pour vous le vivant aurait-il des droits ou pas? pourquoi les mériterait-il (au nom de quoi)? moi je pense d'un côté non car le vivant pourrait être comparé à une machine (cf Théorie de l'animal machine, Descartes) Qu'en pensez-vous?
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pour vous le vivant aurait-il des droits ou pas? pourquoi les mériterait-il (au nom de quoi)? moi je pense d'un côté non car le vivant pourrait être comparé à une machine (cf Théorie de l'animal machine, Descartes) Qu'en pensez-vous?
La notion de droit est très anthropomorphique (et donc biaise la question).
A y réfléchir, la nature n'a pas la notion du vivant : une vache broute de l'herbe, comme un lion dévore une antilope, comme un herbe absorbe du carbone. C'est à dire sans se poser de question métaphysique !
Finalement, tout n'est qu'assemblage d'atomes. Rien ne permet de déduire du fait d'avoir une conscience, que l'on ait plus de droits.
Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme
En effet, la notion de droit est propre à l'Homme, mais d'une certaine manière, tout être vivant, tout gène cherche à se propager, à subsister. C'est une volonté d'exister qui n'en est pas une puisque la volonté est aussi une notion humaine ou tout du moins animale.
Le vivant pourrait s'autoestimer avoir des droits, au nom de son "désir" de propagation et de sélection.
J'ajouterais que pour les humains (et en particulier la culture occidentale), les droits vont obligatoirement de paire avec les devoirs.
A partir de là j'estime que seuls les êtres vivants capables d'assumer des devoirs peuvent bénéficier de droits (mais ce n'est qu'une vision personnelle)
Bonsoir
C'est très restrictif ; ça signifie que ni les enfants ( qui n'ont pas de devoirs "légaux") ni les animaux n'auraient de droits?A partir de là j'estime que seuls les êtres vivants capables d'assumer des devoirs peuvent bénéficier de droits (mais ce n'est qu'une vision personnelle)
Peu importe l'aspect légal.
Les enfants sont capables de respecter des devoirs (même si à une certaine période, ils ont tendance à l'oublier ). De plus il font partie d'une espèce globalement capable de respecter des devoirs.
Effectivement, c'est ce que je voulais dire.ni les animaux n'auraient de droits?
Je me donne un devoir moral de respecter les animaux (selon certaines limites: les insectes piqueurs et autres pucerons n'ont, par exemple, pas mes faveurs ). Mais je ne leur donne aucun droit intrinsèque.
Comment d'ailleurs concilier un quelconque droit à un animal quand on voit le massacre de mouches, moustiques ou papillons que fait le moindre vacancier en prenant sa voiture, sans que personne ne s'en émeuve ?
Bonjour
Il semblerait pourtant que le législateur ne soit pas d'accord avec vous ; la maltraitance à un animal peut conduire à des peines de prison.
Vous trouvez ça anormal?
A partir du moment où un être vivant exprime des sentiments et souffre, il n'y a aucune raison de ne pas lui donner un minimum de droits...dont celui, élémentaire, de ne pas être maltraité.
Mais là, on va partir à mon avis dans le "non scientifique" total, et je ne vois pas bien comment recentrer le débat sur des faits objectifs.
Ceci dit, pour les insectes piqueurs, je suis d'accord avec vous, mais c'est tout à fait subjectif...
bonjour,
même processus de réflexion que Faith:
- avant (sans) l'Humain la nature se débrouille toute seule
- avec l'Humain pensant naissent, entre autres "concepts", des droits et voir plus: des devoirs ; qu'il confère à l'Ensemble E de ce qui l'entoure, lui compris...
"regardez ou lisez mieux" Faith n'a jamais dit le contraire ; l'être humain "bien fait" confère des droits par exemple à l'Animal, à la Nature (environnement); c'est parce qu'il y a des humains qui se comportent comme des abrutis, que l'Homme est obligé de légiférer, pour dicter une conduite harmonisée dans une conjoncturede mh34:
Il semblerait pourtant que le législateur ne soit pas d'accord avec vous ; la maltraitance à un animal peut conduire à des peines de prison.
Vous trouvez ça anormal?
Dernière modification par Alzen McCAW ; 10/11/2008 à 10h08. Motif: faute frappe
Attention, vivre c'est mortel...
Merci à Alzen McCAW d'avoir déjà répondu en partie, je vais compléter un peu selon mon opinion.
Le droit élémentaire, c'est le droit de vivre. Ce droit n'existe pas pour les animaux, ni dans les lois ni dans les faits (animaux tués pour la nourriture, par les transports, par la construction ou par l'agriculture et ce qu'il y a autour ou même simplement par ce qu'ils nous "dérangent").
En contrepartie, nous estimons qu'il n'est pas moral de faire souffrir "inutilement" un animal. Sauf que c'est une morale très aléatoire qui ne s'inquiète pas trop des escargots (délicieux mais qui subissent un traitement peu charitable avant d'être mangé) ou des oies pour le foie gras (délicieux également) et qui s'inquiète encore moins des insectes qui profitent d'une bouffée d'insecticide bloquant lentement leurs vois respiratoires...
Bref, il n'existe aucun droit réels accordés aux animaux, il n'existe qu'un devoir moral imposé aux humains (et je suis d'accord pour que l'on impose ce devoir, qui me semble important et qui sera l'une des premières choses que j'apprendrai à mes enfants)
J'insiste sur ce point: Dans le cas dont tu as parlé, la loi ne donne pas de droits aux animaux, mais des devoirs aux humains. Ce qui est très différent.