Je me suis posé une question et je demande avec calme et sans tomber dans des dérives condamnables d'en discuter.
Je pars d'une observation simple.
Quand j'étais au lycée en province dans le Nord de la France, les élèves étaient tristement homogènes, c'est à dire du même groupe ethnique.
Depuis j'ai vu notablement que les berceaux des immigrés nord-africains sont parvenus à l'âge collégien, lycéen et estudiantin; ils ont contribué à accorder à l'éducation une coloration plus gracieuse et plus variée de façon très importante.
De même, quand je faisais mon service militaire et que je parcourais les gares parisiennes, il y avait relativement assez peu de gens d'origine subsaharienne qui arpentaient Paris. Dix ans plus tard, cet état banal s'est trouvé égayé par l'apport de beaucoup d'Africains noirs.
J'ai aussi entendu il y a peu (Capital sur M6 - le travail au noir) qu'en 2010 la France comprendrait aussi 1 million de Chinois, dont il n'était dit s'ils seraient d'origine ou avec la nationalité.
Tout un chacun ne peut que se féliciter de ce gage d'ouverture qui s'avère synonyme de richesse et de diversité.
Les femmes du vieux peuplement européen français ne font qu'1.5 enfant au cours de leur vie, mais heureusement les femmes d'origine extra-européennes concourent à ramener le total au chiffre salvateur d'1.9.
Ces faits soulignent une évolution bénéfique et soulèvent des questions.
-Comment peut-on prédir et calculer la diminution proportionnelle ou la disparition du peuplement européen ancien?
-Comment intégrer le taux de métissage et son évolution dans le calcul?
-Comment s'appréciera l'immigration future dans ce même calcul?
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