Les contours (encore flous) de la prochaine loi d'orientation laissent supposer qu'outre l'enseignement, la mission de l'école serait en sus d'éduquer. Ca laisse rêveur...Envoyé par meteor31
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Les contours (encore flous) de la prochaine loi d'orientation laissent supposer qu'outre l'enseignement, la mission de l'école serait en sus d'éduquer. Ca laisse rêveur...Envoyé par meteor31Oui c'est tout à fait juste ta réflexion.
Le rôle des enseignants n'est pas d'éduquer(ça c'est le rôle des parents qu'il ne faudrait pas oublier dans cette affaire!) ,au sens propre du terme,mais d'instruire.
Ce serait d'ailleurs intéressant de connaître la raison de ce changement d'appellation?
Oui ,il parait.Enfin heureusement pour vous ,les profs,les réformeurs (je dis exprès réformeurs et pas réformateurs)à tout prix ont toujours les yeux plus gros que le ventre et ils finissent toujours par se heurter à la dure réalité du terrain ,terrain qui sait toujours rappeler qu'il est là.Il est vrai que dans leurs lambris dorés le terrain ils en sont loin.
Ils ont donc des excuses.
Enfin c'est pas cela qui va attirer les jeunes vers le métier d'enseignant.
à plus
Développer la possibilité de changer de métier ne veut pas dire qu'on renonce à rendre ce métier plus agréable et mieux valorisé.Envoyé par martini_birdJe pense que c'est déplacer le problème: envoyer les profs "usés" quand on les a bien pressé comme des citrons... plutôt que d'essayer de réfléchir à un système éducatif digne de ce nom où les élèves, les parents et les profs s'y retrouveraient. C'est beau, non?
Dans plein de métiers, on peut changer de fonction au cours de sa carrière : un chercheur peut commencer à la paillasse, puis encadrer des gens, faire de l'enseignement, passer une année en industrie, fonder sa start up, faire de la vulgarisation, etc. Ca ne dévalorise pourtant pas le métier de chercheur, mais ce métier ne peut pas forcément être exercé toute une vie.
De même pour les profs : ceux qui, après s'être défoncés de nombreuses années pour les élèves, aimeraient faire autre chose ne sont pas aidés, malheureusement.
D'accord avec toi, même si j'ai l'impression que les gens se rendent davantage compte aujourd'hui de la difficulté d'être profs. L'avantage de la médiatisation des problèmes dans certains établissements, c'est que les gens traitement moins les profs de planqués, me semble-t-il. Mais tu es probablement mieux placé que moi pour savoir l'opinion envers les profs.Sauf que le ciment d'une société "démocratique" ou "républicaine", c'est justement l"éducation et l'enseignement. Au regard de l'intérêt porté à ces derniers, ça ne présage rien de bon pour l'avenir...
Par ailleurs, l'école éduque, qu'elle le veuille ou non. En effet, les enfants sont éduqués surtout par les parents, mais tout adulte participe à leur éducation par l'exemple qu'il donne, bon ou mauvais. Ainsi, les profs qui respectent les élèves (l'immense majorité) participent à la bonne éducation des enfants en leur montrant qu'il faut respecter l'autre. Ainsi, un automobiliste qui fait une crasse à un autre montre aux enfants une vision du monde où c'est la loi du plus fort ou du plus culotté. etc.
Bonjour,
Le problème n'est-il pas que les jeunes enseignants fraichement sortis des IUFM sont souvent envoyés dans les collèges ou lycées les plus difficiles. Ce qui j'imagine à de quoi en décourager plus d'un! Peut-être faudrait-il favoriser la mobilité des enseignants non pas en changeant de métiers mais en changeant d'établissements?Envoyé par CécileDe même pour les profs : ceux qui, après s'être défoncés de nombreuses années pour les élèves, aimeraient faire autre chose ne sont pas aidés, malheureusement.
J'ai quand même l'impression que l'opinion surles enseignants s'est beaucoup ternie depuis plusieurs dizaines d'années, ce qui traduit à mon avis une évolution sociale où le poids de l'argent et de la médiatisation occupe une place de plus en plus importante aux détriments d'autres valeurs.Envoyé par CécileD'accord avec toi, même si j'ai l'impression que les gens se rendent davantage compte aujourd'hui de la difficulté d'être profs. L'avantage de la médiatisation des problèmes dans certains établissements, c'est que les gens traitement moins les profs de planqués, me semble-t-il.
Bien sûr que l'école a un rôle à jouer dans l'éducation des enfants mais je pense que ce ne doit pas être sont rôle principal! C'est d'abord l'affaire des parents. Malheureusement, j'ai le sentiment aujourd'hui que l'école est en train de dévier de sa mission première, pour devenir (en caricaturant) une garderie pour enfants ou un salon de discussion (expériences d'enseignement en premières années de fac) plutôt qu'un lieu d'apprentissage des connaissances...Envoyé par CécilePar ailleurs, l'école éduque, qu'elle le veuille ou non. En effet, les enfants sont éduqués surtout par les parents, mais tout adulte participe à leur éducation par l'exemple qu'il donne, bon ou mauvais. Ainsi, les profs qui respectent les élèves (l'immense majorité) participent à la bonne éducation des enfants en leur montrant qu'il faut respecter l'autre. Ainsi, un automobiliste qui fait une crasse à un autre montre aux enfants une vision du monde où c'est la loi du plus fort ou du plus culotté. etc.
Oui par exemple à ceux qui sont volontaires on pourrait payer quelques années(ou moins si besoin) de formation pour être ingé ,chercheur ,médecin ,receveur des postes,et pourquoi pas ,il n'y a pas de sot métier,des métiers manuels.Envoyé par CécileDe même pour les profs : ceux qui, après s'être défoncés de nombreuses années pour les élèves, aimeraient faire autre chose ne sont pas aidés, malheureusement.
On pourrait aussi payer des formations pour que les non-enseignants puissent le devenir.
Il faudrait être réaliste tout de même.
Oui ce que tu dis est inhérent au fait que lorsqu'un adulte s'adresse indirectement ou directement à un gosse il l'éduque.Envoyé par CécilePar ailleurs, l'école éduque, qu'elle le veuille ou non. En effet, les enfants sont éduqués surtout par les parents, mais tout adulte participe à leur éducation par l'exemple qu'il donne, bon ou mauvais. Ainsi, les profs qui respectent les élèves (l'immense majorité) participent à la bonne éducation des enfants en leur montrant qu'il faut respecter l'autre. Ainsi, un automobiliste qui fait une crasse à un autre montre aux enfants une vision du monde où c'est la loi du plus fort ou du plus culotté. etc
Au même titre d'ailleurs qu'un journaliste qui s'exprime dans un journal ou autre média.
Ce que je crois surtout c'est que les profs ont besoin qu'on les laisse faire leur métier,instruire avant tout, et que si possible on améliore leur condition dans leur établissement.Mais qu'on les laissse un peu tranquilles et qu'on arrête de vouloir leur "bien" sans leur accord.L'urgence n'est pas de réformer mais d'instruire.
On est d'accord, je pointais simplement une dérive possible, qui risquerait d'être nuisible si elle était systématique: les enseignants expérimentés sont vraiment précieux dans les établissements. La cohésion de l'équipe éducative passe souvent par eux (bon, je ne parle pas des quelques profs aigris par leur boulot: mais, en réalité, il n'y en a pas tant que ça).Envoyé par CécileDévelopper la possibilité de changer de métier ne veut pas dire qu'on renonce à rendre ce métier plus agréable et mieux valorisé.
D'aucuns ont l'opportunité de devenir formateur IUFM ou conseiller péda, mais avec la nouvelle loi, je ne sais pas si ce système perdurera.Envoyé par CécileDe même pour les profs : ceux qui, après s'être défoncés de nombreuses années pour les élèves, aimeraient faire autre chose ne sont pas aidés, malheureusement.
Euh... Tu sais, les idées reçues ont les racines aussi profondes que les mauvaises herbes. Je n'ai pas suffisamment de recul pour t'affirmer qu'il y ait eu évolution ou non; en tout cas, je ne le ressens pas.Envoyé par CécileD'accord avec toi, même si j'ai l'impression que les gens se rendent davantage compte aujourd'hui de la difficulté d'être profs. L'avantage de la médiatisation des problèmes dans certains établissements, c'est que les gens traitement moins les profs de planqués, me semble-t-il. Mais tu es probablement mieux placé que moi pour savoir l'opinion envers les profs.
Cependant, la médiatisation (et je pense surtout à la tv, qui reste le medium le plus puissant) a un rôle assez pervers: bien que les problèmes dans certains bahuts soient effectivement pointés, il n'en reste pas moins que l'impression générale est celui d'un malaise, impression qui tend à faire croire que l'école est vulnérable et incompétente.
Du coup, la réflexion qui doit accompagner une amélioration, une adaptation, une orientation de l'école est complétement biaisée et corrompue. Conséquence: une nébuleuses d'opinions plus ou moins radicales, sans réelle appréciation du terrain, et des opinions incohérentes entre elles qui s'arrogent chacune le droit au chapitre. Enfin, les politiques profitent de cette cacophonie pour modeler un système fondé sur des intérêts économiques et socio-industriels. Ceci est bien sûr mon point de vue, on peut en discuter.
En revanche, le consumérisme a empoisonné l'école et ça, c'est une réalité. Que ce soient les élèves ou les parents, ils en veulent pour leur argent! A la fin d'un cours, il faut que les élèves aient compris, sinon, c'est la faute du prof. L'école est devenu un service.
Tu as raison, l'école a toujours participer à l'éducation. La frontière entre éducation et enseignement est particulièrement floue. Reste que la question aujourd'hui est: que reste-t-il de l'enseignement à l'école et jusqu'où ira la responsabilité des profs dans l'éducation?Envoyé par CécilePar ailleurs, l'école éduque, qu'elle le veuille ou non. En effet, les enfants sont éduqués surtout par les parents, mais tout adulte participe à leur éducation par l'exemple qu'il donne, bon ou mauvais. Ainsi, les profs qui respectent les élèves (l'immense majorité) participent à la bonne éducation des enfants en leur montrant qu'il faut respecter l'autre. Ainsi, un automobiliste qui fait une crasse à un autre montre aux enfants une vision du monde où c'est la loi du plus fort ou du plus culotté. etc.
Cordialement.
Je ne parle pas de formations longues, en effet peu réaliste. Mais les profs ont des savoirs qu'ils pourraient partager autrement, par des actions de vulgarisation, des livres, dans l'administration, etc. à condition qu'on les encourage.Envoyé par meteor31Oui par exemple à ceux qui sont volontaires on pourrait payer quelques années(ou moins si besoin) de formation pour être ingé ,chercheur ,médecin ,receveur des postes,et pourquoi pas ,il n'y a pas de sot métier,des métiers manuels.
Oui. Il paraît que c'est de plus en plus fréquent.On pourrait aussi payer des formations pour que les non-enseignants puissent le devenir.
Oui, mais l'influence par contact direct est plus forte que l'influence via des médias.Au même titre d'ailleurs qu'un journaliste qui s'exprime dans un journal ou autre média.
Oui pour certains profs de fac peut-être ,d'ailleurs ils ne se gênent pas pour le faire et ils ont bien raison.Envoyé par CécileJe ne parle pas de formations longues, en effet peu réaliste. Mais les profs ont des savoirs qu'ils pourraient partager autrement, par des actions de vulgarisation, des livres, dans l'administration, etc. à condition qu'on les encourage.
Pour les profs du secondaire et du primaire je suis très dubitatif sauf peut-êtredans certaines disciplines comme l'économie par exemple.
Mais un prof d'HG ,de SVT,de Philo, de math,..pas évident du tout.
Enfin tu as peut-être des exemples concrets à ce sujet.
Ah bon?Oui. Il paraît que c'est de plus en plus fréquent.
Pas forcément.Le prof doit justement le plus possible avoir un discours riche et professionnel sur le plan de l'instruction et neutre sur les autres plans.Enfin à mon avis.Oui, mais l'influence par contact direct est plus forte que l'influence via des médias.
Le collège et le lycée représentent des micro-sociétés où les élèves apprennent la citoyenneté, pour employer un grand mot. Le fait est que c''est le premier contact avec une véritable vie sociale. Ainsi, qu'il s'agisse des enseignants ou de la vie scolaire, le rôle d'éducation est fondamental.Envoyé par meteor31Le prof doit justement le plus possible avoir un discours riche et professionnel sur le plan de l'instruction et neutre sur les autres plans.Enfin à mon avis.
Non, justement, je n'ai pas d'exemple parce que ça se fait très peu aujourd'hui. Mais ce serait à développer, me semble-t-il, sans avoir besoin de formations très longues.Envoyé par meteor31Pour les profs du secondaire et du primaire je suis très dubitatif sauf peut-êtredans certaines disciplines comme l'économie par exemple.
Mais un prof d'HG ,de SVT,de Philo, de math,..pas évident du tout.
Enfin tu as peut-être des exemples concrets à ce sujet.
C'est ce que j'avais lu dans plusieurs journaux : les IUFM ont de plus en plus de demandes de personnes qui veulent se reconvertir à l'enseignement.Ah bon?
Ca me semble difficile (et peu judicieux) d'être neutre. Un prof enthousiaste montrera qu'on peut s'éclater dans son boulot. Un prof respectueux montrera l'importance du respect de chaque personne. Un prof impliqué dans des activités bénévoles dans l'établissement montrera que le fric n'est pas la valeur unique. etc.Le prof doit justement le plus possible avoir un discours riche et professionnel sur le plan de l'instruction et neutre sur les autres plans.Enfin à mon avis.
Dans mon "ah bon?" se manifestait surtout de l'étonnement concernant le fait qu'une personne travaillant dans le privé ne se verra pas payer ,par son employeur,une formation pour devenir enseignant.
Il y arrivera peut-être mais ce sera de façon individuelle.Si l'IUFM accueille des personnes ce cette catégorie en cours du soir ,tant mieux.
Je debarque sur cette discussion, les tests ne peuvent guere montrer cela, puisque le pannel d'eleves s'est considerablement elargi.Envoyé par paulbIl est fort probable que les connaissances, la qualité et le professionnalisme des enseignants ne se sont pas dégradés au cours de ce siècle.
Par contre, il es patent et prouvé par toutes sortes de tests (dictées comparées) que la qualité de l'enseignement a considérablement baissé. Il faut donc chercher l'erreur!
Selon le quartier et le profil social, les ecarts sont tres importants.
Sans parler de l'ecart zone rurale - zone urbaine huppee - zone urbaine dite "banlieue"
QUi plus est alors qu'il y a 40 ans certains s'arretaient en fin de primaire (le certificat d'etudes que l'on n'obtenait pas facilement) on est passe au college pour tous, puis au Lycee pour tous -ou peu s'en faut-
Donc le public dans les classes n'est plus le meme, difficile de faire des comparaisons.
Cette appreciation des methodes, est peut etre simplificatrice.La seule explication me paraît être (et je suis loin d'être seul à le penser) que les méthodes pédagogiques qu'on oblige d'appliquer sont inadaptées, surtout si l'on considère le pourcentage croissant des élèves "issus de l'immigration", pour qui les méthodes de mémorisation par la répétition (b-a-ba et dictées fréquentes) prendraient toute leur valeur.
Meme si on peut discuter a loisir sur les "programmes" et "directives" les enseignants essayent de construire une methode en tenant compte de l'experience qu'ils ont acquises par les echecs et reussites precedentes (au moins au debut de leur carriere, et pour une majorite pendant toute leur carriere).
La encore le Ministere raisonne en moyenne sur l'ensemble du territoire. Personne ne conteste la necessite de maintenir une classe unique dans un petit village ou une ile, avec un effectif de 12 eleves.Le nombre d'enfants par classe n'a cessé de baisser depuis cinquante ans, il est donc abusif de parler de manque d'enseignants.
Mais cela entre en compte dans la moyenne, et peut correspondre a des effectifs de 30 voire plus ailleurs.
Certaines matieres (sciences - technologie) par exemple necessiteraient un dedoublement systematique pour etre efficaces et faire "manipuler" des eleves. A 30 c'est un "travail d'Hercule" et cela se traduit souvent par une experience faite uniquement par le prof et vue de loin par les eleves, sans que les jeunes puissent vraiment "mettre la main a la pate" comme le souhaiterait le prix Nobel G. Charpak. (et ce qui est la source de motivation pour certains qui ont besoin de toucher, essayer, et pas seulement ecouter et gratter du papier)
Si productivite veut dire "ameliorer l'efficacite de l'apprentissage et le taux de reussite" cela ne gene personne, puisque c'est une source de satisfaction pour tout le monde.C'est leur "productivité" qui doit être améliorée, malgré l'horreur que déclenche chez les fonctionnaires ce type d'expression "mercantile".
Mais l'eleve n'est pas un "produit" comme les autres, notamment s'il n'est pas motive pour apprendre, ou s'il a perdu sa motivation. (et dans ce processus l'enseignant n'est qu'un des elements parmi de nombreux autres)
Ce qui deplait aux enseignants c'est le raccourci "il est nul en .... c'est la faute de son prof" -ce qui peut-etre vrai dans certains cas mais pas le plus souvent-
La encore derriere le "discours" de la formation initiale des maitres il faut toucher la realite.Envoyé par meteor31l'étonnement concernant le fait qu'une personne travaillant dans le privé ne se verra pas payer ,par son employeur,une formation pour devenir enseignant.
Il y arrivera peut-être mais ce sera de façon individuelle.Si l'IUFM accueille des personnes ce cette catégorie en cours du soir ,tant mieux.
Ce qui arrive tres souvent, c'est que "les reçus" effectivement integrent l'IUFM et vont avoir formation plus stage avec encadrement d'un prof plus ancien.
MAis que les "admissibles" soient eux directement parachutes devant une classe (pour boucher les trous) avec une mini-formation et peut-etre une formation serieuse, plus tard, s'ils ont survecus.
Cela peut meme concerner des classes avec des eleves ayant un petit handicap, comme si on mettait une jeune infirmiere aux soins d'un brule sans formation prealable.
Pour ce qui est des possibilites de reconversion, elles existent mais le plus souvent sont reservees a ceux qui "fatiguent" voire qui "craquent" et rarement comme une possibilite d'evolution de carriere normale.
Certains utilisent cette possibilite en se lançant dans une formation longue pour une nouvelle pedagogie. Cela fait un break appreciable et permet d'echapper a une routine usante au fil des ans.
moi je suis assez d'accord avec la passerelle enseignement-métier classique.
Ce qui est assez rigolo, c'est que des personnes travaillant dans le milieux scientifiques mais applications techniques et industrielles que des personnes en fin de carrière eprouverait le besoin d'enseigner. A mon avis c'est une vision intelligente des choses. Une personne très expérimenté peut etre un atout couplé à une personne possédant de solides connaissances théoriques. On aurait la liaison théorique et réelle. Et je pense que créer ce genre de relation entre ensignants et personnels privés peut etre très épanouissant et enrichissant pour les 2 corps de métier.
Bonjour.
Je vous fais un bref topo sur moi pour vous demander par la suite des conseils puisque vous avez tous l'air d'avoir de l'experience dans l'enseignement. Je suis élève ingenieur à Supmeca, une ENSI spécialisé dans la mécanique (on s'en serait douté hein). Pourtant moi c'est l'enseignement qui m'attire, pour beaucoup de raisons. Je pense faire enseignant-chercheur, dans la mecanique.
Il semble que le manque d'enseignants (surtout en science) va se faire sentir dans la prochaine décenie. En effet la grosse majorité de mes profs, que ce soit en prepa ou en ecole d'ingé sont bientôt à la retraite et ma prof de math de l'année dernière nous à clairement dis "va y avoir de sacrées opportunités (malheureusement) dans l'enseignement, ils vont recruter n'importe comment". C'est à mon avis un tournant qui va être difficile de négocier. On a dejà les "cerveaux" qui vont à l'etranger pour continuer leurs études ou trouver un meilleur boulot, et on aura bientôt ceux qui iront à l'étranger chercher un enseignement plus performant.
Sans parler du fossé qui se creuse entre le supérieur et le bac.
Pour votre information j'ai un ami sénégalais qui est rentré dans mon école par la fac. Il a été surpris du niveau très faible selon lui de ses collèges de fac. Il m'a aussi dis que le bac Sénégalais était mieux coté que le bac Français. En effet au Sénégal il y a le bac Français de maintenant et le bac Sénégalais qui n'est qu'une variante du bac Français d'il y a 50 ans, en tout cas au niveau scientifique. Et pourtant les conditions d'enseignement au Sénégal ne sont pas meilleures, au contraire.
Par contre c'est vrai que là bas il n'y a pas de racailles qui répondent et menacent les profs et parfois passent aux actes pour faire comme ce qu'ils voient aux infos, dans les clip ou dans les films. Ils n'ont pas non plus les "Djeunes" (hein Djack) qui ne font que se soucier de la dernière mode, de comment tel ou telle est habillé, de savoir si leur téléphone portable est tendance ou pas et qui s'en servent en cours. Enfin bref toutes ces pseudos-libertés qui ne font que masquer la vrai liberté, celle qui permet de faire des choix : la connaissance.
C'est fou comme je dérive hein. Enfin bref tout ça pour dire que c'est pas vraiment de la faute des profs en particulier, mais du laxisme en general, le départ ayant été donné en 68.
Petite interrogation pour finir : Est-ce qu'on rend servir aux éleves en leur en demandant de moins en moins alors que le monde qui les entoure va en se complexifiant de manière exponentielle ? (j'aurais du faire prof de philo tiens)