Bonjour à tous !
Je suis désolé si cette question n’est pas dans la bonne section du forum, mais comme c’est à cheval entre la physique et la biologie …
Mes questions sont les suivantes :
Des recherches sérieuses ont-elles déjà été conduites en biologie moléculaires sur les propriétés quantiques de l’ADN ?
J’aurais tendance à dire que non à cause du fait qu’il faut avoir de solides compétences en biologie moléculaire et en physique quantique pour conduire de telles études. Et puis, l’ADN est une molécule interagissant tout le temps avec la machinerie cellulaire (duplication, transcription, etc …), comment pourrait-on étudier les propriétés quantiques d’un tel objet en évitant la réduction du paquet d’ondes ?
Question un peu annexe :
En fait, je me pose ces questions car je me demande pourquoi l’ADN polymérase fait des erreurs (genre 1/7000pb). Alors oui, je sais que dans un environnement fluctuant, les erreurs augmentent la variabilité génétique, et donc permet de s’adapter rapidement à un changement. Mais ma question relève de l’ordre du microscopique : Que se passe-t-il lorsque l’ADN polymérase met un T en face d’un C ? Ca peut paraître bête, mais je trouverais élégant si on trouvait un lien entre la physique quantique et les erreurs de l’ADN polymérase …
Peut être que lorsqu’on s’aperçoit d’une erreur sur le génome, notre observation réduit le paquet d’onde et « oblige » un objet quantique à se localiser … ? C’est très confus dans ma tête, mais … je me demande si ce type de questions ne relève d’un paradoxe du chat de Schrödinger à l’échelle génomique ?
J’espère que ce sujet à éveillé votre curiosité, et sera suivi de nombreuses réponses !!
En vous remerciant par avance !
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