Bonjour
Des atomes de carbone 14 de notre corps peuvent ils se désintégrer de notre vivant ?
Sinon pourquoi ? Cela peut il provoquer des lésions ou des mutations ?
Cordialement
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Bonjour
Des atomes de carbone 14 de notre corps peuvent ils se désintégrer de notre vivant ?
Sinon pourquoi ? Cela peut il provoquer des lésions ou des mutations ?
Cordialement
Dernière modification par sunyata ; 04/10/2018 à 14h05.
- Oui.
- Sans objet.
- Oui, éventuellement.
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
En exposition interne, 1/2 K40, 1/2 C14, peu variable. De l'ordre de 10% de l'exposition externe moyenne, variable. Selon divers sites...
Dernière modification par obi76 ; 04/10/2018 à 15h31.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Merci pour ces réponses
Si quelqu'un a des liens sur le sujet
je suis preneur...
Cordialement
On avait beaucoup parlé à la l'époque de Fukishima ;
Beaucoup de chose produise des rayonnement radioactif. Y compris des choses qu'on mange, par exemple le lait est autour de 70 Bq le litre (70 désintégration d'atome par seconde), les pommes de terre 150.
Et encore plus drôle le corps humain. Un adulte produit a peu près de 1000 Bq (essentiellement à cause du potassium des os et pas du carbone 14);
Quand on se retrouve bloqué dans une rame de métro ou dans un ascenseur, on se prends des microsv
Edit, un lien https://www.connaissancedesenergies....ctivite-unites
Dernière modification par obi76 ; 04/10/2018 à 17h40.
mais effectivement sur cette page, ils donnent un chiffre nettement supérieur pour la radioactivité due au potassium 40 par rapport à celle du carbone 14
Dans la mesure où le potassium est un élément indispensable à la vie [sic, parce que le carbone aussi il me semble !!]*, le 40K constitue la principale source de radioactivité des organismes sains, supérieure à celle constituée par le carbone 14 : un homme de 70 kg subirait chaque seconde la désintégration de 4 400 atomes de 40K2, soit environ 0,39 mSv an−1 par le 40K contre 0,01 mSv an−1 imputable au 14C.
Un truc entre les Sv et les Bq ?
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour ,
De toute façon les Bq ne suffisent pas pour calculer un détriment : il faut partir des rayonnements réellement émis de chaque radionucléide et leur pourcentage d'émission
( taux d'embranchement ) . Tous les Bq ne sont pas égaux en terme de dégât biologique .
L'auto irradiation du corps humain entraîne une dose d'environ 0.2 mSv par an .
Les habitants de Ramsar ( Iran ) vivent depuis des millénaires dans un environnement leur délivrant 250 mSv par an , soit plus de 1000 fois plus .
oui c'est probable , le rayonnement beta du carbone 14 se fait avec une énergie de désintégration de 156 keV, alors que le K 40 se désintègre en émettant un beta de 1,3 MeV (en donnant du Ca) ou un gamma de 1,5 MeV (en donnant Ar) , soit 10 fois plus énergétique : ça peut expliquer la différence d'activité
Oui, effectivement le becquerel est juste le nombre de désintégration d'atomes,
il y a aussi le Gray qui donne la puissance de rayonnement toute sources confondues
et enfin, il y a le siervet qui mesure l'impact du rayonnement sur un corps biologique.
Le siervet tient compte :
- de la puissance du rayonnement (comme le Gray)
- du type de rayonnement : alpha (noyau d'hélium), béta (electron) ou gamma (photon)
- et du tissus exposé, de mémoire un rayonnement alpha externe (qui touche la peau) est beaucoup moins grave (de mémoire d'un facteur 20) que le même rayonnement de même puissance mais en gamma ; bien entendu, si la source est ingérés ou inhalé (et donc le rayonnement touche directement des organes) c'est encore plus grave.
Oui , enfin , le sievert et non pas la serviette !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sievert
Bonjour
Juste une précision supplémentaire :
Le sievert est utilisé pour traduire la nuisance biologique des rayonnements à faibles doses.
Pour déterminer des effets somatiques de type cancer ou héréditaires.
Rolf SIEVERT dirige la commission internationale de protection radiologique (CIPR) de 1956 à 1962 puis prend la direction de l'UNSCEAR (United Nations Commission on the Effects of Atomic Radiation).
Kloug
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