Le résultat, il dépend quand même aussi "un petit peu" de celui qui reçoit l'explication.Maintenant pour le mode d'emploi, je peux toujours essayer, un engagement de moyen, pas de résultat.
Alors ça pour moi c'est vraiment une "découverte" ; je n'y aurais jamais réfléchi! Je comprends le pourquoi de ta question au post 446.Le point est qu'on ne mesure jamais une distance (pas plus qu'on ne mesure de durée), on ne mesure que des rapports avec un étalon local (au sens fort, même endroit, même moment, vitesse relative nulle, accélération relative nulle--ce sens sera celui dans le reste du message). La "mesure" locale d'un étalon local ne peut donner que 1, et il est vide de sens que de se demander si la mesure locale d'un étalon change ou non avec le lieu, l'instant ou la vitesse relative. Elle ne peut que valoir 1, et est "invariante" à ce sens là (un mètre est mesuré partout comme 1 mètre, une seconde est mesurée partout comme 1 seconde).
Compris.Le cran d'après est un leurre, ...............
Ce leurre est encore une fois dû à la "pensée classique". Dans celle-ci on peut avoir un étalon unique et déplacer (y compris dans le temps ou le changer de vitesse) un objet jusqu'à le mettre près de l'étalon, et ce "déplacement" a la propriété en classique de conserver (au sens mathématique) les longueurs. Cette propriété d'invariance mathématique lors de déplacements quelconques amène à penser la longueur d'un objet comme quelque chose d'absolu.
Ca c'est un peu plus compliqué mais je pense que j'ai compris aussi.Avec les modèles relativistes c'est différent. Il n'y pas d'invariance par déplacement (pas de parallélisme). Ce qu'on appelle "covariance générale" consiste à dire que deux expériences donnent la même mesure (au sens d'un rapport) en tout lieu, tout instant, qu'à la condition que les étalons soient locaux. Autrement dit, une expérience doit inclure les étalons. Ce n'est pas "la distance inter-atomique du dihydrogène est un absolu", c'est "la mesure locale, par comparaison avec un étalon de longueur local, de la distance inter-atomique du dihydrogène" est indépendante du lieu et l'instant de la mesure.
Là tu commences à utiliser des gros mots...Du point de vue mathématique, cela se traduit par l'obligation d'exhiber explicitement la métrique quand on parle de longueur. La métrique est le pendant mathématique des étalons locaux ! Quand on écrit que le carré de la longueur d'un intervalle spatial est on fait intervenir explicitement la comparaison entre l'intervalle x et un étalon de longueur, celui-ci étant représenté par la métrique g. Le résultat de l'expression ci-dessus est bien un rapport, et a d'ailleurs la dimension 1, c'est un scalaire indépendant de la base choisie.
Mais bon, j'admets très bien que ce soit un passage obligé.
Je ne te le fais pas dire!La saut conceptuel n'est pas simple.
C'est le résumé, non? En tout cas merci beaucoup pour ton explication détaillée, j'ai vraiment l'impression d'avoir mieux compris...............Autrement dit, il faut accepter qu'aucun objet n'a de longueur "en soi", y compris les étalons ! Seules ont un sens physique les comparaisons locales, sous forme de rapport.
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