qui fait le lien avec la science....

    http://www.philophil.com/philosophie...aust/faust.htm

    Cordialement,

    Mumyo

  27. #26
    invite1ab59cc3

    Re : La finallité de la science

    Ma conclusion serait que la Science n'est pas un processus finalisé, mais plutôt le produit émergent d'un ensemble de causes et conditions, qui ont prévalues dans l'histoire de la civilisation occidentale...

    Je crois que parmis ces causes et conditions, la conception de la condition humaine, occupe une place importante...

    Qu'est-ce que l'humain ? quelle est sa place dans l'univers ? Dieu existe t-il ? Avons nous une âme, quel est sa nature ?

    Toutes ces questions d'ordre métaphysiques aboutissent à une vision implicite de l'être humain , qui se déssine à travers les grandes religions...

    Et de ces visions émergent l'attitude de l'humanité vis à vis de son environnement ...

    Cordialement,

    Mumyo

  28. #27
    invite6c250b59

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Pour moi, ne viser "que les connaissances", c'est comme dire qu'un écureuil ne vise "qu'à cacher des noisettes". Une bonne partie de ses caches ne lui serviront pas, mais celles qui lui servent justifient à elles seules tout le processus.
    Cette comparaison est intéressante, mais me gratouille un peu.

    D'abord parce que ça ne rend pas compte du point de vue des écureuils. Je les vois vien nous dire Nuts are like sex. Of course it may have some practical implication, but that's not why we hide it.






    Ensuite, parce que même en revenant à un point de vue "à distance", j'ai un doute sur la validité du raisonnement. Ok quand il s'agit de recherche/développement (un truc assez récent quand même), mais est-ce valable en recherche fondamentale où le bénéfice est accessible à tous? L'analyse des inhomogénéités du fond diffus cosmologique peut-il être breveté?

  29. #28
    aNyFuTuRe-

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    L'astronautique ça ne te dit rien Satellites en orbite, télécom, observation, GPS; sondes interplanétaires, etc. Penses-tu qu'on pourrait faire cela sans la théorie de la gravitation universelle de Newton?
    Ce sont bien des applications pratiques développées aujourd'hui utilisant des connaissances dans un domaine totalement spéculatif (le déplacement des planètes) à l'époque de Newton. A son époque, il n'y avait pas d'application pratique (en fait si, l'astrologie...).
    Tu ne parles pas ici de l'astrophysique il me semble, mais simplement de la mécanique (mécanique newtonniene et lois de Kepler)comme une autre branche de la physique. Ma question portait sur des applications issues de l'astrophysique et c'est cela que je ne connais pas.
    Si l'on considère que la gravitation universelle de Newton appartient a l'astrophysique c'est avec l'outil mathématique que cette théorie développe. Mais cela ne change nullement la position que l'astrophysique ne s'intérresse qu'a l'explication de phénomènes bien distincts malgré l'utilisation d'autre théories et applications.



    Citation Envoyé par mmy Voir le message
    Les religions répondent très bien à cela. J'imagine d'ailleurs que dans leur grande majorité les humains se satisfont des réponses religieuses dans ce domaine! Pourquoi chercher à faire autrement?
    Si on laisse la connaissance qui est censé approché la vérité, a des croyances comme la religion alors qu'est ce que la science ? La religion ne peut intervenir en science car elle se doit de rejeter tout préjugé et autres proposition.

    Je réaffirme donc que une des finalités de la science est bien l'explication des phénomènes et a posteriori juste pour la connaissance sans envisager le coté pratique de ces phénomènes.

    Cordialement,

  30. #29
    invite0e4ceef6

    Re : La finallité de la science

    Citation Envoyé par Mumyo Voir le message
    Ma conclusion serait que la Science n'est pas un processus finalisé, mais plutôt le produit émergent d'un ensemble de causes et conditions, qui ont prévalues dans l'histoire de la civilisation occidentale...

    Je crois que parmis ces causes et conditions, la conception de la condition humaine, occupe une place importante...

    Qu'est-ce que l'humain ? quelle est sa place dans l'univers ? Dieu existe t-il ? Avons nous une âme, quel est sa nature ?

    Toutes ces questions d'ordre métaphysiques aboutissent à une vision implicite de l'être humain , qui se déssine à travers les grandes religions...

    Et de ces visions émergent l'attitude de l'humanité vis à vis de son environnement ...

    Cordialement,

    Mumyo
    bof, les grande religion etait deja depassé par la philosophie antique, socrate et pas mal d'autre ont eut de nombreux problème avec ceux-ci alors que les philosophe leur imposait un système posé sur la prouvabilité de leurs affirmations pérremptoires.

    philosophie et science se construire sur la raison et la démonstration ainsi que l'expérience.. donc dans un parradigme radicalement opposé a celui des religions, bien que l'on puisse toutefois dire, que philosophie, science et religion appartiennent toute a un système commun que l'on pourrais appellé le religéré(le relier ensemble)
    les religions pose leur religéré comme elle peuvent selon le lieu et la force du vent.. sans méthode et au petit bonheur la chance... philosophie et science pose une méthode dans leur volonté explicative du religéré.. c'est sans doute a se titre que les religions qui tirent leur pouvoir de l'ignorance des population qu'elles dominent, et en particulier les monotheisme(source d'une unique vérité, universelle et intemporelle) ont toujours fait leur possible pour réduire a néant les efforts de ceux cherchant a instruire, et a déconditionner les populations.. le fait que les chrétiens aient incendié la bibliothèque d'alexandrie comme le ferait aujourd'hui les talibans, tiens a ce rapport a la Vérité, car toute vélléité de recherche, et de remise en cause etant soi un crime contre cette vérité révéllé..

    je voyait un post sur FSG apropos des théatres antique et ou l'on avait retrouvé la raison la si bonne acoustique du lieu.. il n'auras fallut que 2000ans pour retrouvé ce qui devait-etre connu a cette époque, sans parler des machines a vapeur d'archimède, qu'il auras fallut 1500 ans pour redécouvrir..

    l'on doit sans doute au christianisme un autre rapport entre les individus de nos sociétés.. mais sommes toute celle-ci n'a que peu d'influance en face du pragmatisme economique tel que nous le connaissaons encore aujourd'hui.

    la place de l'homme, on le doit plus a solon et a la démocratie antique, a la notion de citoyenneté(qui a bien eut du mal s'implanter tout de même, n'est-ce pas mesdames) enface du paternalisme, et du patriarcat tout romain et catholique qu'il fut.

    tout le reste les progrès sociaux commance il y a 2500ans sur l'agora, et ce sont ces progrès-là qui aujourd'hui perdure et donne a notre civilation occidentale l'eclat qu'aucunne autre n'avait ateind avant elle.. (et quel dommage que cette bibliothèque d'alexandrie ait été incendié, sans doute le prire crime contre les cultures humaine qui n'ait jamais été perpétré, enfin un parmis tant d'autre pour la chrétienté)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliothèque_d'Alexandrie

  31. #30
    invite1ab59cc3

    Re : La finallité de la science

    La religion ne peut intervenir en science car elle se doit de rejeter tout préjugé et autres proposition.
    Et pourtant c'est bien la religion qui en occident a placé d'abord l'être humain au centre de l'univers ( Héliocentrisme ), et comme aboutissement de la toute la création ( Anthropocentrismes, créationnisme )...

    C'est bien la tradition religieuse occidentale qui attribut la notion de temps linéaire, avec l'idée d'un univers ayant un début...

    L'imprinting religieux et d'autre préjugés interviennent en science de manière subtile et discrète...

    Cordialement,

    Mumyo

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