Bonjour.
Cela serait un prérequis utile pour développer ensuite plus facilement des applications pour toutes les tâches de la vie courante.
J'ai ma petite idée dessus que je développerai plus tard.
Bonne réflexion.
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Bonjour.
Cela serait un prérequis utile pour développer ensuite plus facilement des applications pour toutes les tâches de la vie courante.
J'ai ma petite idée dessus que je développerai plus tard.
Bonne réflexion.
Bonjour,
Je pense qu'il va falloir préciser ce que tu entends par "comprendre notre environnement".
Par exemple, les voitures autonomes "comprennent" ou au moins "analysent" ou "prennent en compte" plein de paramètres de notre environnement.
On attend avec impatience parce que cela ressemble beaucoup à de la théorie personnelle qui prétend savoir faire ce que le reste de l'humanité considère pour le moment comme inaccessible.
Au passage, il faudrait définir précisément ce que tu entends par "comprendre notre environnement".
EDIT: croisement avec Lil00
Bonjour.
Tout est dans la notion de compréhension.
Par exemple, une IA de conduite autonome est censée comprendre son environnement relativement à la conduite, autrement dit prendre en compte les éléments de l'environnement susceptible d'impacter la conduite. Panneaux, lignes blanches, autre voitures etc. ...
Mais cette IA ne "sait" pas prendre en compte les autres éléments.
La compréhension de l'environnement voudrait dire prendre en compte les éléments de l'environnement relativement à toutes les activités possibles, voire même les éléments n'impactant à priori aucune activité.
Bref il faut commencer par définir "environnement".
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ça me rappelle Ici on vend de belles oranges pas chères
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
bon, alors, on dépasse les grands mots généraux et jolis, et on essaie de donner un MODELE de ce que tu voudrais.....
Ton 'environnement', en informatique, en mathématiques, ça ne veut rien dire.....
Accepte d' abord de te limiter à un 'Univers' au sens de l' Univers probabiliste
https://fr.wikipedia.org/wiki/Univer...abilit%C3%A9s) ou/et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_probabilis%C3%A9
ton 'environnement' est-ce que tu acceptes que ton IA traite non pas le Monde tel qu' il est (tâche complètement illusoire!) , mais qu' il traite l' image que tu lui en donnes.... et encore, que cette image soit sous la forme d' un des Univers ci-dessus (en occultant la nature des règles qui le régissent: probabilité, ou déterminisme, ou autre chose: sans importance ici....)
Tu acceptes de refiler à ton IA , en entrée, une telle structure?
note: le fait que cette structure représente le climat du Monde, un bouton de culotte, un pile-ou-face, ou l' état de l' échiquier pendant une patrie d' échecs... ça c' est toi qui choisis... mais si la structure est trop tordue, ou simplement trop vaste.... ça sera ingérable et impossible expérimenter....
Si tu acceptes, deuxième question: définit le 'comprendre'....
là aussi, tu dois 'comprendre' au sens trivial et flou du mot... que ton 'comprendre' est inutilisable ici....
Limite-toi à quelques attributs objectifs:
surtout pas la 'conscience'....on en a déjà parlé sur FS: impasse totale....
par contre un attribut de ce concept est manipulable: c' est la 'prévision'....
Et encore, on ne peut demander précisément que ça:
le machin reçoit 'quelque chose' -par exemple une image, des faits et règles.... (qui, pour TOI, ont un sens.....)
le machin a déjà appris' (comment, ici c' est pas le sujet) les réponses que tu veux qu' il donne suivant l' instance d' image, suivant les faits proposés.....
alors quand tu lui refiles une image nouvelle, des données nouvelles, il pourra 'prévoir' ce que tu voudrais alors comme réponse..... en fonction du sens que tu donnerais à l' image....
Google Translate prévoit (plus ou moins bien.....) la traduction que donnerait un bon traducteur.....
Météo France 'prévoit' le temps qu' il fera demain.....
Alors, déjà, tu acceptes que l' "environnement" passé à l' IA , ce soit un ensemble d' objets, un tableau de valeurs, de vecteurs, un objet mathématique plus élaboré..... etc.... que tu as documenté à ta guise pour que selon toi il représente cet "environnement du Réel matériel et vécu?
Dernière modification par Bounoume ; 15/12/2021 à 18h16.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
J'ai envie de sortir le pop-corn.
@Observateur Pragmatique
Je résume/vulgarise un peu au cas où...
Pour écrire une fonction en informatique, il faut déjà définir ce qui rentre (et avec quels instrument bien sûr) et ce qui sort (et avec quels moyens bien sûr). Entre les deux, il y a le code. Dans le cas d'une intelligence artificielle (donc un réseau de neurone formels), il faut en plus prévoir un temps de calibration (la phase d'apprentissage) -- donc avoir en "étalonnage" une grille d'enrées-sorties ou plus caricaturalement de vecteurs-résultats où le vecteur (a,b,c...nyazèdebê) pointe le résultat attendu, avec plusieurs variations ou combinaisons éventuelles. Une fois le calibrage effectué, l'IA doit répondre le bon résultat par rapport au vecteur qu'on lui donne en entrée. Toutes les IA fonctionnent grossièrement sur e principe, peu importe ce qu'on en attend (reconnaissance faciale, tri postal, traduction linguistique, aide au diagnostic, etc).
Donc aussi géniale que soit la théorie personnelle, va falloir être grave rigoureux dans votre exposé parce que vous êtes loin d'être le premier à avoir inventer l'eau tiède ou même froide
Bonsoir.
Merci pour vos questionnements fort judicieux qui portent sur "comprendre l'environnement".
A la question : Est-ce que c'est impossible d'y arriver ?
La réponse est Non car nous y sommes arrivés, nous, les humains, il y a donc un précédent, donc c'est possible.
2 questions restent en suspend : Est-ce que nous y arriverons un jour et si oui, comment ?
Une façon simple et intuitive d'envisager une solution est de copier ce qui a marché pour nous :
l'éducation depuis le plus jeune âge de machines disposant des 5 sens au moins en écrivant des programmes simples mais très nombreux. Cela prendra le temps qu'il faudra, certainement des années, mais c'est additif, tout ce qui aura été trouvé dans un secteur comme l'ouie, la vue, le toucher pourra être intégré dans une nouvelle machine.
Ensuite ces machines ou robots pourront être affectés à des tâche simples, mais pas si simples que ça, comme le nettoyage de maisons, de routes, l'agriculture, etc. et on intègre les expériences vécues dans les machines suivantes.
On pourra y intégrer aussi la plupart des programmes d'IA déjà réalisés.
Cela prendra des années mais on avancera, on ne devrait pas reculer.
Forcément, un jour, on arrivera à une certaine "compréhension de l'environnement" suffisante pour éviter de faire de grosses bétises.
Et là, cerise sur le gâteau, on pourra enfin apprendre à conduire plus rapidement qu'actuellement à la machine ou au robot.
Et on évitera alors ce qui suit :
https://www.msn.com/fr-fr/auto/actua...?ocid=msedgntp
Pour essayer de donner un peu de semblant d'intelligence dans ces machines, je proposerai bien des réseaux avec des programmes qui en modifient d'autres en fonction des données que ces derniers vont traiter à leur tour. C'est faisable. Cela changera des 0 et des 1.
Pour l'instant je ne vois pas d'autres solutions à "comprendre l'environnement".
Bonne réflexion.
Comme prévu, on est dans la discussion de bistrot à grand coups d'affirmations gratuites ne dépassant pas le yakafokon.
Par quoi commencer ?...
@Observateur Pragmatique
Déjà résumer l'intelligence humaine à cinq sens, c'est croustillant. D'une part nous n'avons pas que "cinq sens", d'autre part il y a plus que des circuits sensitifs dans notre cerveau. Donc non : doter ue IA de "cinq sens" ne va pas magiquement la rendre plus "perspicace"
Aussi de parler d'éducation pour un truc qu'on calibre plus qu'autre chose, c'est comme parler de société chez le microbiote : jolie métaphore avec sans faire exprès un tooooouuuut petit fond de réalité mais très très très limitée dans son explication autant que toute "application" qu'on pourrait tenter d'en dériver. Je vais même faire bref : vous feriez mieux d'aller vous éduquer en biologie autant qu'en infomatique, parce qu'avec de telles lacunes bien visibles, vous affimez bêtises
##### supprimé : ad hominem
Dernière modification par JPL ; 15/12/2021 à 23h31.
Perso je me demande à quoi bon copier le modèle déjà présent à 8 milliards d'exemplaires.
On se rend compte d'ailleurs que pour telle ou telle tâche ces modèles sont tous plus ou moins défaillants.
ça c' est pas bête.....Une façon simple et intuitive d'envisager une solution est de copier ce qui a marché pour nous :
suffit de le dire, et ça vient tout seul.... pas même besoin de définir ce qu' on veut copier, ni de savoir comment est fait ce qu' on veut copier*, et encore moins comment on pourrait concevoir la dite 'copie', en définir les limites, la faisabilité de ce que tu appelles une 'copie'...............
bonne nuit les petits......
*copier complètement (?) , ou au moins inspirer la 'simulation' artificielle limitée qui va être efficace (comme les systèmes connexionnistes, mais là c' est déjà fait.....)
Dernière modification par Bounoume ; 15/12/2021 à 23h12.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Bonsoir.
Eh bien non, ce n'est pas que le fait des humains, et ce n'est pas "nous" qui y sommes arrivés.La réponse est Non car nous y sommes arrivés, nous, les humains, il y a donc un précédent, donc c'est possible.
C'est le fruit d'une évolution autrement plus longue et complexe que la petite aventure de l'espèce humaine.
Malgré leur niveau de développement, les humains ne savent pas complètement éviter les grosses bêtises.Forcément, un jour, on arrivera à une certaine "compréhension de l'environnement" suffisante pour éviter de faire de grosses bétises.
Pour la conduite autonome, l'espoir ainsi que le message marketing est de faire bien mieux que l'humain.
est-ce ça que tu proposes pour améliorer "la" machine?Pour essayer de donner un peu de semblant d'intelligence dans ces machines, je proposerai bien des réseaux avec des programmes qui en modifient d'autres en fonction des données que ces derniers vont traiter à leur tour. C'est faisable. Cela changera des 0 et des 1.
des 'programmes' applicatifs qui modifient les données (ou des bouts de code - mais là une question: code compilé ou code interprété? sais-tu la différence?) d' autres programmes qui seront activés ensuite, ou dans des processus en parallèle.... cela n' a rien d' original.... même sur un ordi de base, entre les logiciels de bureau et le système d' exploitation.... ou bêtement entre les modules d' un logiciel de DAO (passge 2D <-> 3D, rotations, dessin de l' ébauche, etc)
Si tu as une idée spécifique, alors,
ton système 'intelligent' ne devrait pas être une grosse structure unique intégrant toutes les capacités fonctionnelles (comme un réseau de neurones formels à n couches genre Hopfield ou Kohonen) mais plusieurs blocs différents réalisant des fonctions différentes (par exemple les architectures dites 'transformers', et si oui, donne-nous le schéma que tu préconises....
Tu as quelque chose à proposer quant à la représentation des connaissances? quand à leurs hiérarchisations? quant à leurs interactions? quant à leur échange entre agents? Quant à l' apprentissage, bien sûr ? Quant à l' explicabilité des réponses du système?
Dernière modification par Bounoume ; 16/12/2021 à 00h01.
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Tu ne confonds pas l'énoncé du problème et l'implémentation d'une solution ? Établir un modèle rigoureux de l'enviromnement, n'est-ce pas quasimemt résoudre le problème ?et on essaie de donner un MODELE de ce que tu voudrais.....
Ton 'environnement', en informatique, en mathématiques, ça ne veut rien dire....
Tu acceptes de refiler à ton IA , en entrée, une telle structure?
note: le fait que cette structure représente le climat du Monde, un bouton de culotte, un pile-ou-face, ou l' état de l' échiquier pendant une patrie d' échecs... ça c' est toi qui choisis... mais si la structure est trop tordue, ou simplement trop vaste.... ça sera ingérable et impossible expérimenter....
...
Alors, déjà, tu acceptes que l' "environnement" passé à l' IA , ce soit un ensemble d' objets, un tableau de valeurs, de vecteurs, un objet mathématique plus élaboré..... etc.... que tu as documenté à ta guise pour que selon toi il représente cet "environnement du Réel matériel et vécu?
Impasse pour certains peut-être, pour la plupart le mot conscience fait état de la même expérience subjective, et un robot qui émulerait une conscience sera de facto considéré comme conscient, faute de pouvoir prouver le contraire.
Pourquoi immédiatement associer réseaux de neurones et IA ? Les réseaux de neurones sont hyper généraux dans leur fonctionnement, et cette large application les rend probablement inefficaces en terme de calculs et stockage réquis pour effectuer une tâche. Certes, si on pense réseaux de neurones, la route semble longue et sinueuse, même si on est certains d'y arriver vu que le cerveau l'a déjà fait.
La calibration est l'équivalent du façonnement du support biologique chez un humain, c'est un peu comme changer le code génétique. Par contre, les données données au réseau de neurone, leur ordre, leurs annotations, la modification directe des poids, peut correspondre à de l'éducation pour peu que le réseau de neurone soit assez performant pour intégrer ce contenu éducatif.Aussi de parler d'éducation pour un truc qu'on calibre plus qu'autre chose, c'est comme parler de société chez le microbiote : jolie métaphore avec sans faire exprès un tooooouuuut petit fond de réalité mais très très très limitée dans son explication autant que toute "application" qu'on pourrait tenter d'en dériver.
Ces modèles défaillants sont à l'origine de la science, de l'industrie, de l'art, en somme de tout ce qui nous intéresse pour le moment. 'Tout' semble quelque peu... suffisant ?
Aventure longue et complexe ? Tu peux faire mieux que 3 500 000 000 d'années d'évolution et que 99.999999999...% des espèces sur terre en une matinée en créant une IA qui joue aux échecs. Certes, c'est réduit à un domaine extrêmement réstreint, reste que ça montre que toutes ces années d'évolution servent de mauvaise comparaison pour de la R&D humaine.
Dernière modification par RiketRok ; 16/12/2021 à 01h51.
On demande ici une définition rigoureuse d''environnement' et de 'comprendre', mais c'est justement une partie du problème.
On peut commencer la discussion avec des définitions simples, puis creuser plus profond :
- Environnement : notre réalité objective
Extension : souvent perçue par notre cerveau grace à nos sens via l'interprétation de différents flux d'informations (Réactions chimiques au niveau des yeux, des oreilles, du nez...)
- Comprendre (de façon humaine) : addition de plusieurs fonctions cognitives humaines et de leurs produits
Extension : toujours rapportée au fonctionnement humain, elle est mesurée en comparant le comportement d'une entité (mouvements, réponses à un test, discussion...) à celles d'autres êtres humains. Si un robot qui souhaite ouvrir une porte tire sur la poignée alors que l'humain moyen pousse vers le bas, on peut dire que le robot ne comprend pas le fonctionnement d'une poignée et d'une porte par extension.
Il y a probablement moyen d'enlever la partie humaine de l'équation, mais ca compliquerait la définition qui est suffisante puisqu'elle englobe le concept d'intelligence (artificielle).
Des objections, précisions ?
merci pour ces définitions rigoureuses, ça fait du bien, un peu de rigueur dans ces débats.On demande ici une définition rigoureuse d''environnement' et de 'comprendre', mais c'est justement une partie du problème.
On peut commencer la discussion avec des définitions simples, puis creuser plus profond :
- Environnement : notre réalité objective
Extension : souvent perçue par notre cerveau grace à nos sens via l'interprétation de différents flux d'informations (Réactions chimiques au niveau des yeux, des oreilles, du nez...)
- Comprendre (de façon humaine) : addition de plusieurs fonctions cognitives humaines et de leurs produits
Extension : toujours rapportée au fonctionnement humain, elle est mesurée en comparant le comportement d'une entité (mouvements, réponses à un test, discussion...) à celles d'autres êtres humains. Si un robot qui souhaite ouvrir une porte tire sur la poignée alors que l'humain moyen pousse vers le bas, on peut dire que le robot ne comprend pas le fonctionnement d'une poignée et d'une porte par extension.
En fait, de mon coté, je ne demandais pas une définition rigoureuse. Juste un début pour savoir si le primo-posteur était capable de formaliser un minimum son discours ou pas.
Et effectivement, s'il était conscient du caractère très flou de ces mots et de la difficulté de les définir comme tu le fais remarquer.
Bjr à toi,
Sur quels critéres affirment tu que nous sommes arrivés à " comprendre TOUT notre environnement" ??
Qu'on en ait compris une grande partie, c'est fort possible....mais il y a encore du chemin à faire.
Donc on n'a pas TOUT compris.
Ne serait ce, :..comment se débarrasser (exemple) de ce foutu virus ! On cherche à le comprendre....mais
l'avancement ne se fait à la vitesse grand V.
A+
Bonjour.
Vous êtes très pointilleux sur les mots mais c'est l'idée générale que je voulais faire passer à savoir qu'on a la possibilité d'arriver à un système informatique, machine, robot, capable de nous imiter, qui sait sans conscience et sans intelligence. Mais, s'il nous imite bien, on le croira intelligent.
PM42 a raison, c'est du yakafocon. Je ne vais pas écrire tout seul des millions de programmes pour montrer que cela fonctionne. C'est du boulot de bourrin, c'est pour cela que cela n'intéresse pas grand monde. D'autres s'y sont mis pourtant, ont construit des robots capables de marcher, de courir, de monter des escaliers, même de faire du vélo et de dialoguer. Il ne leur reste plus qu'à ajouter des fonctions, des données, du savoir faire et petit à petit ils sauront bien "utiliser l'environnement". Le comprendre c'est sans doute trop ambitieux pour l'instant. Google et d'autres sont bien placés pour décrocher le jackpot.
Comment les donnée seront organisées dedans, comment les décisions seront prises, c'est du savoir faire et on sait faire pour le mieux, ce n'est pas ce qui va bloquer. Ce seront les cas pas prévus qui risquent de bloquer et il y en aura d'autant moins qu'il y aura de connaissances sur l'environnement.
Les voitures autonomes : bien sûr, des voitures bardées de capteurs actifs de toutes sortes de tous les côtés devraient moins risquer d'accidents qu'un simple conducteur.
Sauf pour les cas non prévus.
Et vous, vous en serez où ?
Vous aurez fait de nouvelles belles théories, des programmes hyper sophistiqués capables de battre à des jeux les meilleurs spécialistes, programmes qui montrent plus l'intelligence de leurs concepteurs que celle de la machine.
Qui sait, à la découverte du programme "divin", celui qui donnerait suffisamment d'intelligence à la machine pour qu'elle s'instruise toute seule et dépasse ses créateurs ? Peut-être l'avez vous déjà trouvé ? Alors on pourrait l'incorporer dans le robot précédent.
En attendant, qui va bientôt vendre des robots, comme d'habitude, pendant que d'autres discutent ?
Bonne réflexion.
je voulais dire qu' il faudrait définir la structure des données à fournir à l' engin "IA" puis le peupler par les instances de données.... ce qui revient effectivement à en créer un 'modèle'....
vue philosophique: Ce 'modèle' va constituer une possibilité de 'réalité' censée décrire le Réel (selon la vue subjective du créateur du 'modèle'....)
vue pragmatique: connaître les caractéristiques du modèle est le préalable indispensable à toute tentative d' implémentation de traitement....
Selon que le 'modèle' est simple ou complexe, selon sa structure, selon la quantité d' information contenue dans les données, la difficulté sera variable.... c' est pourquoi, personnellement, je préférerais commencer par un modèle très restreint, capable de de représenter seulement une infime part du 'Réel' dans lequel nous sommes immergés....
par exemple.... le jeu d' échecs ( ) représenté par une suite de matrices 8*8 : la manipulation de cet objet est déjà plutôt difficile Alors manipuler la représentation de moi en train de pianoter sur le clavier ce mon ordi...... faut pas rêver..... pour le moment.....
La condition nécessaire, oui, c' est bien ça: un ordi qui communique dans le langage des concepts, qui dans ce langage ordinaire fournit les arguments ad hoc, qui réussit le test de Turing ....
Il est hâtif de se restreindre au connexionnisme. Les vieux systèmes experts savaient 'raisonner' de façon intelligible au cogniticien.... (mais pas du tout détecter des régularités non prévues par le concepteur, ni prendre en compte les exemples étiquetés....)Pourquoi immédiatement associer réseaux de neurones et IA ? Les réseaux de neurones sont hyper généraux dans leur fonctionnement, et cette large application les rend probablement inefficaces en terme de calculs et stockage requis pour effectuer une tâche. Certes, si on pense réseaux de neurones, la route semble longue et sinueuse, même si on est certains d'y arriver vu que le cerveau l'a déjà fait.
A ce jour Aucun système ne sait pour le moment exprimer et structurer en réseau d' implications logiques des règles qu' il aurait détectées comme régissant le comportement d' un univers..... (ce qui est justement l' apanage de la raison humaine et de la Science que nous connaissons....)
Qui dit qu' on ne pourrait pas concevoir 'quelque chose' qui simule les résultats du 'système 2' de Kaheneman, de façon différente?
Oui, ici, métaphoriquement, Observateur Pragmatique a raison: l' IA qu' il souhaite, il faudra savoir l' éduquer.....La calibration est l'équivalent du façonnement du support biologique chez un humain, c'est un peu comme changer le code génétique. Par contre, les données données au réseau de neurone, leur ordre, leurs annotations, la modification directe des poids, peut correspondre à de l'éducation pour peu que le réseau de neurone soit assez performant pour intégrer ce contenu éducatif.
mais avant d' éduquer, il faudra implémenter.....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Bonjour.
Les cas non prévus résultent d'un défaut de compréhension de l'environnement.Les voitures autonomes : bien sûr, des voitures bardées de capteurs actifs de toutes sortes de tous les côtés devraient moins risquer d'accidents qu'un simple conducteur.
Sauf pour les cas non prévus.
salut à toi Observateur!D'autres s'y sont mis pourtant, ont construit des robots capables de marcher, de courir, de monter des escaliers, même
1)de faire du vélo
2)et de dialoguer.
Il ne leur reste plus qu'à ajouter des fonctions, des données, du savoir faire et petit à petit ils sauront bien "utiliser l'environnement". Le comprendre c'est sans doute trop ambitieux pour l'instant. Google et d'autres sont bien placés pour décrocher le jackpot.
là, tu groupes ensemble deux expertises très différentes: la motricité, d' abord simples asservissements, puis avec modélisation de l' espace, puis avec reconnaissance de régularités dans des images (la bagnole Tesla....) d' une part, et la représentation abstraite du discours et, un peu, des idées.....
Pour le moment, c' est fait sans chercher à imiter le système cérébral des homo dits sapiens..... ou, plus raisonnable, du moins ce qu' il est censé faire....
Il y a bien eu un projet:
https://en.wikipedia.org/wiki/Soar_(..._architecture)
mais non abouti à ce jour......
Quoique je ne sois pas du tout expert dans ces domaines.... j' ai quand même la certitude que les 'robots' peuvent faire encore bien mieux......
ah bon? comprends pas.....
projection inquiétante, pour le moment cantonnée à la science-fiction.....
avec deux déclinaisons:
soit l' ordinateur (un peu ou très puissant, un data center entier au max) , indépendant
soit la 'personnalisation' en tant que système global, de l' ensemble des systèmes informatiques connectés qui nous gouvernent déjà en fait (mais sans qu' il y ait communication de 'sa' 'pensée' (!) avec les humains.....
toutefois, ton "programme" 'divin" implémenté sur un système physique discret, traitant seulement une restriction de l' Univers réel .... limitée au monde des connaissances livresques et schématiques, rien ne dit que c' est impossible.....
il suffit que la masse des informations et des traitements soit limitée aux possibilités physiques du moment (cf Landauer , information et énergie....)
ton idée là-dessus?
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Simple : pour apprendre. D'une part et même à parler en terme d'intelligence cristalisée avec création + auto-implémentation de bibiothèque (ce qu'on est loin de pouvoir faire "efficacement" pour un programme capable d'apprendre non pas que de nouvelles données mais aussi de nouveaux comportements), il est clair que le primo-postant parle d'apprendre de nouveaux comportements, pas juste d'engranger des données dans une base.
Bah au contraire, ils pèsent bien moins lourds et sont plus rapides qu'un algorithme classique, avec certes une inévitable marge d'erreur supplémentaire mais rien d'insurmontable -- avec l'architecture adéquate et suffisament d'entraînement, on peut largement dépasser l'humain pour une tâche ou une autre. Il n'y a qu'à voir ce dont sont capables les chat-bots et les IA mises sur les réseaux sociaux, elles sont même capables d'attraper les biais cognitifs affligeant une bonne partie de cette faune.
Contrairement à ce que vous dites, la route est beaucoup moins sinueuse qu'en faisant des algorithmes plus classiques. Et surtout c'est même plus court, ne serait-ce qu'en terme de poids de l'IA, mais aussi par rapport au temps mis dans un algorithme classique pour en faire un champion d'échec, versus apprendre à une IA avec ANN à battre des humains même au jeu de go (censément le dernier bastion des trucs où on était meilleur que la machine).
Pas vraiment. Vous croyez que ça se passe comment quand vous-même apprenez ?
Revenons aux ANN. Vous pensez sincèrement qu'on va faire pendant l'apprentissage une modification structurelle (quitte à parler de modification aussi profonde/équivalente aux effets d'une mutation génétique) ??? Vous aller juste foutre en l'air toute la calibration et vous n'aurez plus qu'à recommencer de zéro
Autant parler de droit de vote pour les villes de microbes nichés dans votre carie
Au mieux ça fait une zolie métaphore, pas une réelle transposition. L'éducation ne se résume pas qu'à "apprendre". Par exemple personne n'éduque un bébé à arrêter de baver partout, c'est son cerveau qui finit par apprendre indépendamment de la conscience de bébé quand déclencher la déglutition. Même constat en ce qui concerne faire des bêtises : besoin de personne pour apprendre à en faire. Par contre un animal construit son éducation au sein d'un groupe (sociabilité, techniques de chasse ou de combat, séduction et sexualité, etc). Donc apprentissage oui, "éducation" ça me semble ou "ambitieux" ou parfaitement n'importe quoi, d'autant qu'il existe du jargon et des notions bien plus appropriés (data mining, machine learning, deep learning).
En effet et j'ajoute que contrairement à nos IA conçues avec un maximum de réflexion logique pour qu'elles fassent ce qu'on en attend, dans notre cas c'est le couperet aveugle de la sélection naturelle qui s'est chargé de nous rendre un minimum plus "futés" que la génération précédente.
Je plussoie mais avec une remarque quand même : même aveugle, la sélection naturelle est un puissant moteur d'évolution. Ce qui fait que nos ingénieurs s'en sont même inspirés pour encore mieux concevaoir dans certains domaines.Aventure longue et complexe ? Tu peux faire mieux que 3 500 000 000 d'années d'évolution et que 99.999999999...% des espèces sur terre en une matinée en créant une IA qui joue aux échecs. Certes, c'est réduit à un domaine extrêmement réstreint, reste que ça montre que toutes ces années d'évolution servent de mauvaise comparaison pour de la R&D humaine.
A savoir que vous usez de "concepts" ou plutôt de mots dont vous ne captez pas l'entière définition et application. Rien de mal*, beaucoup de néophytes qui pensent avoir découvert l'eau froide en font autant.
Un logiciel ou même une IA, c'est très trrrèèès bête -- autant que celui qui l'a programmé
Donc vous cherchez une illusion plus qu'autre chose
Non, y'a des gens curieux et y'a surtout les vrais professionnels du domaine. Il suffit de voir les robots "chiens" et humanoïdes de chez Boston Dynamics pour se rendre compte à quel point c'est réel et pas fantasmé -- à condition de ne pas fantasmer, justement. Faire des robots, c'est un vrai boulot ; pas juste une pensée au coin de l'oreiller après avoir binge-mater des séries SF.PM42 a raison, c'est du yakafocon. Je ne vais pas écrire tout seul des millions de programmes pour montrer que cela fonctionne. C'est du boulot de bourrin, c'est pour cela que cela n'intéresse pas grand monde. D'autres s'y sont mis pourtant, ont construit des robots capables de marcher, de courir, de monter des escaliers, même de faire du vélo et de dialoguer. Il ne leur reste plus qu'à ajouter des fonctions, des données, du savoir faire et petit à petit ils sauront bien "utiliser l'environnement". Le comprendre c'est sans doute trop ambitieux pour l'instant. Google et d'autres sont bien placés pour décrocher le jackpot.
Vous parlez de "blocage" sans même savoir où en est la recherche et les connaissances à l'état de l'art. Evitez les pronostics sur ce que vous méconnaissez, préférez vous renseigner et poser les bonnes questions -- celles de curiosité plutôt que demander qu'on vous demande quelle idée géniale incomprise/lacunaire vous allez tirer de votre chapeau tel un prestidigitateur. Sur ces forums y'en a qui ont vu l'eau froide, l'eau tiède et à qui on a même tenu des discours sur l'eau lyophiliséeComment les donnée seront organisées dedans, comment les décisions seront prises, c'est du savoir faire et on sait faire pour le mieux, ce n'est pas ce qui va bloquer. Ce seront les cas pas prévus qui risquent de bloquer et il y en aura d'autant moins qu'il y aura de connaissances sur l'environnement. (...)
Bonjour,
Afin de suivre : comprise, fractale, sont des mots conjugués au féminin. Mais à part "la plupart", qui ne convient pas, je ne vois pas de mot féminin dans ta phrase, auxquels ils pourraient se rapporter. A quel mot, ou quelle idée, se rapportent-ils ?