La Nasa et la NOAA ont annoncé que le 25e cycle solaire de onze ans avait débuté après un minimum de l'activité solaire observé en décembre 2019. Le pic d'activité de ce nouveau cycle est attendu en juillet 2025 et la fin du cycle solaire est attendu en décembre 2030 avec le phénomène La Niña qui est favorable à un refroidissement à l'échelle de la planète.
Pour la deuxième année consécutive, La Niña devrait se poursuivre pendant la saison hivernale jusqu’à la fin du premier trimestre 2022 elle est favorable à un refroidissement à l'échelle de la planète .
La face opposée El-Nino est dans le monde lié principalement à des conditions chaudes et sèches et va venir probablement l'hiver prochain, en 2022-2023. Fin de la pandémie
Il est probable qu’il se poursuivra sur toute l’année 2023 et 2024, peut-être 2025 aussi.
« Des coïncidences statistiques montrent aujourd'hui clairement que les années où El Niño est dans l'océan Pacifique, la grippe est plutôt faible et cause moins de victimes.
A l'inverse, les années où c'est la Niña qui sévit, l'épidémie de grippe est plus virulente, elle touche beaucoup plus de gens et fait davantage de morts »
Les grandes épidémies des dernières années se sont effectivement produites durant des années marquées par La Nina: la grippe espagnole en 1918, la grippe asiatique en 1957, la grippe de Hong Kong en 1968 et la grippe porcine en 2009.
A chaque fois, les virus s’étaient recombinés pour en créer un nouveau, contre lequel nul n’était immunisé.
Le nom de El Niño - qui veut dire « l'enfant » en espagnol - fait référence à Jésus, car ce phénomène arrive à l'époque de Noël. Ce sont les pêcheurs péruviens qui avaient attribué ce nom au courant marin froid correspondant
Petteri Taalas, patron de l'OMM. "il est probable à 90 % qu'au moins une année entre 2022 et 2025 devienne la plus chaude jamais enregistrée et détrône ainsi 2016". L'OMM alerte sur les conséquences de ce réchauffement. ( Rapport GIEC )
Agriculture 2022/2025
Lors de la croissance du phénomène El Niño, on observe une importante sécheresse dans l’Ouest du Pacifique (Indonésie, Philippines, Australie et Nouvelle-Calédonie) là où les précipitations y sont habituellement observées fréquemment.
Les systèmes convectifs (orages) se décalent vers l’Est et le Pacifique-Centre perçoit une hausse des précipitations.
Plus le phénomène se renforce et plus l’action d’El Nino s’étend au reste du globe et devient important.
Parmi les conséquences induites par celui-ci, nous retrouvons des feux de forêts dans les Philippines à cause de la sécheresse persistante, des inondations récurrentes près des côtes péruviennes ou encore une formation accrue de cyclones sur les eaux anormalement chaudes du Pacifique-Centre.
El Niño a également des conséquences sur la pêche qui est durement affectée lors de l’arrêt du courant froid (source de sels minéraux) indispensables à la croissance du phytoplancton.
Les oiseaux marins sont eux aussi affectés par ce dérèglement de l’écosystème marin.
Des dommages sur le récif corallien tropical peuvent également être observés à cause des courants trop chauds sur l'Ouest de l'océan.
Quelques exemples des conséquences d'El Niño à l'échelle mondiale :
Sécheresse sur le nord-est du Brésil, dans le sud-est du continent Africain, sur Madagascar et l’Inde.
Accélération de la désertification du Sahe
Retard des moussons sur le sous continent Indien
Réduction des cyclones tropicaux
Hiver doux sur le nord des États-Unis et le Canada
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