croyez-vous que l'ethique est une entrave pour le progrés scientifique et technique ?
ben moi j pense que oui !!!!
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croyez-vous que l'ethique est une entrave pour le progrés scientifique et technique ?
ben moi j pense que oui !!!!
Y'a un truc que je pige pas dans ce genre de débat ...
Le progrès technique, c'est pas un miracle, çà ne vaut pas pour le plus grand nombre ! Le progrès technique, c'est : TOUT ce qui peut être fait avec nos moyens actuels sera fait !
L'éthique est là pour juguler cette fougue, et c'est tant mieux ! sinon les débordements seraient trop nombreux (et il le sont déjà ! ) !
Faut arrêter avec la supériorité scientifique, c'est juste une marche vers la connaissance en toute humilité ! La technique est voué au commerce qui prône sa liberté contre vent et marée !
J'espère avoir été clair !
As-tu réfléchi en sens l'inverse?
-> la croyance au progrés ne pose t-elle pas de problème d'éthique?
Ce qui compte c'est le progrès "global" de l'humanité, le progrès scientifique n'en n'est qu'une composante. Sans éthique, il y aurait peut-être plus de progrès scientifique mais c'est clair que la morale régresserait. Comme dans tout activité, la recherche scientifique ne peut pas se passer de garde-fou ; il faut juste faire attention que ceux-ci soient les bons et aux bonx endroits et non une barrière en travers d'une voie pleine d'espoirs (je pense entre autres aux travaux sur les cellules souches et leur clonage).
Nous tournons ainsi en rond car oui l'éthique freine le progrès mais soyons objéctif bien moin que tout autre choses telle que la religion et j'en passe...
Rappel de la charte du forum :
Ce qui signifie aussi bien le développement d'opinions pour que d'opinions contre.Etant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le Dr Mengele n'avait pas le moindre frein éthique. Et les résultats des recherches médicales dans les camps de concentrations ont beaucoup intéressé les pays occidentaux après la guerre, qui n'avaient pas pu, pour des raisons éthiques, mener le même genre de recherches.
Donc oui, au vu de cet exemple, l'éthique freine certaines recherches. Faut-il s'en plaindre ?
Je pense que l'ethique peut etre un moyen de progresser :
En etant contraint de respecter l'éthique, on serai obliger de chercher d'autres moyen, souvent plus complexe, qui nous permettrer d'etre meilleur et de toujours chercher a mieux faire en matiére de progré. Il est claire que d'un coté c'est un frein, mais je pense qu on a tout a y gagner en le respectant ...
de l'éthique oui, mais pas trop, quand même !
l'éthique c'est pour les gens repus et gavés comme dans nos sociétés
les ardents defenseurs de l'éthique, s'ils étaient mourants de faim dans l'antarctique avec des compagnons de misères, finiraient par les BOUFFER pour pas crever
on a vu pire dans l'histoire, hélas
L'éthique freine la recherche, et la technique, oui.
Par contre, le progrès, comment pourrait-elle le freiner ?
Y a t'il de toute façon un progrès là où il n'y a pas d'éthique ?
C'est un simple problème de définition : le but de l'éthique est de s'assurer que l'avancement technique constitue bien un progrès !
Bonjour,
Personnellement je penses que l'éthique n'est pas forcément "contre" le progrès, je penses même que l'éthique en fait partis, pour moi, l'éthique est une forme de progrès ...
Merci
Dans toutes les sociétés, quel que soit leur niveau de développement, des problèmes d'éthique se sont posés, chaque société les résolvant à sa façon. Je ne vois pas ce qui te permet de dire que "l'éthique, c'est pour les gens repus".
Exemple : chaque société a sa manière de traiter les morts, et notre manière paraîtrait peut-être révoltante et "non éthique" à d'autres sociétés.
Mais je me rends compte en écrivant cela qu'il est difficile de définir l'éthique.
Eh bien, heureusement que des individus comme vous ne soi pas a la tête d'états du monde, parce qu'on serai vraiment mal barrer avec un tel raisonnement, essayer de comprendre d'abord ce que c'est l'éthique, sa raison d'être, de voir ses bon cotés comme ses mauvais avant de le caser de cette manière, vous me semblez bien insouciant .....l'éthique c'est pour les gens repus et gavés comme dans nos sociétés
C'est une situation de survie nullement comparable ....les ardents defenseurs de l'éthique, s'ils étaient mourants de faim dans l'antarctique avec des compagnons de misères, finiraient par les BOUFFER pour pas crever
Pour moi, c'est clair : un véritable progrès, c'est quelque chose qui apporte un bénéfice plus grands que ses coûts, à l'échelle globale.
Et l'éthique, c'est le fait de s'assurer qu'une avancée technique constitue bien un progrès réel, et non un simple progrès apparent, cad qu'il bénéficie plus qu'il ne nuit en général (et non à notre propre échelle).
C'est surtout de s'assurer qu'une avancée technique n'est pas en contradiction avec d'autres valeurs importantes dont le fondement n'a rien à voir avec la science (comme les droits de l'homme, ceux de l'individu, le respect de la vie privée...).
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Tout cela me semle vague, tu définis l'éthique par le progrès, maintenant le progrès par un bénéfice "plus grands que ses couts à l'échalle globale", on tourne en rond. Les bénéfices des uns ne sont pas forcément les bénéfices des autres.Pour moi, c'est clair : un véritable progrès, c'est quelque chose qui apporte un bénéfice plus grands que ses coûts, à l'échelle globale.
Et l'éthique, c'est le fait de s'assurer qu'une avancée technique constitue bien un progrès réel, et non un simple progrès apparent, cad qu'il bénéficie plus qu'il ne nuit en général (et non à notre propre échelle).
A mon humble avis ce n'est tout simplement pas à la science et aux scientifiques de définir leur propre champ d'action. Il y a des valeurs (qu'on pourraient qualifier d'universelles) qui englobent tout cela et qui sont d'un autre domaine, un domaine qui concerne l'ensemble de la population et non les seuls scientifiques : le domaine politique (au sens noble).
Je ne suis pas d'accord sur la notion de "en général". Ca pourrait notamment valider des pratiques médicales contraires à notre notion d'éthique (par exemple, des tests médicaux sur des personnes non consentantes, sous prétexte que c'est bon pour l'ensemble de la population). L'éthique, c'est au contraire s'assurer que certains droits sont respectés pour chaque personne.
salutEh bien, heureusement que des individus comme vous ne soi pas a la tête d'états du monde, parce qu'on serai vraiment mal barrer avec un tel raisonnement, essayer de comprendre d'abord ce que c'est l'éthique, sa raison d'être, de voir ses bon cotés comme ses mauvais avant de le caser de cette manière, vous me semblez bien insouciant .....
C'est une situation de survie nullement comparable ....
L'auteur du message pense que l'éthique a été inventée par des gens bien nourris
en sécurité, forts, qui se posent en demoiselles effarouchées
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"nécessité fait loi" : à méditer
ce que je veux dire c'est que quelqu'un qui n'est pas malade, aura des états d'âme, par exemple pour des expérimentations animales
###, à la moindre fièvre pour lui et un de ses proches, [il] mettra ses belles convictions dans sa poche et voudra son médicament meme s'il faut trucider 1000 rats...
il y a une analogie entre l'éthique et la corruption , si c'est pas clair j'expliquerai
Dernière modification par Yoghourt ; 07/12/2007 à 22h15.
Ah oui ? Le refus du canibalisme, qui est clairement une question d'éthique, existe pourtant même là où il y a de graves famines.
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Les proverbes à la rescousse, ça c'est de la discussion de haute volée. Tu vas sortir quoi, après ? "on ne fait pas d'omelette sans casser les oeufs" ? "Qui veut la fin veut les moyens" ?"nécessité fait loi" : à méditer
Quand je parlais d'expérimentation médicale, je parlais d'expérimentation humaine sans le consentement du cobaye. Ce genre d'expérience a été fait par des médecins bien nourris, pourtant ! Certains peuples de "mal nourris" nous donnent parfois des leçons d'éthique.ce que je veux dire (...) et voudra son médicament meme s'il faut trucider 1000 rats...
Dernière modification par Yoghourt ; 07/12/2007 à 22h16. Motif: réponse à message discourtois
Tu as tort.[...]
ce que je veux dire c'est que quelqu'un qui n'est pas malade, aura des états d'âme, par exemple pour des expérimentations animales
ce tartuffe, à la moindre fièvre pour lui et un de ses proches, mettra ses belles convictions dans sa poche et voudra son médicament meme s'il faut trucider 1000 rats...[...]
C'est peut être vrai pour beaucoup de gens, mais reste que certains préfèreront souffrir plutôt que de faire souffrir d'autres ou revenir sur leurs convictions.
Personnellement, je refuse bien des médicaments prescrits par mon docteur si je sais que des animaux ont servi aux tests. Et je ne suis pas un saint, je ne suis on ne peut plus normal. Cependant je me bats pour ce que je crois.
Et ce n'est pas propre qu'à ce cas là... les Martyrs chrétiens étaient aussi de cet acabit. Les manifestations non-violentes en Inde étaient aussi dans cet ordre d'idée : malgré la violence des policiers, il n'y avait pas de débordement.
Tu devrais donc arrêter de dire qu'automatiquement les gens abandonnent leurs principes dès que ça leur pose problème. Et pas uniquement quand les principes sont bons... c'est valide dans d'autre cas : Hitler a cru jusqu'au bout dans ces principes... C'est dans ce cas bien pathétique. Mais ça continue de démontrer que certaines personnes s'attachent à des idéaux qu'ils ne lâchent pas au premier conflit. Et les livres d'histoire sont même remplis de ces gens là.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Citation:
Posté par Gre
Personnellement, je refuse bien des médicaments prescrits par mon docteur si je sais que des animaux ont servi aux tests.
pffff!!!!
encore un qui n'a jamais été malade ...
veinard!
Les mots "entrave" et "progrès" ne sont pas très neutres. Et je n'aime pas le verbe "croire"
Il serait mieux de dire :
pensez-vous que l'éthique limite les expérimentations et innovations scientifiques et techniques ?
Et donc je réponds : oui. Ce n'est pas l'éthique en tant que telle, mais la loi inspirée par elle (par la morale dominante au moins).
Le fait que dans certains pays, les chercheurs ne puissent pas travailler sur des cellules souches embryonnaires, ou bien dans des conditions limitantes de lignées autorisées, est un exemple contemporain et classique. C'est aussi un exemple incompréhensible pour ceux (comme moi) considérant l'embryon comme un simple amas de cellules, et non pas un être doté d'identité, de dignité, etc.
Inversement, comme cela a été dit, que l'on ne fasse pas d'expériences sur des gens dans des camps ou des prisons contre leur gré est à l'évidence une bonne chose, à mon avis universellement appréciée.
Bref, les freins éthiques sont plus ou moins solides, fondés et partagés.
remettons les pieds sur terre SVP
si on peut parler de bonne ou de mauvaise éthique, c'est parce que on est gros gras et bien nourri et que pour manger , il suffit d'ouvrir le frigo
qu'arrive une guerre ou une famine, les grands philosophes donneurs de leçons donneront 20kg de leurs chers livres pour un casse croûte
sorry, mais faut vider l'abcès
professeur burp,
Ici c'est débats scientifiques, donc je vous suggère de vous limiter à des contributions scientifiques au lieu de déraper dans une discussion de philo de comptoire.
Merci d'avance,
G