L'origine en mathématique.
La représentation traditionnelle scolaire des nombres donne une image déformée de la structure des nombres à cause de l'introduction du zéro (au moyen-age) .
Vous connaissez cette représentation : on trace un axe x'Ox, on place un vecteur unitaire d'origine O sur cet axe. La variable x parcourt cet axe de moins l'infini à plus l'infini.
Or que représente cette origine O sur laquelle on place le 0, le zéro ?
Plaçons plutôt le chiffre 1, l'unité, n'importe où sur cette représentation. L'unité est à l'image de l'homme, à sa dimension, c'est une unité de mesure : un pied, un pouce, un pas, un jour, un caillou, une année ...
Les nombres réels positifs plus grand que 1 s'étendent de 1 jusqu'à l'infini. L'infini est un nombre plus grand que le nombre le plus grand. Il n'y a pas de limite de ce coté. Seul l'homme a des limites . L'infini n'est pas à l'échelle de l'homme et dépasse son imagination.
De l'autre coté du 1 se trouvent les nombres réels positifs plus petits que 1.
Si on prend l'inverse 1/x de tous les nombres plus grands que 1, on obtient des nombres plus petits que 1. Il y a une infinité de nombre plus petit que 1 et des nombres plus petits que les nombres les plus petits. Il n'y a pas de limite de ce côté là non plus, dans l'infiniment petit.
Le zéro ne peut pas être placé sur cette représentation, pas plus que l'infini.
Le zéro est l'absence de nombre. Il ne peut pas être représenté physiquement autrement que par un symbole puisqu'il est ce qui n'existe pas.
Il n'y a pas de continuité entre les nombres positifs et les nombres négatifs.
L'espace vectoriel donne une bien meilleure image de l'univers. On défini un vecteur unitaire que l'on place n'importe où dans l'espace et on se réfère à ce vecteur qui représente une unité de mesure entre son origine et son extrémité et une direction dans l'espace.
Le zéro.
La symétrie est une notion universelle. Les deux mains sont symétriques. Les atomes qui constituent les molécules sont disposés de manière symétrique. Les exemples de symétrie sont partout.
Considérons les couples de nombres symétriques (+x, -x) formés par un nombre positif et le même nombre négatif (nombres opposés). La somme des deux nombres du couple est nulle, c'est à dire qu'elle n'est plus un nombre.
Je te donne 100€ (positif). Je te reprend les 100€ (négatifs). Tu n'as plus rien (zéro).
L'ensemble de tous ces couples est l'ensemble des nombres réels : les nombres réels positifs et les nombres réels négatifs.
La somme de l'ensemble des nombres réels positifs et des nombres réels négatifs donne un ensemble d'éléments nuls.
Il y a autant de couples que de nombres positifs c'est à dire une infinité.
Chaque couple est nul. Il y a une infinité de couple nul.
L'ensemble de tous les nombres qui existent en mathématique et dans l'imagination des hommes est l'image de tout ce qui existe : du monde, de l'univers.
Si les nombres représentent tout ce qui existe on obtient l'image d'un univers infiniment grand et infiniment petit et totalement symétrique dans son ensemble.
La somme de tout ce qui constitue l'univers est nulle, vide. C'est le néant qui n'existe pas.
Le point.
Un objet sans dimension est par définition quelque chose qui n'existe pas. Le point est un volume très petit par rapport au volume de l'espace considéré.
Les mathématiques négligent le volume du point. Ils donnent une image simplifiée et approximative de la réalité.
La droite et la surface sont des objets qui n'existent pas car leur définition s'appuie sur le point sans dimension qui n'a pas d'existence.
Un volume est défini par rapport au volume du point. Le point est lui-même un volume. Le point ne peut pas être une origine au sens absolu car il est défini de manière relative, par rapport à un autre point très petit par rapport au premier, lui-même défini par rapport à un autre point encore plus petit et ceci sans fin.
Le point n'est pas une origine.
Les fonctions fractales représentent bien la réalité.
Le temps.
Le temps mesure le déplacement à vitesse constante d'un corps par rapport à un autre.
t = (1/v).x
t=temps, v=vitesse avec 1/v= constante, x=déplacement d'un corps par rapport à un autre.
Toutes les unités de temps correspondent au déplacement d'un corps : oscillation d'un pendule (seconde), rotation de la terre sur elle-même (jour), rotation de la terre autour du soleil (année), déplacement des photons (année-lumière), oscillation d'un atome, …
Le temps est une notion de mesure théorique et n'a pas d'origine. Le temps n'a pas de réalité physique.
La matérialisation d'une unité de mesure se fait entre deux intervalles aussi petits que possible. L'origine est une notion théorique qui ne peut pas être matérialisée.
Par exemple le mètre (physique) est défini par la distance entre deux points sur une barre d'un alliage de platine et d'iridium. Ces points en théorie sans dimensions correspondent en réalité à des volumes. L'origine et l'extrémité de cet étalon ne sont pas suffisamment précises et il a été choisi une unité plus petite qui définit le mètre comme 1 650 765,73 longueurs d'onde d'une radiation orangée émise par l'isotope 86 du krypton.
Cette origine et cette extrémité ne sont pas encore assez précises, le mètre a été défini par la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299 792 458 secondes. Il est possible de choisir des unités encore plus petites. Cependant il existe des unités encore plus petites que les unités les plus petites et aucune origine précise ne pourra être définie.
La mesure du temps reste toujours approximative et relative à la définition d'une unité de mesure.
Le temps n'a pas d'origine.
L'origine de la vie.
Avez-vous essayé de lire un journal avec un microscope électronique? Même avec des moyens informatiques puissants il semble difficile de reconnaître les lettres, les mots, les phrases et les pages du journal. Or il suffit de changer d'échelle pour voir apparaître les phrases et les images sur les pages du journal.
Avez-vous regardé une photo satellite de la terre? Y avez-vous vu des hommes sur cette photo? Les hommes ne sont pas plus visibles sur la terre que les bactéries sur une orange. Là aussi il suffit de changer d'échelle pour voir apparaître des hommes sur la terre. En faisant un zoom avec Google earth par exemple vous verrez les voitures qui stationnent devant votre immeuble.
L'homme (et la femme aussi) se place au centre du monde et raisonne par rapport à lui-même. Pour examiner une question aussi vaste et générale que l'apparition de la vie il faut élargir sa vision et faire abstraction de l'homme (des humains). La vie n'est pas le propre de l'homme.
L'apparition de la vie suppose une origine, un point de départ et rien avant.
Un point est un objet mathématique sans dimensions et sans réalité physique. Une origine est une notion théorique qui n'a pas de réalité physique.
L'origine d'un être humain est l'instant à partir duquel il commence à vivre.
Sa naissance est caractérisée par une date de naissance qui est un intervalle d'une journée. Son heure de naissance est très approximative. Le fétus est vivant dans le ventre de la mère avant sa naissance. L'origine d'un être vivant est antérieure à sa date de naissance.
Si on considère que l'origine d'un être humain est l'instant de la rencontre d'un ovule et d'un spermatozoïde on peut déterminer de manière plus précise le début de la vie d'un être vivant. Cependant vue au microscope électronique (à une échelle de la taille des électrons) la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule n'est pas instantanée. Elle correspond à un intervalle de temps très grand sur une échelle de temps très petite (en nano-seconde par exemple). Il n'est pas possible de déterminer à quel moment précis commence la vie d'un être vivant.
« Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme » (Lavoisier).
«Au début tout est poussière et tout redevient poussière» (la Bible).
Une étoile nait à partir d'une condensation de poussières. L'étoile connait ensuite une phase d'expansion puis meurt en général par une explosion. Les poussières provenant de l'explosion de cette étoile se dispersent à grande vitesse. Des poussières se condensent à nouveau et forment de nouvelles étoiles. Les étoiles naissent et meurent.
Les étoiles se regroupent dans des galaxies qui sont des condensations d'étoiles.
L'univers est infiniment grand, plus grand que ce qui est grand et infiniment petit, plus petit que ce qui est petit. A une autre échelle les galaxies peuvent être considérées comme des poussières. Ces poussières de galaxies se condensent pour former des étoiles de galaxies. Ces étoiles de galaxies naissent et meurent en explosant tout comme les étoiles.
La galaxie dans laquelle se trouve la terre faisait très certainement partie d'une étoile de galaxie qui a explosé en fin de vie (le big-bang) et toutes les galaxies environnantes (les poussières) se dispersent à grande vitesse. Une partie de ces galaxies se condenseront à nouveau et formeront d'autres étoiles de galaxies et ainsi de suite.
Les poussières se condensent jusqu'à former le corps de l'étoile mais cette condensation ne s'arrête pas. A la surface des étoiles (la surface d'une étoile est la zone qui sépare l'état condensé de l'état dispersé) apparaissent toutes sortent de corps qui naissent et meurent. Les éléments dispersés des corps morts servent de base à la composition de nouveaux corps.
La vie est un cycle de naissance, d'évolution, de mort et de renaissance sans début et sans fin et à toutes les échelles de l'univers. Chaque cycle est différent du précédent et chaque naissance dépend de tous les éléments environnants présents au moment de la naissance.
Chaque individu ou corps qui se forme est unique. Il n'existe pas deux corps identiques. Même les vrais jumeaux qui se ressemblent ne sont pas identiques. Toutes les compositions sont possibles. Elles ne dépendent que des éléments passés et présent. Seuls les corps en adéquation avec leur environnement subsistent et évoluent. Les corps inadaptés à leur environnement disparaissent rapidement.
Les végétaux naissent et meurent. Ils se nourrissent des débris des végétaux morts. Ils produisent des graines qui permettent la naissance d'autres végétaux. La mort des individus permet la naissance d'autres individus. Une partie de ces graines germent et se nourrissent des débris des végétaux morts. Les nouveaux individus dépendent de l'espèce dont ils sont issus et de l'environnement dans lequel ils se trouvent au moment de la naissance. Cet environnement permet ou non la naissance des nouveaux individus et permet ou non à l'espèce de continuer à se développer, c'est à dire à voir apparaître des individus semblables en plus grand nombre.
L'espèce agit sur son environnement dont elle dépend.
Les caractéristiques physiques et les principaux traits de caractère d'un individu sont liés à son hérédité.
L'astrologie donne également les principaux traits de caractère d'un individu en fonction de sa date de naissance, c'est à dire en fonction de son environnement astral : la position des astres au moment de sa naissance et de l'heure de sa naissance et la position de la terre autour de son axe au moment de sa naissance.
Les individus de même signe astrologique ont des caractéristiques, des traits de caractère semblables. Des individus de même signe astrologique et de même ascendant sont encore plus proches bien que tous différents.
Les corps se forment selon toutes les combinaisons possible. Cependant dans certaines conditions très particulières les corps qui apparaissent sont en harmonie avec leur environnement (le paradis). Ils se multiplient rapidement et constituent une espèce, un grand nombre de corps qui se ressemblent.
Lorsque leur nombre devient grand par rapport à leur environnement et modifie leur environnement, les conditions favorables à leur développement changent (l'enfer) et les corps qui apparaissent en grand nombre ne sont plus adaptés à cet environnement. Leur durée de vie diminue et l'espèce meurt à son tour. D'autres corps adaptés à ces nouvelles conditions apparaissent et se développent à leur tour en formant une nouvelle espèce, différente de la précédente (Jésus : je reviendrai mais vous ne me reconnaitrez pas) (la réincarnation dans d'autres religions).
L'espèce vivante connaît elle-même un cycle de naissance et de mort. Des espèces vivantes disparaissent. D'autres apparaissent et utilisent les débris des espèces qui disparaissent.
Chaque nouveau cycle débute sur les débris du cycle précédent et naît dans un environnement qui est celui de sa naissance.
Chaque corps ou être vivant est composé d'éléments vivants plus petits qui a leur tour sont composés d'éléments vivants encore plus petit et ceci sans fin dans l'infiniment petit.
Ces éléments ou être vivants appartiennent eux-même à des espèces vivantes plus grandes qu'eux et ainsi de suite sans fin dans l'infiniment grand.
La vie est une oscillation entre un état condensé et un état dispersé. Ces oscillations existent à toutes les échelles dans l'infiniment grand et l'infiniment petit sans début et sans fin.
Conclusion :
Une origine est une notion théorique sans réalité physique.
Une origine permet de définir des unités de mesure (mesure de temps, mesure de distance). Il n'existe ni repère unique ni notion absolue dans l'univers, tout ce qui existe est relatif aux autres éléments de l'univers.
Un corps qui émerge émerge par rapport à des corps plus petits et antérieurs à ce corps. Ces corps eux-même proviennent de l'émergence de corps plus petits et antérieurs et ainsi de suite sans fin.
La vie est une oscillation sans début et sans fin entre un état condensé et un état dispersé à toutes les échelles de l'univers.
Chaque cycle est différent du précédent et chaque naissance (début de cycle) dépend de tous les éléments passés et des éléments environnants présents au moment de la naissance.
Cette oscillation vie/mort, ces ondes sans fin évoluent elles même selon des oscillations de périodes beaucoup plus grandes sans début, sans fin et sans limite.
Ces oscillations, ces ondes constituent l'univers. L'univers dans son ensemble est vivant. Il n'y a ni début, ni fin.
-----