bonjour,
le vocabulaire scientifique est en très grande partie emprunté au langage courant.
il m'est difficile d'en citer tous les exemples.
la "vision" atomistique de Démocrite a fait plein de petits.
il en est rester une vision ( en tout cas celle vulgarisé de l'existence d'un plus petit ensemble )
et qu'en cassant celui ci , on arriverait à du encore plus petit, etc...
On a certes introduit les mots "quarks" et "gluons".... mais c'est un des rares exemples.
Pour le reste, on a dit "spin" qui évoque une rotation.
On a parler de couleur et de saveur pour les quarks ....
les mots particules/ondes sont restés et restent source d' incompréhension. d'où le mot "dualité", qui n'est guère plus explicite.
coté cosmologique, on parle "d'origine" de "l'univers".
on emploi le terme "trou noir".
je laisse de coté mes exemples, et j'en reviens à ma question.
la limitation actuelle de notre bestiaire sémantique courant n'est elle pas un frein à une communication efficace des sciences.
d'ailleurs, j'observe ici que certains sujets sont abordés maladroitement par des non spécialistes d'un domaine, faute d'une sorte d'illusion qui serait induite par une référence à l'usage commun du mot.
les réponses d'ailleurs ( souvent bien étayées ) nécessitant une explication du phénomène qui dépasse l'interprétation du "mot" utilisé.
en substance, je verrais une certaine utilité à nommer des "objets" ou "phénomènes" nouvellement décrit par un vocabulaire nouveau.
merci pour vos avis.
ps : je ne parle pas des illustrations graphiques , qui sont sensés donner à "voir" en 2D ou 3D, mais intrinsèquement induisent le même "piège".
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