Bonjour,
Un collègue m'a ressorti hier l'argument connu selon lequel la gravitation de la lune influençait la montée de la sève dans les plantes, et de là pouvait peut-être influencer la croissance desdites plantes.
Et argument à la clef, l'éternelle question des marées.
Je crois bien que cette idée a été réfutée. Me semble-t-il, en disant quelque chose comme : la masse d'un océan est colossale, celle de la sève d'une plante est infime, ce qui est vrai pour la première ne l'est pas pour la seconde (formule de Newton en m.m'/d2).
Mais en reprenant le problème d'un point de vue moléculaire...
Chaque molécule d'eau de l'océan subit certes l'influence gravitationnelle de la Terre qui l'empêche de s'élever, néanmoins un différentiel dans l'attraction lunaire l'amène à se mouvoir d'un côté ou d'un autre. Or, au niveau moléculaire, les forces newtoniennes sont infimes. Et cela serait vrai pour chaque molécule, indépendamment du nombre des autres molécules d'eau impliquées dans la masse de l'océan entier.
Qu'est-ce qui empêche de pratiquer un raisonnement du même ordre pour ce qui concerne une molécule de sève ?
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